Mes mangas préférés

J’avoue avoir un certain goût pour les classements qui ne veulent pas dire grand chose si ce n’est mettre en avant des goûts tout personnels ainsi que des œuvres qui nous tiennent à cœur. De ce fait, cet article peut faire office de classement définitif de mes mangas préférés qui est cependant très fluctuant. L’idée étant qu’au fil du temps, on découvre de nouvelles œuvres qui peuvent rejoindre notre panthéon personnel, certaines qu’on aimait particulièrement peuvent finalement tomber de leur piédestal, bref, tout est possible, et croire que notre « top manga » restera le même de façon constante est selon moi une erreur.

Vous trouverez donc ici mes mangas préférés au moment où vous posez les yeux sur l’article, qui fatalement ne sera plus le même si vous revenez dans 6 mois, 1 an, que sais-je. Mais dans tous les cas, il ne comportera que des mangas qui m’ont marqué d’une façon ou d’une autre, et de préférence des séries terminées, même si on se permettra quelques titres toujours en cours (voire qui ont peu de chance d’avoir une fin un jour pour certains je pense).

Aucune autre ambition que de partager ce que j’aime, qui peut éventuellement donner une idée sur ce que je suis (le fameux « dis moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es »), vu certaines thématiques qui semblent quand même revenir de façon régulière. Et aussi, pourquoi pas, vous donner des idées de lecture, quand bien même mes goûts sont dramatiquement conventionnels (oui, ce n’est pas avec moi que vous allez découvrir des petites pépites méconnues).

Enfin, vous trouverez des liens hypertexte dans tous les sens, histoire d’avoir des articles qui approfondissent les titres mentionnés ici.

Enfin (bis), précisons que certains titres attendent d’être complétés pour venir trouver une place ici, car ils viendront à coup sur rejoindre ce classement. Citons déjà Eden – It’s an Endless World, 20th Century Boys, Iruma à l’école des démons, et au moins un Akiko Higashimura (dans les faits, je crois que Trait pour Trait et Tokyo Tarareba Girls risquent de tous deux finir dans mon top !).


30. Bakuman, de Tsugumi Ohba et Takeshi Obata

Bakuman3

Le manga qui a déclenché ma passion, et qui restera donc très particulier dans mon cœur. Cependant, Bakuman est la parfaite représentation de comment les goûts évoluent avec le temps et l’expérience. Alors que je l’ai découvert à une époque pas si lointaine où j’avais lu très peu de mangas et ne connaissais rien de cet univers, j’ai été soufflé par le titre qui m’a rendu accro au genre. Mais l’expérience venant, il est devenu de plus en plus anecdotique, si bien que ce que je considérait comme une pépite devient avec le temps un manga de qualité, qui me laisse un bon souvenir, mais n’est finalement pas spécialement un indispensable. Reste un titre qui aura quand même eu une grande importance dans mon parcours, et qui, de ce fait, figurera toujours dans ce classement pour cette raison.


29. Sun-Ken Rock, de Boichi

Ken

Boichi est un mangaka particulier, et un cas compliqué dans mon esprit, et Sun-Ken Rock en est la parfaite représentation. Je pense qu’à terme, Dr Stone risque d’être bien plus haut dans mon cœur, car il y a le garde fou de l’œuvre écrite à 4 mains et du Jump. Pour Sun-Ken Rock, on sent le mec en roues libres, qui a pu faire exactement ce qu’il voulait, et si cela confère à sa série un panache et une radicalité certaines, on y voit aussi toutes les tares de l’auteur, en plus d’une deuxième moitié clairement pas à la hauteur du reste. En résulte une œuvre puissante, passionnante, mais également ultra brinquebalante, à l’image de son auteur.


