C’est très difficile d’écrire sur les œuvres qui nous ont bouleversé, en tout cas c’est comme ça que je le ressent. On a tellement envie de faire comprendre les émotions que l’on a eu tout en mettant le mieux en valeur les qualités de l’oeuvre, sans trop en dire non plus. Et finalement, on sait que nos mots ne seront jamais à la hauteur de la merveille que l’on a eu la chance de contempler. C’est exactement comme ça que je me sens vis-à-vis de Real de Takehiko Inoue, un manga formidable, exceptionnel, qui m’a bouleversé à chacun de ses tomes, de par sa force émotionnelle, son esthétique virtuose et sa grande richesse. Et comme si tout cela ne suffisait pas, le manga donne en prime une formidable leçon de vie. Je vais donc tenter de vous expliquer en quoi Real est un des plus beaux mangas que j’ai lu jusqu’à présent.
Slam Dunk 2 ?
Avant de voir de quoi il est question dans cette série, il convient de la resituer, notamment par rapport au parcours de son auteur. Ce qui me permet également de préciser que pour la première fois, je mets dans Ma Mangathèque Idéale un titre qui est encore en cours. Car comme pour Vagabond, son autre série en cours actuellement, Inoue a un rythme de publication compliqué, avec notamment une pause depuis plusieurs années (mais deux chapitres de Real ont été publiés en 2019, avec une possible continuité cette année). Ceci semble dû à la pression que l’auteur ressent vis-à-vis des lecteurs et lectrices, mais cela vient également surement du fait qu’Inoue est un artiste global et a des activités autres que le manga. Et comme en plus, il est totalement à l’abri du besoin grâce au triomphe de Slam Dunk (que ce soit à l’époque ou avec la réédition récente au Japon), il doit pouvoir travailler au rythme qu’il veut et faire des pauses longues s’il en a envie, d’autant plus qu’il fait partie des mangakas de légende, et je suppose qu’à ce titre, il peut se permettre des pauses pour revenir quand il en a envie (en tout cas c’est ce que j’imagine).
Quoi qu’il en soit, Real est un seinen prépublié dans le Young Jump depuis 2000 et compte à l’heure actuelle 14 tomes reliés sortis, aussi bien au Japon qu’en France. Cette série est donc publiée en même temps que Vagabond (débutée en 1999), et est un retour de l’auteur à ses premières amours, à savoir le manga de basket, cinq ans après la fin de Slam Dunk. Mais loin de n’être qu’un bête copié/collé opportuniste de Slam Dunk, ou une sorte de continuité de la première série, Real trouve sa propre voie et sa propre identité, malgré la présence de ce sport. Sur ce point, je trouve même les titres déjà très parlants : Slam Dunk, ça claque, c’est spectaculaire et fun, alors que Real est plus proche de la « vraie » vie et de ses personnages. Et surtout, ce n’est pas tant le basket que le handi-basket qui est au centre du manga, deux des trois personnages principaux étant en fauteuil roulant. Mais même voir ce manga par le prisme de l’handi-sport est encore selon moi incomplet et réducteur. De ce fait, si la parenté entre Real et Slam Dunk est évidente du fait de son auteur de et l’aura de sa première série, ce manga trace en réalité sa propre route et trouve une identité bien à lui, et finalement très différente de celle de Slam Dunk comme nous allons le voir.
Trois personnages qui tentent de s’en sortir
Un des éléments qui permet à Real de se distinguer de Slam Dunk vient notamment du travail sur ses personnages principaux. Nous avons ici affaire à trois figures très différentes, malgré un certain nombre de similitudes, qui se croiseront parfois au gré de l’évolution de leur histoire respective. Et ces trois personnages sont une des principales qualités du titre.
Nous avons d’abord Tomomi Nomiya, certainement mon préféré des trois. Il se distingue tout d’abord par le fait qu’il n’ait aucun handicap, et de ce fait, peut pratiquer un basket « classique » contrairement aux deux autres. Mais il a été responsable d’un accident qui a laissé une jeune fille en fauteuil roulant, et de ce fait, il se sent proche de la question. De plus, il est déscolarise du fait de son tempérament difficile, qui lui vaut également d’avoir des soucis pour avancer dans la vie. Il se raccroche malgré tout à ses petits boulots, et au basket, sa véritable passion qui l’aide à aller de l’avant. C’est d’ailleurs par le biais de ce sport qu’il fera la rencontre du second personnage principal de l’histoire, Kiyoharu Togawa.
