Bilan du premier semestre 2021

Alors qu’on arrive à la fin du mois de juillet, je me dis qu’il est quand même temps qu’on fasse le point sur ce premier semestre 2021. Je dois avouer que la motivation m’a manqué, jusqu’à ce que je me dise qu’on allait changer un peu la formule et ne pas faire de top des sorties. Je vais plutôt revenir de façon libre sur ce que j’ai retenu de cette première moitié de l’année, riche en sorties et événement éditoriaux. Ça peut vraiment être tout et n’importe quoi, même si ce sera forcément en lien avec les parutions manga, vous vous en doutez !

C’est donc parti sans plus de préambule, parce qu’on a pas que ça à faire !

Le décès de Kentaro Miura

GutsSurement à mes yeux l’événement le plus important dans le monde du manga de cette année, si toutefois le terme « événement » est correcte pour parler de cela. Kentaro Miura, l’artiste d’exception à qui on doit Berserk, nous a quitté le 6 mai des suites d’une dissection aortique. Il semblerait que le stress et la fatigue liés à son travail soient en partie responsables. Cet événement a rappelé une fois de plus à quel point ce métier est difficile, et a donné lieu à de nombreux témoignages d’affection et de soutien envers les mangakas… Le temps d’une semaine, puisque lorsque quelques jours plus tard, il fut annoncé que l’auteur de Jujutsu Kaisen prenait une pause pour des raisons de santé, les insultes ont fusé sur les réseaux sociaux… Bien triste milieu où on oublie si rapidement la réalité des choses, et que derrière nos œuvres fétiches, il y a des hommes et des femmes qui suent sang et eau pour donner vie à ces univers. Un peu de respect et de bienveillance ne feraient pas de mal. 

Here comes a new Challenger !

L’arrivée d’un nouvel éditeur sur le marché est toujours un événement en soi, de ce fait, il aurait été difficile de ne pas dire un petit mot sur Mangetsu, label manga du groupe Bragelonne, dont l’entrée dans le manga game est plutôt fracassante pour le moment (oui, j’ai un partenariat avec eux, mais promis, je suis aussi incorruptible que Russel Crowe dans American Gangster, à ceci près que je mets des chemise à ma taille contrairement à lui, car je n’aime pas être engoncé dans mes fringues !).

Mangetsu

En proposant d’un côté deux séries fleuves qui paraîtront de façon régulière sur plusieurs années et qui font d’emblée leurs preuves (Chiruran et Ao Ashi), ils s’assurent une présence en rayon et une visibilité sur le long terme. Mais surtout, leur ambition de mettre en avant des grands noms du manga avec des collections dédiées, en commençant avec Junji Ito, me parle tout particulièrement. Et en éditant pour débuter Tomie dans un format luxueux, ils envoient un message fort.

En bref, le travail de l’éditeur augure de quelque chose de vraiment intéressant, et je pense qu’il arrivera à faire son trou s’il reste dans cette logique qualitative au fil des parutions. Ce qui est certain, c’est que les choix opérés me parlent déjà pas mal !

Vega sors du puits

Vous excuserez ce jeu de mots pourri, je tenais simplement à avoir à petit mot pour le retour de Vega en librairie. L’éditeur, assez jeune, a pris de plein fouet le covid en 2020, et il aura fallu un rachat par Dupuis pour se relever.

Le retour se fait plutôt en fanfare, puisqu’ils en ont profité pour proposer les deux ou trois premiers tomes de pas mal de séries à 3€ chacun pour relancer la machine, l’occasion pour moi de tester pas mal de choses ! Si je ne devais retenir qu’une série à acheter chez eux, ce serait clairement Le Bateau de Thésée à mes yeux (vous pouvez voir tout le bien que j’en pense ICI).

Thésée

Rééditions et arrivée de classiques en veux-tu en voilà !

J’avais déjà parlé de l’importance des rééditions dans le manga selon moi (ICI), et j’ai l’impression de ne pas avoir dit de trop grosses conneries tant il semblerait que d’autres ont fait le constat de cette tendance dans le milieu. J’en suis particulièrement ravi, car étant une jeune pousse dans le manga game, j’ai raté la grande majorité des titres importants, et de ce fait, j’ai l’occasion d’en rattraper quelques unes.