3 Adolf

28. L’Histoire des trois Adolf, d’Osamu Tezuka

Je connais très peu l’œuvre de Tezuka, mais sur les quelques titres que j’ai lu de l’auteur, L’Histoire des trois Adolf est celui qui m’a semblé le plus riche, le plus profond, et surtout le plus agréable à lire et le moins daté (en même temps, c’est un titre de la fin de sa carrière). Le titre passe même fort bien l’épreuve du temps et reste encore aujourd’hui assez fin sur pas mal d’aspects. Et il est surtout un morceau d’histoire du manga, le témoignage du passage d’un artiste majeur dans son domaine, qui mérite quand même d’être cité dans un classement qui se respecte (même si dans les faits, j’estime qu’il ne faut pas ressentir d’obligation de faire figurer tel ou tel auteur dans son classement, tout ça reste totalement personnel).


27. L’école Emportée, de Kazuo Umezu

L'école emportée

Un classique du manga horrifique d’un des maitres du genre, Kazuo Umezu, aussi appelé Umezz, L’école emportée m’a particulièrement surpris lors de ma lecture. Pas tant par le fait que le titre fonctionne toujours très bien dans son travail d’ambiance et narratif, mais surtout parce que le discours de l’oeuvre est toujours très actuel, en dépit du fait que le titre ait plus de 50 ans. Ainsi, on peut se plonger dans ce classique sans souci tant il est d’une grande modernité.
En plus, on voit des gosses se faire martyriser tout le temps, et c’est presque cathartique pour quelqu’un qui est parent et qui bosse aussi souvent avec des enfants !


26. Gantz, de Hiroya Oku

Gantz

Comme Sun-Ken Rock, une œuvre radicale, totalement représentative de son auteur, pour le meilleur et le pire. Mais pour moi un titre qui se tient bien mieux, et qui exerce une plus grande force de fascination. Ultra violent, ultra sexualisé, ultra radical, je trouve quand même que Oku a réussi à en faire une œuvre unique, de par son univers, son ambiance et son ton, et surtout un objet réflexif très intéressant malgré tout. Au final, Gantz me semble très maitrisé dans son ensemble, mais surtout particulièrement marquant.


25. Fire Force de Atsushi Ohkubo

Fire Force

J’hésitais à déjà faire figurer Fire Force dans ce classement comme la série est toujours en cours, mais le fait est que je n’ai jamais eu la moindre déception avec ce nekketsu en 19 tomes, qu’il est surement celui que j’aime le plus en cours actuellement, que sa richesse et son intelligence narratives le placent vraiment au-dessus du lot, et que pourtant, bien qu’il ait une bonne fanbase, on n’en parle pas tant que ça. On va donc considérer qu’il est là surtout pour rappeler que c’est une valeur très sure, et qu’il a de très très bonnes chances de grimper dans mon classement d’ici sa conclusion (qui sera dans quelques années au moment où j’écris ces lignes).


24. Quartier Lointain, de Jiro Taniguchi

Quartier Lointain

Jiro Taniguchi est un artiste cher à mon cœur, puisqu’il est le premier mangaka dont je suis devenu fan, il y a de cela quelques années. J’avais lu Quartier Lointain alors que le manga n’était pas encore une passion, simplement parce que nous l’avions en médiathèque et que Guillermo Del Toro avait dit de cet auteur qu’il était un des plus grands conteurs d’histoire vivant (à l’époque il l’était encore…). Toujours est-il que Quartier Lointain est un manga qui m’a énormément touché, qui traite essentiellement de la notion de famille. Une oeuvre majeure dans la carrière de son auteur, et dans l’histoire du manga tout court.


23. Le Journal de mon père, de Jiro Taniguchi

Le Journal de mon père

Le deuxième chef d’oeuvre de Taniguchi aux côtés de Quartier Lointain, traitant également de la thématique de la famille. Il faudrait que je le relise, ne serait-ce que pour vous proposer un article dessus. C’est en tout cas un ouvrage magnifique sur la famille et le rapport que l’on peut avoir à son père, d’une grande justesse dans le traitement des émotions, comme toujours avec cet auteur majeur.


22. Tomie et Spirale de Junji Ito

Au moment où j’écris, nous approchons de la fin de l’année 2021, et je découvre depuis quelques mois Junji Ito, dont j’ai lu quatre titres : Sensor, Spirale, Le Journal des Chats, et Tomie. Et je dois bien avouer que si chacun de ces titres m’a particulièrement plu, c’est vraiment Spirale et Tomie qui m’ont retourné le plus. De ce fait, je me devais de trouver une petite place pour celui qu’on considère comme « le maitre de l’horreur », dont je compte bien continuer à découvrir l’œuvre tant il exerce une forme de fascination chez moi.