La beauté de Nomiya vient en partie du fait qu’il soit une personne « normale », et donc faillible. Contrairement à beaucoup de mangas où les personnages semblent toujours aller de l’avant, Nomiya tâtonne, fait parfois marche arrière et régresse même, au point de rendre son évolution frustrante, mais d’autant plus authentique et poignante. De plus, Inoue a la bonne idée de dresser un parallèle entre la personne qu’il s’efforce de devenir, et son poste au basket. Car c’est un meneur de jeu, et il doit donc s’effacer en partie sur le terrain, pour aider les autres à briller. Pour cela, il doit aller vers ses équipier et les connaitre au mieux. Et ce parallèle entre le sport et la vie est filé à de nombreuses reprises dans le manga, contribuant à la force et à l’impact émotionnel de l’histoire.
Le second personnage majeur du manga est donc Kiyoharu Togawa. Jeune prodige du basket en fauteuil roulant, il s’est retrouvé à pratiquer ce sport suite à une maladie des os qui lui a fait perdre une de ses jambes. Il est très égoïste et surinvestit sa pratique, au point d’avoir des problèmes relationnels avec ses équipiers, qui ne voient pas forcément le basket de la même façon que lui. Si, lors de son introduction dans le récit, il pratique déjà depuis quelques temps, il n’en reste pas moins bloqué par sa difficulté d’accepter sa situation, lui qui était un grand athlète en devenir.
Son évolution passe surtout dans la façon dont son rapport à ses équipiers et aux autres en général va changer. Tout comme Nomiya, il comprend qu’il doit aussi penser à ceux qui l’entourent et qu’il ne peut pas rester solitaire et braqué comme il l’est, que ce soit sur le terrain ou en dehors.
Et le troisième personnage principal et Hisanobu Takahashi, ancien camarade de Nomiya, ainsi que coéquipier à l’époque où ils jouaient au basket au lycée. C’est une personne qui prend tout le monde de haut et qui traite tous les aspects de sa vie avec légèreté. Il va avoir un accident grave dans le premier tome qui le laissera paralysé du bas du corps. De ce fait, à ce stade, il aura passé la quasi-totalité des 14 tomes parus en hôpital, à tenter de surmonter sa nouvelle condition, notamment par le biais de la rééducation et de retrouvailles avec son père qu’il n’avait pas revu depuis des années.
Ce personnage étant celui qui découvre son handicap au jour le jour, c’est surement celui par le biais du quel on vit les moments les plus difficiles dans la série, car Inoue traite de façon frontale les différentes questions liées au handicap (que ce soit l’incontinence, la toilette, la rééducation, le rapport à ce nouveau corps…). D’autant plus que contrairement à Togawa dont le corps fonctionne en dépit de sa jambe absente, Hisanobu est extrêmement diminué. De ce fait, l’acceptation de sa condition prend énormément de temps, et l’évolution se fait à très petits pas. Cela pourrait être vu comme un autre point potentiellement frustrant, dans le sens où le personnage avance lentement dans le récit, mais cela fait encore une fois partie du côté « Réel » du manga, et est selon moi fondamental à sa réussite.
Ainsi, ces trois personnages principaux ont chacun des éléments qui les distinguent les uns des autres, tout en charriant malgré cela des idées similaires dans le rapport que l’on a à soi-même et aux autres.
Faire le point sur ce qu’on est, et avancer…
Si le handicap est une thématique très importante du récit, Inoue parvient à trouver une forme d’universalité dans les destins de ses personnages. Car finalement, au delà des corps meurtris, chacun des trois est amené à comprendre d’une façon ou d’une autre que pour avancer, il doit faire le point sur ce qu’il est, se regarder avec recul, et réfléchir à ce qu’il peut faire et ce qu’il souhaite faire. Et en cela, quelle que soit notre situation, je pense qu’il est possible de se projeter dans ces questionnements puisque nos vies évoluent toujours en fonction d’éléments extérieurs qu’on ne contrôle pas forcément, et qui amènent des changements chez nous. Ainsi, j’ai le sentiment que le manga nous fait comprendre qu’il est important de prendre le temps de se poser et de se demander ce qu’on peut faire et ce qu’on veut faire.
Nomiya souhaite être meilleur et devenir un véritable meneur de jeu, sur le terrain et dans la vie, Togawa cherche à avoir une place harmonieuse auprès de ses équipiers et de son entourage, tout en faisant évoluer son jeu et sa carrière. Et Hisanobu qui notait les gens en fonction de leur valeur (décidée arbitrairement par lui-même évidemment) prend conscience que son système d’évaluation des individus n’a pas de sens, en particulier au contact de ses camarades infirmes. Ainsi, chacun à sa façon tente de se reconstruire, de voir son potentiel réel et d’avancer en tenant compte de celui-ci.