Dans le domaine, je pense à Panini qui poursuit sa politique de relance en misant sur des titres solides, et après la somptueuse Perfect de 20th Century Boys (toujours en cours) que j’avais déjà abordé ICI, ils poursuivent dans la même bonne direction avec Banana Fish (dont je n’ai pas encore parlé mais promis, ça va venir) et surtout Eden. J’ai dit tout le bien que je pensais des deux premiers tomes ICI, mais pour être extrêmement clair dans cet article bilan, je crois que ce titre est une de mes plus grosses baffes de 2021 pour le moment. En tout cas, dans le top 3 sans le moindre doute. C’est pour moi d’ores et déjà un indispensable, même si je devrais raison garder puisque je n’ai pas encore tout lu.

Dans le même ordre d’idée, Pika garni comme il se doit sa collection Graphic, de titres très divers, et de beaucoup de rééditions. Je retiens avant tout les excellents Dragon Head (voir article ICI) et Blue Hole (article ICI), mais Saiyukiden est également une expérience narrative et esthétique très intéressante bien que clivante (article ICI).

Nijigahara HolographKana a également frappé fort avec une seule réédition (en tout cas, une seule que j’ai lu de mémoire), à savoir Nijigahara Holograph, d’Inio Asano. Une sacré claque qui me rappelle que, même si j’ai du mal avec l’auteur, il sait me couper le souffle à l’occasion.
Un titre évidemment sombre et difficile comme il sait si bien le faire, mais qui a su me marquer.

SpiraleEnfin, j’ai également profité du retour de l’édition somptueuse de Spirale de Junji Ito chez Delcourt Tonkam pour approfondir ma connaissance de l’auteur. C’état mon premier Ito, hors Le Journal des Chats qui est plus comique, et je peux vous dire que ça calme de découvrir son premier Ito. Si toute son oeuvre est de cette envergure, il va rapidement devenir un de mes mangakas fétiches !

 

De la romance en quantité et en qualité !

Vous l’aurez sans doute remarqué depuis quelques temps, mais j’ai une certaine affection pour la romance. Et je suis plutôt bien servi actuellement, car il y en a beaucoup qui sortent, dans tous les secteurs éditoriaux et dans des tons très variés. Si la romance au masculin reste ce que je préfère, en particulier quand elle a un traitement adulte, je reste également ouvert à la romance en shojo. Il y en a eu quelques unes qui ne manquent pas de charme cette année, mais je dois admettre que celles que je retiens sont en shonen ou seinen.

Ainsi, Noeve Grafx a pour moi tiré son épingle du jeu en mettant bien en avant le genre, avec notamment trois titres très différents dans leurs ambiances, mais tous les trois réussis. Rent-a-Girlfriend tire son épingle du jeu grâce à un travail très réaliste sur son personnage principal puceau de 20 ans. Arrête de me chauffer, Nagatoro ! réussit à trouver un ton très juste pour faire passer son concept proche du harcèlement. Enfin, Girlfriend Girlfriend offre un traitement barré et dans l’excès d’un pitch qui aurait pu être très malaisant autrement. Dans les trois cas, on passe un très bon moment de lecture selon moi.

A Sign of affectionA Sign of Affection est aussi un des titres que je retiens dans le genre, et par ailleurs il s’agit d’un shojo, disponible chez Akata, qui a beaucoup de flair pour dénicher des romances shojo qui sortent du lot selon moi. Ici, en plus d’une esthétique somptueuse, le titre aborde avec intelligence la question de la surdité et de la communication, tout en prenant un peu de hauteur pour aborder des choses bien plus denses et universelles. Avec déjà deux tomes parus, la série a de bonnes chances de continuer à me combler sur la durée.