21. Happy !, de Naoki Urasawa

Happy

Au moment où j’écris, j’en suis au neuvième tome sur 15, mais ça me suffit déjà pour adorer cette série d’Urasawa. Le travail sur le personnage de Miyuki Umino me parle tout particulièrement, de par la résilience dont elle arrive à faire preuve malgré toutes les épreuves qu’elle doit traverser. Pour le reste, c’est du Urasawa, donc esthétiquement au top, avec une galerie impressionnante de personnages tous parfaitement écrits, et une structure narrative complexe, surtout pour un manga sportif.


20. A Silent Voice, de Yoshitoki Oima

A Silent Voice

J’ai dédié un article complet à ce manga qui m’a vraiment bouleversé de par le talent avec lequel il aborde ses thématiques (le harcèlement, le handicap, et surtout l’acceptation de soi). Je l’ai d’ailleurs relu récemment et les émotions ressenties sont toujours intactes. Je trouve qu’Oima a vraiment capté quelque chose avec les deux personnages principaux, Shoya et Shoko, qui transpirent d’humanité et de beauté.


19. Mujirushi : Le Signe des Rêves, de Naoki Urasawa

Le signe des rêves

Encore du Naoki Urasawa, mais en même temps, cet auteur est clairement en train de devenir mon préféré. J’adore tout chez lui, et Mujirushi ne déroge pas à la règle. C’est beau, intelligent, super dense bien que ce soit un one shot, bref, un vrai petit chef d’oeuvre qui mérite d’être mis en avant !


18. Le Chien Gardien d’étoiles, de Takashi Murakami

Le chien gardien d'étoiles

Une véritable pépite d’émotions et d’intelligence en deux tomes qui fonctionnent de façon indépendante. L’idée directrice de l’histoire est selon moi que les chiens apportent bien plus aux humains que ce que les humains peuvent leur apporter, et qu’ils nous aident à vivre. Étant totalement amoureux des chiens (et d’un en particulier), je ne peux qu’être bouleversé par ce manga, dont le premier volume est malheureusement épuisé en français, ce qui est d’autant plus dommage que Sarbacanne a fait un travail d’édition somptueux.


17. Dragon Ball, d’Akira Toriyama

Dragon Ball

Dragon Ball est et restera un manga particulier pour moi. Pendant de nombreuses années il a été le seul que j’ai lu, et que je relisais en boucle. Et il me suffisait largement tant il m’apportait tout ce que je voulais en terme de fiction. Mais au fil des ans et des découvertes, je suis bien obligé d’admettre qu’il y a aujourd’hui de plus en plus de titres qui me parlent davantage. Mais ce n’est pas grave en soi, on change tous. Dans tous les cas cette série gardera une place vraiment unique dans mon cœur, même si elle n’est plus ma préférée.


16. Naruto, de Masashi Kishimoto

Naruto

Naruto incarne pour moi la quintessence du shonen nekketsu, réemployant avec énormément de talent les codes du genre pour nous créer une aventure marquante. S’il y a des reproches que je pourrai faire par moments, il restera pour moi de ce manga un personnage principal formidable qui m’a marqué définitivement, toujours parfaitement développé et qui m’aura ému de nombreuses fois.


15. GTO, de Toru Fujisawa

Onizuka

GTO est un sacré morceau. Un des rares mangas que j’ai commencé à lire avant de m’intéresser à ce moyen d’expression. J’ai profité de la promotion que Pika avait fait sur l’édition des 20 ans de la série, où les 4 premiers tomes étaient à 3 euros chacun, et c’est largement suffisant pour tomber accro au style de l’auteur. Onizuka est surement parmi mes personnages les plus marquants, et l’humour de la série parmi les plus drôles que j’ai pu lire. Et en plus de tout ceci, le tout est surélevé par un discours des plus pertinents sur la société japonaise de son époque, les soucis du cadre scolaire et d’autres sujets passionnants. Un incontournable total, qui mérite d’être découvert et redécouvert !