Et comme je l’ai dit précédemment, avancer est long, et demande beaucoup de travail. On peut vouloir changer, devenir meilleur, mais ne pas forcément avoir la volonté de faire ce qu’il faut. On peut aussi essayer et se planter, et finalement régresser. Ou alors on peut évoluer, mais à petit pas. Tous ces aspects contribuent à donner à Real son rythme et son aspect authentique, et à en faire de ce fait sa valeur. Loin d’être un manga « lent », le récit trouve au contraire une dynamique qui sonne comme une évidence, avec des évolutions logiques et toujours en phase avec ce que sont les personnages. J’ai utilisé plusieurs fois le terme « frustrant », mais je tiens à être clair sur ce point, la frustration ne vient pas du rythme de lecture, d’une écriture qu’on prendrait en défaut ou quoi que ce soit d’autre. Elle naît du fait qu’au contraire, le manga arrive tellement parfaitement à capter la vérité de ces personnages qu’on peut être frustré qu’évoluer soit si difficile. Mais c’est justement une des grandes qualités du titre, sa capacité à être si vrai et authentique.
Et c’est en cela que je considère que Real est une série qui parle de la vie en règle générale, et pas seulement de sport et de handicap. Nomiya est d’ailleurs le personnage qui permet de bien ressentir ce point, étant traité à niveau égal par rapport aux deux autres alors qu’il ne souffre pas de handicap
Des gens qui avancent grâce aux autres
J’ai parlé exclusivement des trois personnages principaux, mais il est évident au fil du récit qu’une des thématiques importantes de Real et le rapport aux autres et comment on peut évoluer grâce aux autres, tout en les faisant également évoluer. Sur ce point, on peut revenir à la métaphore du meneur de jeu que Nomiya incarne : son objectif est de connaitre au mieux les autres afin de mettre toutes leurs forces en avant, et ce faisant, il finira par briller également. J’insiste bien sur ce point car il semble être l’idée directrice de l’oeuvre.
Ainsi, au-delà des trois personnages principaux, la série développe beaucoup de personnages secondaires tout aussi impeccablement écrits, quand bien même ils sont moins densément caractérisés et moins mis en avant. Mais c’est dans les relations qui se nouent avec ces personnages que nos trois protagonistes se définissent et évoluent. Sur ce point, de nombreuses rencontres ont une importance fondamentale pour les personnages au fil du récit, et je dois avertir qu’à partir d’ici, il peut y avoir des révélations importantes. Mieux vaut donc passer à la partie suivante si vous ne souhaitez pas vous gâcher la surprise.
Car les rencontres que font nos trois personnages principaux vont grandement les impacter, et ce jusque dans les derniers tomes disponibles. C’est particulièrement évident concernant Togawa et Hisanobu, qui vont réussir à avancer malgré leur handicap au contact d’autres personnes dans leur situation.
Togawa s’est en effet découvert une passion pour le handi-basket suite à sa rencontre avec un homme qui a également été amputé et qui s’est révélé par le biais de cette pratique. Ce dernier lui offre d’ailleurs son fauteuil sportif, que Togawa continuera à utiliser au fil des années, comme le symbole de ce qu’une personne extérieur peur nous apporter. Ainsi, on trouve une figure plus âgée, qui montre à un personnage en crise comment passer outre un traumatisme et accepter sa nouvelle condition. Cette idée selon laquelle on n’est jamais seul dans notre situation est fondamentale dans le récit. Inoue semble nous expliquer que quelles que soient les souffrances par lesquelles on passe, d’autres ont vécu les mêmes et peuvent nous aider.
Hisanobu se retrouve dans une situation similaire, sauf que contrairement à Togawa, cet aspect est davantage développé puisque toutes les phases de l’acceptation de sa condition, ainsi que l’évolution de sa rééducation nous sont montrées. De ce fait, nous voyons davantage de figures extérieures qui lui tendent la main, et qui mettent à mal sa vision des gens. Car Hisanobu a prit pour habitude de classer les gens avec des notes, se considérant comme un A quand il est valide, et étant dévasté de se voir en dessous d’un E lorsqu’il se retrouve handicapé. Mais ses fréquentations durant sa rééducation lui permettent de comprendre que ces catégorisations sont totalement arbitraires et n’ont finalement pas de sens, notamment en constatant que son camarade de chambre, qui serait un pur « raté » selon ses critères, s’avère bien plus performant que lui dans la rééducation. Et un troisième personnage se retrouve à leurs côtés dans l’épreuve de la rééducation et va encore accentuer cet aspect.
