Mon avis sur… Ranking of Kings T.12&13 de Sosuke Toka

Ce nouvel enchaînement de tomes de Ranking of Kings revêt une certaine importance, puisque le 12e achève une partie importante de l’histoire, opérant une transition vers de nouveaux enjeux dans le volume suivant. De quoi relancer une intrigue qui patinage légèrement sur les précédents volumes, du fait notamment du affrontement qui s’étirait pas mal (chose que l’on comprend désormais, puisque Ouken, le personnage au centre du combat en question, devient ici très important pour la suite de l’histoire).

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Un grand merci à Ki-oon pour l’envoi de ces volumes.

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Petit rappel des faits : depuis déjà plusieurs tomes, un affrontement homérique avait lieu face à plusieurs opposants, mais celui qui se démarquait été clairement Ouken, le bretteur immortel au casque effrayant. Il avait beau se faire fracasser, découper, incendier ou que sais-je, il guérissait instantanément (et fumait au passage un peu tout le monde, au point où on finissait par se demander s’il allait y avoir des survivants). Heureusement, Bojji a débarqué pour renverser la vapeur, et on a pu constater de nos yeux l’ampleur de la puissance du jeune prince. Dans le même temps, toute l’intrigue autour de Miranjo et du roi Bosse (qui a pris possession du corps de Daida, souvenez-vous) se démêle un peu. On apprend les origines de la jeune fille, la nature de son lien avec Bosse, et les raisons pour lesquelles elle est très très méchantes.

Et, tous ces éléments trouvent une conclusion dans un tome 12 bien épais de 260 pages. Le gonflement du tome étant très certainement dû à une volonté de ne pas couper la conclusion de ce qui est un gros arc narratif, nous permettant de profiter de la fin de cet affrontement, où Ouken se retrouve mis hors d’état de nuire (mais bien vivant), et où les gros enjeux qui étaient en place jusque là se retrouvent globalement résolus.

Qui dit résolution dit soit conclusion de l’histoire (mais on est déjà à 18 tomes parus au Japon, donc vous vous doutez que ce n’est pas le cas), soit ouverture vers quelque chose de nouveau. Et, comme je l’ai dit en introduction, c’est là que la focale importante mise sur Ouken prend tout son sens. Désormais, il va s’agir de lever sa malédiction, impliquant évidemment nombre de complications et surtout, de nouvelles péripéties à venir, puisque tout cela ne se fera pas sans un certain effet boule de neige.

Ainsi, le tome 13 va surtout se concentrer sur la fratrie Ouken, Despa et Desha (le roi des enfers). Pour donner une idée, un petit quart du tome met en scène Bojji et Ombre, qui repartent à l’aventure. On se doute bien qu’ils vont redevenir centraux à tout ce schmilblick à un moment ou à un autre, mais pour l’heure, il faut bien relancer les enjeux. Et Sosuke Toka le fait fort bien, posant de nouvelles questions et mettant en avant de nouveaux éléments de son univers, chose qui était selon moi nécessaire à ce moment de l’histoire.

Car, je l’avais un peu souligné en évoquant les précédents tomes, l’affrontement avec Ouken et toute l’histoire autour de Miranjo commençait à vraiment s’étirer en longueur, au risque de me perdre un peu, ou à minima de moins m’engager émotionnellement dans le récit. Ici, la relance permet de vraiment me remettre à fond dans l’histoire et la mise en scène (toujours brillante) de Toka. De quoi attendre en toute confiance le prochain volume, qu’on va encore un peu attendre puisqu’il est annoncé pour fin septembre !