14. Hikaru No Go, de Yumi Hotta et Takeshi Obata

Hikaru no Go

Un petit chef d’oeuvre sur l’importance que peut avoir une passion dans une vie et comment elle nous permet de se révéler à nous même et aux autres. Une série qui développe un duo principal très attachant, ainsi qu’un travail d’orfèvre sur l’écriture, la gestion du temps et des enjeux.


13. Beastars, de Paru Itagaki

Legoshi et Haru

La série en est à 14 tomes parus (sur 22), mais je la trouve déjà tellement brillante dans tout ce qu’elle propose qu’elle figure déjà dans les mangas que je préfère. Il est possible en fonction de comment les choses évoluent qu’elle monte ou descende cependant dans mon classement, mais je pense quand même qu’elle restera une lecture marquante dans mon parcours de mangavore !


12. L’Attaque des Titans, de Hajime Isayama

L'attaque des Titans

Un de mes mangas préférés pour de nombreuses raisons. Entre l’ambiance globale, la violence au service d’un propos radical (selon moi), l’esthétique d’Isayama, ô combien critiquée mais que j’adore et une écriture dingue, ce manga est pour moi un joyau qui ne faiblit jamais. On le retient beaucoup pour sa violence, pour les titans et pour les nombreux twists qui semblent devenus une marque de fabrique, mais je crois que c’est vraiment la grande richesse thématique et le travail sur l’Humanité avec un grand H que je retiens le plus (même s’il y a aussi le plaisir simple de voir des titans se démonter la tronche et au milieu des mecs faire des cabrioles de fou avec leurs dispositifs de manœuvre tridimentionnelle qui joue quand même).


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11. Fairy Tail, de Hiro Mashima

Ma relation avec Mashima a mis du temps à évoluer vers quelque chose qui, je dois l’admettre, est arrivé au niveau de l’obsession. J’avais découvert le mangaka avec Edens Zero, sa dernière série en date, que j’avais fini par abandonner rapidement, la faute à des tics d’écriture et de dessin qui m’énervaient.
J’ai quand même poussé la curiosité au point d’emprunter quelques tomes de Fairy Tail en médiathèque, souvent considéré comme un vilain petit canard du nekketsu, et je me suis surpris à beaucoup accrocher, jusqu’à finir par devenir carrément passionné par cette série. Si bien que j’ai repris Edens Zero une fois Fairy Tail terminé, et que mon avis a considérablement évolué.
Tous les points considérés comme des tares chez Mashima sont devenus des éléments constitutifs de son style que j’aime tout particulièrement, que ce soit le pouvoir de l’amitié, le fanservice à outrance, les deus ex machina, etc…
Fairy Tail est pour moi l’exemple parfait d’une série qui a créé une telle connivence avec ses fans qu’on lui pardonne beaucoup de choses, guidés par l’affect que nous sommes. Mais même au-delà de ça, la série regorge aussi de qualités, aussi bien dans l’esthétique que dans l’écriture, et qui est totalement en phase avec la volonté d’objet de pur divertissement que Mashima a voulu lui insuffler. C’est finalement une vision très noble du nekketsu que propose l’auteur, léger dans l’idée mais malgré tout fait avec beaucoup de sérieux.
Si bien que je peux sans souci admettre une certaine incompréhension de voir que je mets Fairy Tail au-dessus des autres nekketsu majeurs, mais en même temps, je ne peux nier que cette série a réussi à créer une connexion inédite avec moi.
Et puis c’est le seul manga dans lequel il y a Erza Scarlett !


10. Space Brothers, de Chuya Koyama

Space Brothers

On a tous déjà vécu ça, lire une série dont le sujet ne nous intéresse pas franchement de prime abord, mais qui arrive à nous happer grâce à une écriture magnifique, et nous aide finalement à nous y intéresser. C’est ce qui m’est arrivé avec Space Brothers, qui a réussi dès son premier tome à me faire vibrer, en particulier à travers ses personnages parfaitement écrits. C’est d’ailleurs le travail sur tous les personnages qui fait la sève et l’universalité de cette série (j’en ai fait un article visible ici), qui compte déjà plus de 30 tomes chez nous, et qui est clairement devenue une de mes préférées chez Pika, et une de mes préférées tout court !