Kowloon T.1Niveau seinen, Kowloon Generic Romance est l’occasion de découvrir la mangaka Jun Mayuzuki, à qui on devait déjà Après la Pluie, que je découvre tranquillement dans le même temps. Au delà du trait de qualité de la mangaka, ce premier tome est surtout une sacré leçon de mise en scène, faisant l’économie des mots à plusieurs moments pour simplement nous transporter par ses choix de découpage et de cadrage. Un premier volume sensuel et immersif qui m’a clairement rappelé le cinéma de Wong Kar Wai. Envoûtant à souhait !

Saotome 1 et 2Saotome chez Doki-Doki est également une excellente surprise. C’est rare que j’entende parler de mangas avant qu’ils soient licenciés en France, mais c’était le cas pour celui-ci, et pour le coup, il est tout-à-fait au niveau de mes attentes. On est face à une romance douce et bienveillante qui aborde en plus le rapport au corps, sujet très important. Pour dire les choses simplement, c’est une très belle série qui augure du meilleur.

Love FragranceEnfin, sans doute la romance qui m’a le plus marqué en ce début d’année, Love Fragrance de Kintetsu Yamada, qui part d’un pitch casse-gueule et propice au malaise, pour finalement nous offrir une romance pleine de bienveillance. 
Il s’agit clairement d’un titre que je recommande chaudement, même si j’invite à tester le premier chapitre dispo sur le site de l’éditeur pour se faire une idée. J’aime tout particulièrement l’aspect adulte de cette relation, où le sexe est un élément traité de façon explicite mais bienveillante.
Clairement un des titres qui a contribué à mon amour naissant pour le genre de la romance adulte en manga.

Et les one shot ?

On a souvent tendance à séparer les one shot du reste de la production éditoriale, un drôle de réflexe que j’ai également, je dois l’avouer. Du coup, ils méritent bien leur petit paragraphe. Car on a quand même eu droit assez tôt dans l’année à My Broken Mariko, qui a bien calmé son monde (dont moi), qui fut l’occasion de découvrir un jeune talent en la personne de Waka Hirako. Un titre court mais ultra percutant, extrêmement riche et très maitrisé narrativement, sur des thématiques très dures (inceste, suicide, deuil). Le tout dans une somptueuse édition en grand format dont Ki-oon a le secret. Une vraie baffe comme on s’en prend rarement et qui sera à coup sur un des temps forts de 2021 pour moi.

Moins percutant, mais quand même une très belle lecture, The Voices of a Distant Star de Mizu Sahara, d’après un court métrage de Makoto Shinkai. Avec un concept narratif fort et parfaitement tenu du début à la fin, cette histoire courte a su me toucher.
De plus, le tout s’ancre dans une politique éditoriale de Pika autour de Shinkai, puisque l’éditeur propose à la fois les romans du cinéaste, et les mangas adaptés de ses films et courts métrages. On aura d’ailleurs droit dans quelques moi à La Fille et son chat, autre adaptation d’un court métrage du réalisateur au format one shot, par Tsubasa Yamaguchi cette fois (on va reparler de cette mangaka, pas d’inquiétude…).

Je pense aussi à deux one shot différents mais ayant une similitude : le fait d’être ancrés dans des séries à succès (du Jump qui plus est). Tout d’abord le magnifique Dr Stone Reboot – Byakuya, totalement facultatif et n’apportant rien à l’intrigue principale, tout en lui conférant une portée émotionnelle folle. J’ai tout simplement adoré. Et le second n’est autre que le recueil Death Note – Short Stories, du duo Ohba/Obata, proposant plusieurs histoires courtes qui prouvent que le format est parfaitement adapté au concept de Death Note. On en redemande !

S’il ne devait en rester qu’un

Pour finir, même si je ne fais pas de top, dans ma tête, j’ai quand même quelques titres en particulier qui m’ont marqué sur ce début d’année. Mais comme j’ai peur qu’une liste soit un peu rébarbatif, et que ça viendra pour le traditionnel top de fin d’année, on va se contenter d’aborder ce qui est pour moi LE manga de cette première moitié de l’année. Car il y a comme toujours eu des tonnes de sorties, et beaucoup, beaucoup de titres de qualité. Mais étonnamment, il y a une série qui a débuté très tôt dans l’année qui m’a fait tellement forte impression, et a tellement confirmé toutes ses qualités au fil des trois tomes parus (4 si on compte celui paru en juillet que je n’ai pas encore lu), que c’est pour moi une évidence.