9. Berserk, de Kentaro Miura

Berserk

Une grosse claque. Un monument de la fantasy à mes yeux et l’oeuvre d’un esthète formidable. J’ai le sentiment que chaque tome me fait aimer encore davantage cette série, qui pour moi atteint vraiment son plein potentiel après l’Éclipse (quand bien même ce qui précède est également brillant). Et Guts est surement un des personnages de manga qui m’aura le plus marqué.
(précisons que je suis en cours de relecture et qu’il y a quand même de très bonnes chances que la série gagne quelques places à la fin de celle-ci. Rendons hommage à Miura qui aura tout donné sur cette œuvre et s’en est allé trop tôt)


8. Monster / Pluto, de Naoki Urasawa

Je n’ai pas eu envie de distinguer les deux séries, je pense qu’il faudra une relecture de chacune pour décider de laquelle je préfère. Pluto est ma première découverte d’Urasawa, qui fut une claque. Claque qui s’est confirmée lorsque j’ai lu Monster. À chaque nouveau manga que je lis de cet auteur, je l’admire toujours un peu plus tant je trouve son talent incroyable. Ses histoires me touchent énormément, et je trouve qu’il arrive à capter avec un talent incroyable la profondeur de l’âme humaine. J’essaierai de proposer un article sur chacune des deux séries. Je finirai simplement en disant que Monster propose certainement une des introductions d’histoire les plus brillantes que j’ai vu tant son tome 1 happe d’emblée !


7. Family Compo, de Tsukasa Hojo

F.Compo

Mon Hojo préféré pour le moment (ce qui ne veut pas dire grand chose tant j’ai des lacunes pour ce qui est de la carrière de cet auteur). Une série qui a le bon goût de ne pas s’éterniser, et qui traite avec une grande intelligence de la transidentité, mais surtout de la question de la famille, qui est le vrai cœur de l’histoire comme le titre l’indique. On y retrouve énormément de chaleur humaine et d’émotions, et c’est surement ce qui m’a le plus touché. Un manga riche, intelligent, fin, d’une grande beauté et d’une grande force émotionnelle.


6. Billy Bat, de Naoki Urasawa

Billy Bat

Naoki Urasawa est mon manga préféré, compte tenu de la richesse de son oeuvre et de son style qui me parle tout particulièrement. Je n’ai pas encore lu l’intégralité de ses séries, mais pour le moment, Billy Bat est clairement celle qui m’a le plus fait exploser le cerveau. On y retrouve tout le style de l’auteur, avec son intrigue tortueuse aux nombreux personnages qui vont et viennent, un jeu constant sur la temporalité et en prime, une réflexion très intéressante sur la création en général et la bande dessinée en particulier.
En bref, un manga absolument extraordinaire qui propose une réflexion d’une grande puissance sur de nombreux sujets.


5. Hunter x Hunter, de Yoshihiro Togashi

Hunter

Alors que je l’avais mis en 14e de mon classement au départ, la lecture de l’arc des Kimera Ants a totalement bouleversé mon point de vue et Hunter X Hunter est depuis devenu mon nekketsu préféré tant il est jusqu’au boutiste. Sa profondeur est telle que pour le moment, je ne lui connais pas d’équivalent dans le genre (sauf si on range L’Attaque des Titans dans la catégorie des nekketsu). Et son adaptation animée fait partie des rares animes que je regarde alors que j’ai lu le manga d’origine (en général, comme je suis déçu par les adaptations, je me contente des mangas mais pour HxH, j’aime tellement avoir double dose que je fais les deux !).


4. Vinland Saga, de Makoto Yukimura

Thorfinn

J’ai écrit sur toute ma découverte du manga, vous pouvez donc voir l’évolution de mon rapport à cette série au fil des articles. Je l’ai dans un premier temps trouvé très bonne avec son arc « prologue », pour finalement en tomber totalement amoureux avec l’arc de la ferme de Ketil (les tomes 9 à 14), et depuis, la qualité de l’œuvre n’a pas faibli selon moi. Parmi les très nombreuses qualités du titre, je pense que tout le travail de l’auteur sur le personnage de Thorfinn et le profond message pacifiste et humaniste qu’il porte me touchent énormément.


3. Slam Dunk, de Takehiko Inoue

Slam Dunk

Alors que la série était déjà haute dans mon classement au fil de ma découverte de la Star Edition, c’est en concluant avec sa fin formidable (voir article ICI) que Slam Dunk entre définitivement au panthéon des mangas qui m’ont le plus bouleversé. Et ce faisant, Takehiko Inoue est surement devenu le mangaka dont le style me parle le plus, au point où il se paye le luxe d’avoir deux séries sur le podium (sur ses 3 disponibles en France). Mon affect très fort pour son œuvre vient en partie de l’esthétique de l’auteur, absolument prodigieuse à mes yeux (et qui n’a fait que s’améliorer dans cette série), mais aussi à un travail d’écriture des personnages d’une grande profondeur et d’une grande authenticité, conférant une tonalité émotionnelle et réflexive très forte à ses titres. Sakuragi en est d’ailleurs le parfait représentant, comme j’ai tenté de l’expliquer dans cet article.


2. Real, de Takehiko Inoue

Real

J’en ai parlé dans le cadre de Ma Mangathèque Idéale, mais cette série m’a totalement retourné de par la puissance émotionnelle qui s’en dégage (grandement liée au travail d’Inoue sur ses personnages), et m’a véritablement chamboulé. Elle fait partie désormais des œuvres qui contribuent à me définir en tant qu’individu et dans mon rapport au monde. Une oeuvre essentielle selon moi, que l’on s’intéresse ou non au manga !


1. Prisonnier Riku, de Shinobu Seguchi

Riku

Je pense que si vous me suivez régulièrement, cette première place ne doit pas trop vous étonner. J’en ai déjà beaucoup parlé, et je compte en parler encore plus. Prisonnier Riku est devenu mon manga préféré pour de nombreuses raisons, mais la principale est qu’aucun ne m’a autant touché et fait pleurer, et aucun n’a eu de telle résonance en moi, même si à vrai dire, Real n’en est vraiment pas loin du tout.

53 commentaires

  1. D’abord félicitations pour ton blog, c’est vrai que c’est chouette quand on arrive à partager comme ça !

    J’aime beaucoup ton top, il y a plusieurs titres qui font aussi parti de mes préférés comme Real, Vinland Saga, DragonBall, F.Compo, Monster/Pluto, Slam Dunk, l’Attaque des Titans, Berserk, les Taniguchi…
    Et d’autres que je souhaite découvrir/redécouvrir : Happy, Silent Voice, Le chien gardien d’étoiles
    C’est un top assez équilibré avec plein de jolies choses à découvrir 🙂

    J’ajouterai quelques shojo/josei dans le mien avec Complément affectif, Please save my earth, Basara, Mars, Fruits Basket
    Et aussi quelques shonen comme City Hunter, Touch et H2, Fly, FMA
    Et… Stop je m’arrête là parce que sinon je pourrais en remplir des pages ><

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  2. Concernant le fait que « Beastars » ne devrait pas non plus trop durer, cette déclaration de Paru me rappelle une interview dans laquelle elle pensait s’arrêter après le tome 20.

    Sauf que depuis, il n’y a rien eu de confirmer. Mais si toute cette histoire s’arrête après le tome 20, voire avant ou après un éventuel tome 30, cela fera quelque chose d’assez long à parcourir.

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    • J’ai vérifié et apparemment elle aurait dit que la fin était en approche. Et beaucoup en déduisent donc que ça devrait finir vers le tome 20.
      Si c’est le cas, ça nous laisse encore environ 2 ans avant d’en voir le bout en France, mais effectivement ce n’est que des suppositions à ce stade.