Et le titre en question, c’est tout simplement Blue Period de Tsubasa Yamaguchi. Il s’agit d’un shonen qui se propose de nous faire découvrir le monde de l’art, par le biais d’un lycéen qui se découvre du jour au lendemain une passion pour la peinture après avoir vu une œuvre qui l’a époustouflé.

J’ai expliqué en détails dans mon article sur le premier tome (lisible ICI) en quoi l’écriture est selon moi particulièrement intelligente, arrivant sans souci à nous faire épouser le point de vue du personnage principal, Yatora. De plus, la mangaka sait être didactique quand il faut sur ce monde si particulier, sans jamais nous ennuyer. Son titre possède une patte artistique qui peut dérouter, mais qui a le mérite d’être extrêmement personnelle et identifiable.

Et surtout, j’ai le sentiment que cela peut parler à n’importe quelle personne disposant d’une passion, et surtout d’une attirance pour les arts visuels… dont le manga fait partie !

De ce fait, je ne peux que vous recommander de donner sa chance à cette série. Je pense qu’avec le seul premier tome vous saurez si le titre vous parle ou non (parce que oui, on n’a pas tous les mêmes goûts non plus). Quoi qu’il en soit, en trois tomes, il n’y a pas encore de baisse de régime, et je vois bien la série continuer à m’enchanter pendant longtemps. D’autant plus qu’une adaptation animée a été récemment annoncé, et j’espère qu’elle boostera la série, qui le mérite totalement selon moi.


Voilà ce qu’il en est pour ce premier semestre de 2021, n’hésitez pas à me partager les événements éditoriaux, les sorties et autres choses en lien avec le monde du manga qui vous ont particulièrement marqué, ça m’intéresse beaucoup !

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40 commentaires

  1. Il est vrai que ce premier semestre de 2021 aura été des plus intéressant et ce malgré le décalage du Festival d’Angoulême et l’annulation de la Japan.
    Je n’ai pas l’impression d’avoir lu les même titres que toi, cependant je t’ai tout de même bien écouté puisque je découvre avec grand plaisir les œuvres de Naoki Urasawa, le début de Dr Stone, ainsi que My Broken Mariko que je viens tout juste d’emprunté à la médiathèque.
    Et enfin tout comme toi, je me réjoui du retour en force de Vega qui signifie que je vais pourvoir enfin découvrir les suites du Bateau de Thésée et de Natsuko no sake, deux coups de cœur !

    PS 1 : Tu m’as bien fais rire avec Russel Crowe ! Merci 😉
    PS 2 : Il manque le lien vers ton article sur Dragon Head.

    Sur ce, très bon week-end !

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  2. Très chouette bilan pour ce premier semestre même si je me rends compte qu’on a assez peu de titres en commun. Je n’ai pas apprécié My Broken Mariko ni Blue Period ^^’ Par contre the voice of a distant star, j’ai adoré !
    Ce bilan sous cette forme est très intéressant je trouve 🙂

    Aimé par 2 personnes

  3. Très joli bilan.

    Eden on est ravis à la maison de le reprendre avec sa nouvelle traduction et surtout la qualité d’impression qui est à des années lumière de la précédente édition (qui est bien pourrie, mais c’était encore les débuts). Banana Fish, dès que je gagne au loto (tiens la nuit dernière j’ai rêvé que je devenais millionnaire XD Si ça pouvait être prémonitoire), je m’y mets. Non, parce qu’il y a trop de série que je veux suivre et que j’ai envie de racheter aussi. Love Fragrance se bonifie au fil des tomes je trouve.

    Concernant les one shots, eh bien, ma foi, oui il y a de belles surprises…

    Je suis ravie, mais vraiment, de savoir que Blue Period est un manga qui a su te toucher. Moi, il me parle énormément et ce, pour tout un tas de raisons différentes. Et j’aime le graph aussi.

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    • Oui, je me souviens qu’on avait échangé sur Blue Period qui te rappelle ton expérience personnelle. Me concernant je suis conquis depuis le premier tome, et ça n’a pas l’air prêt de changer !

      Banana Fish est une belle découverte, j’espère que tu auras l’occasion de t’y mettre aussi !

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  4. Jolie nouvelle forme pour ce bilan !
    Tu as bien balayé les grands événements de ce début d’année.
    Je suis pour ma part plus que ravie du retour de Vega et de l’arrivée de nouveaux éditeurs permettant d’élargir la palette de titres disponibles.
    Les rééditions me vont plaisir comme c’est pas permis et je me plais à rêver au retour de certaines séries que j’avais loupé ou pas acheté en entier (RG Veda, Princesse Kaguya, ah si seulement ! mais aussi Mother Sarah pourquoi pas !)
    J’ai juste l’impression que tout va un peu trop vite, qu’on est un peu trop surchargés, noyés sous la masse et que ça empêche de vraiment prendre le temps pour se poser et ressentir la force de certains titres, notamment du côté des volumes uniques ou séries courtes, qui disparaissent bien vite des rayons et des discussions à cause du roulement. C’est un peu dommage.
    Pour ma part, si je ne devais en retenir qu’un, je pense que ce serait Eden d’Hiroki Endo !

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    • On partage cette impression que ça va trop vite, je crois que le marché s’organise comme ça pour nous faire acheter un max… ca marche parfois mais je trouve dommage de pas avoir le temps de se poser et de devoir sacrifier des titres au passage.

      Rien que Panini, les mecs ont trois rééditions à 16 euros en cours, quand ils sortent les 3 sur le mois je m’en sors pas (j’ai du retard sur les 3…).

      Et pour le coup, avec Blue Period, Eden est mon autre méga baffe de l’année, on est d’accord. J’ai pas encore lu le tome 3 mais il est à la maison 😆

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      • Je me doutais bien que tu le ressentais toi aussi. C’est génial quand on voit tout ce qui devient dispo, mais flippant pour le reste.
        Clair, j’ai la chance de recevoir certains des Panini en SP et heureusement sinon pas sûre de les refaire vu que j’ai lu en anglais et l’autre dans l’ancienne édition.
        On est donc totalement raccord sur Eden, ça fait plaisir de voir ce titre de qualité apprécié 😀
        Courage pour rattraper tes retards. Avec la pause d’août, je pense que je devrais pas mal m’en sortir perso et j’en suis ravie et effrayée à la fois parce que ce sera la première fois que je serai à 0 lol

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  5. En lisant ton bilan, j’ai presque eu du mal à croire qu’il ne couvre que la moitié de l’année parce qu’il semble s’en être passé des choses en six mois dans la sphère manga, beaucoup positives, d’autres plus tristes…
    J’ai craqué pour quelques titres chez Vega que je n’ai bien sûr pas encore lus, et maintenant qu’un certain capitaine à quitter le bateau Bragelonne, je pense me pencher sur leur branche manga qui semble prometteuse.
    Quant à l’extrait de Blue Period, je suis assez bluffée par son rendu !

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    • Oui, Blue Period a le potentiel pour devenir une série importante dans les années à venir, en tout cas moi je suis conquis.

      J’ai suivi l’affaire Bragelonne, comme toujours dans ce genre de cas j’espère que la lumière mise sur ces événements permettra d’assainir les choses. En tout cas pour ce qui est simplement du point de vue de lecteur, je trouve en effet que Mangetsu a déjà de beaux arguments à faire-valoir, en particulier la collection Junji Ito qui va rythmer au moins une année de parution.

      C’est vrai qu’il s’est passé beaucoup de choses, peut-être même trop. C’est compliqué de suivre en tant que lecteur au final.