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      • Très bien vu. Cela fera également pas mal de travail en plus pour les scénaristes de l’anime puisque la saison 1 est finie *.

        * Je l’ai enchaînée d’un coup le jour de sa sortie sur Netflix, et depuis j’attends l’occasion de lire ton éventuel article à son sujet pour comparer ton avis au mien.

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  3. Un article fort sympathique afin de fêter tes 100 abonnés (d’ailleurs félicitations 🎉), j’aime beaucoup le principe évolutif de la chose, car après tout nos goûts ne sont pas immuables et une série peut finir par nous déplaire si elle devient trop commerciale par exemple.

    Par contre, et là tu vas halluciner, mais je me suis réellement demandée quel manga pouvait se trouver en première place ><

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    • Hé bien je pense que tu dois être la seule à s’être posé la question. J’ai l’impression de parler tellement souvent de Prisonnier Riku que cette première place serait une évidence pour tout le monde.
      Merci en tout cas pour les félicitations, et pour faire partie des habitué.es sur le blog !

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  4. Oh mais oui A silent voice ! Coup de cœur ultime !
    Beaucoup que je n’ai jamais lu, ni vu dans cette liste mais je me die aux classques que tu as mis pour penser que c’est aussi de la qualité !
    Bon courage à toi pour cette période !

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  5. hello , je m’abonne et je suis assez d’accord sur votre sélection « très chouette » l’article merci conseillant de nombreux clients de ma boutique https://feniksu.fr/ à Bruxelles je recommande de commencer des séries et je dois avouer que j’aime bien votre approche pour commencer bon continuation

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  6. Pour moi qui ai davantage vu d’animes que lu de mangas, il serait difficile de dire lesquels je préfère. Mais « City Hunter » étant mon premier manga lu, il entrerait dans l’une des premières places.

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    • J’ai un peu ça avec Dragon Ball. Mais en l’ayant relu récemment, je le ferai baisser dans le classement lors d’une mise à jour car par exemple dans le genre Hunter x Hunter et Naruto me plaisent désormais davantage.

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  7. Bonjour,

    Actuellement, je crée un blog et je souhaiterais savoir s’il y a des copyrights, des droits d’auteurs ou un dépôt de brevet à mettre en place.

    Merci d’avance pour votre réponse.

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    • Bonjour,

      Non, il n’y a rien de tout ça il me semble. Certains mettent des copyright ou des signatures sur les photos qu’ils prennent pour éviter qu’on les récupère. Mais en dehors de ça, tant qu’on cite les auteurs des ouvrages dont on parle, je pense que c’est bon.

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      • Me concernant, je serais bien incapable de faire un classement aussi long. (En partie pour des raisons de budget.) Mais je savais que la première place du tien reviendrait au même titre qu’avant.

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      • Oui, pour le premier il n’y avait pas beaucoup de suspense je pense 😄

        A mon avis ce sera compliqué de détrôner Prisonnier Riku et Real dans mon classement. Mais pas impossible qui sait.

        Personnellement, c’est surtout grâce aux médiathèques et aux partenariats que je peux découvrir beaucoup de mangas. C’est plus le temps qui manque pour lire tour ce que je voudrais. Avec toutes les médiathèques que je fréquente, je pense que j’en aurai pour au moins 5 ans pour lire tout ce qui m’intéresse dans leurs rayons… et au bout des 5 ans ils auront réussi à avoir plein d’autres séries de qualité, ce qui fait que je n’en verrai jamais le bout, mais ça fait partie du plaisir.

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  8. Félicitations de réussir à créer un tel panthéon (j’ai un mal fou à mener des classements.) Je partage totalement ton ressenti sur Urasawa. Là je me suis attaquée à Asadora et j’ai été scotchée dès le premier tome. C’est fou comme il peut créer des personnages qui t’accrochent direct. Et je me régale aussi avec la nouvelle édition de 20th Century Boys. Quartier Lointain, mazette ça me renvoie à l’époque du lycée. Je l’ai relu récemment : ce manga laisse une trace indélébile; c’est incroyable.

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