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  6. Très bon bilan.
    « Vega sors du puits » non tu n’avais pas le droit de faire cette blague xD
    Ce début d’année à était complétement fou en terme de sortie, beaucoup de nouveauté très attendu et l’offre qui s’étoffe de plus en plus.
    Je suis du même avis que toi concernant Blue Period, c’est le titre qui ma le plus transporter cette année et à chaque fois que je termine un tome, j’ai qu’une envie c’est de prendre un crayon ou un pinceau et commencer à dessiner.
    Cette année c’est aussi la sortie en physique des premiers webtoon comme Tower of God ou Solo leveling.
    Et autre évènement marquant de ce début d’année (en bien ou en mal je ne sais pas) c’est la folie qui à emparer certaine personne concernant les éditions collector de certain manga (comme l’attaque des titans ou One pièce).

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    • Ah ça, les éditions collector, c’est vrai que c’est un sacré truc. Je n’y ai pas pensé mais ça aurait mérité un paragraphe. D’ailleurs dans les demandes de SP, Pika a précisé qu’ils enverraient pas de collector du dernier tome de L’Attaque des Titans aux partenaires et je trouve que c’est très bien. J’en ai déjà vu demander des collectors de séries qu’ils ne suivent pas aux éditeurs, ça me scandalise quand à côté les fans n’arrivent pas à se les procurer.

      Pour le jeu de mots sur Vega, ça m’est venu d’un coup 🤣

      Sinon, les webtoons en physique, je t’avoue que je suis pour le moment totalement passé à côté, mais je salue le fait que Ototo propose Tower of God à un tarif décent.
      Perso, le simple fait que ce soit 12 euros fait que je ne peux pas envisager l’achat de Solo Leveling (en plus du fait que ça m’intéresse pas).

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      • C’est une bonne choses pour le collector de l’attaque des titans, surtout qu’il devrais y avoir un plus gros stock donc il devrais en avoir suffisamment pour tout le monde (ah moins qu’il y es des fous qui en achète 100 d’un coup).
        Sérieux il y a vraiment des gens qui demande des collectors au éditeur alors qu’il ne suivent pas la série ? Je sais que les éditeurs gardent parfois quelques collector sous la mains, mais je ne pensais pas que certain oserais demander un collector alors qu’il ne lise même pas la série.

        Le genre de blague qui vienne toute seul x)

        Tower of God est clairement un bon partie pris point de vue prix. Solo leveling ça peut se comprendre, ça reste un belle objet mais il vaux mieux apprécier la série avant de se lancer

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      • Oui, pour les collectors, j’ai eu l’occasion d’en voir de belles… toujours venant de la même personne en plus 😅
        Ca fait partie des effets pervers des partenariats, il y en a qui n’ont vraiment pas le moindre scrupule et qui perdent tout sens de la mesure malheureusement.

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  7. On ne répétera jamais assez l’importance de soutenir les mangaka, leurs conditions de travail son extrêmes (surtout pour les gros magazines hebdo comme le WSJ) et les conséquences sont souvent catastrophiques sur leur santé…

    Tellement de titres que tu mentionnes de cet article et que je n’ai pas encore lus, c’est désespérant 😅

    Cette première partie de l’année était déjà folle, et il reste une deuxième partie !

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    • Ouais, deuxième partie qui semble quand même un peu plus calme. Encore que !

      Pour les conditions de travail des mangakas, c’est vraiment insupportable du coup les comportements d’enfants gâtés de certains sur les réseaux… mais bon, c’est ainsi. J’ose espérer que ça ne représente pas la majorité du lectorat et que c’est plus une minorité bruyante.

      Dailleurs quand on a vu la vidéo de Mashima avec Macron, j’ai trouvé qu’il avait pris un sacré coup de vieux le pauvre, et ça m’étonnerait pas que ce soit lié à la charge de travail folle qu’il a.

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      • Oui franchement, il y en a qui ont un comportement totalement irrespectueux… Comme si les magaka étaient à leur disposition 😒

        Je n’ai pas vu la vidéo dont tu parles, mais ça ne m’étonnerait pas effectivement…

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      • Je parlais de Macron pour le coup de vieux😉

        Plus sérieusement, je parlais bien de Mashima mais Macron aussi a pris un coup de vieux pendant son mandat. Le pouvoir et le pognon valent-ils tant le coup ?

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