Et au-delà de ces personnages, tout le personnel hospitalier contribue à renforcer cet aspect, tout comme le père d’Hisanobu, personnage extrêmement important dans le récit. Il avait tourné le dos à sa famille depuis des années, et revient vers son fils pour le soutenir dans l’épreuve qu’il vit. Non seulement toute cette partie est très impactante émotionnellement, mais la relation qui se noue entre les deux personnages et l’écriture du père renforcent encore une fois la richesse du récit. Celui-ci représentant aussi un individu en crise qui a du à un moment de sa vie faire le point sur ce qu’il était et ce à quoi il aspirait, et ce nouvel événement l’amène encore à se demander ce qu’il souhaite faire. Encore une fois, Real nous explique qu’à tous les moments de notre vie, nous sommes amenés à nous questionner sur ce que l’on est, et sur ce que l’on peut faire.
Le basket et le handicap au cœur du manga malgré tout
Si je n’ai pas arrêté de dire que Real ne devait pas être réduit à un manga sportif ou à un manga sur le handicap, il faut quand même avouer que ce sont deux éléments importants de la série, qui doivent donc être évoqués, d’autant plus que, comme pour le reste du manga, ils sont traités avec un soucis de réalisme et d’authenticité impressionnant.
Comme dans Slam Dunk où Inoue se montre volontiers didactique lorsqu’il s’agit d’expliquer les règles du basket, il prend le temps de nous faire comprendre les subtilités du handi-basket. Ainsi, on découvre par exemple que les joueurs ont une note individuelle par rapport à leur motricité, en fonction de s’ils peuvent beaucoup bouger ou non, et qu’il y a un total à ne pas dépasser pour l’équipe. L’idée étant d’équilibrer les équipes par rapport à l’importance du handicap des différents joueurs. De la même façon, on a l’occasion de voir plus en détails comment sont les fauteuils spécifiquement dédiés au sport, ou d’autres détails particuliers concernant le handi-basket.
Et la question du handicap et de la rééducation bénéficie d’un traitement similaire. J’ai déjà évoqué l’approche frontale très éprouvante émotionnellement vis-à-vis de la découverte du handicap d’Hisanobu, mais on peut élargir cela au personnage de Togawa. On apprend par exemple dans le manga ce qu’est une « rotation » lorsque l’on ampute une jambe (pour faire simple, on refixe le pied à l’envers sur la base de la jambe, afin de pouvoir mettre une prothèse articulée qui permettra donc de marcher à peu près normalement).
Et dans le cas du basket comme dans celui du handicap, les deux éléments permettent à Inoue de montrer une nouvelle fois sa virtuosité visuelle et son sens de la mise en scène et de la composition, offrant une quantité impressionnante de planches marquantes au fil des volumes. Et pas seulement dans les moments sportifs, puisque chaque élément du récit est l’occasion pour le Maître de nous imprimer la rétine avec des images magnifiques. De plus, son esthétique alliée à son écriture sans faille permet de très nombreux moments d’émotions pures, d’autant plus que la nature de l’histoire est propice aux séquences poignantes.
En définitive, une lecture dont on ne sort pas indemne
C’est pour toutes ces raisons que Real s’impose pour moi comme un chef d’oeuvre absolu, une oeuvre absolument bouleversante que je porterai en moi et qui m’accompagnera, que ce soit au gré des relectures (qui seront forcément nombreuses) ou simplement dans le souvenir indélébile que la série va me laisser. Comme je l’ai dit en introduction, on est ici face à une oeuvre tellement puissante que les mots pour décrire l’intensité de l’expérience vécue sont difficiles à trouver. J’espère quand même avoir réussi à vous donner envie de vous intéresser à ce manga si fort, si profondément émouvant, si dur parfois mais si authentique dans les émotions qu’il transmet.
Je pense que l’on recherche dans les œuvres de l’esprit des réponses à des questionnements profonds que l’on porte en nous, sur ce que l’on est, sur ce à quoi on aspire. Sur ce point, Real est une véritable leçon de vie pour moi, et un manga comme j’aimerai en lire plus. Le genre d’oeuvre qui nous fait nous sentir différent après l’avoir lue, et qui nous donne envie de devenir meilleur et d’aller de l’avant, quoi qu’il arrive. Une oeuvre essentielle.
Encore une fois tu parles très joliment et avec force d’un titre que j’aime beaucoup aussi et que j’aimerais trouver le temps de relire pour mieux en profiter (tout comme Vagabond) 😀
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Je t’avoue que je risque de le trouver le temps pour relire le manga quand le tome 15 sortira (cette année j’espère).
Concernant Vagabond, ils ont 14 tomes dans une des médiathèques que je fréquente, j’ai réservé les 12 premiers !
Merci beaucoup pour ton commentaire en tout cas, ça me touche d’autant plus que ce manga me tient vraiment à cœur !
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Waouh, merci pour ton article surpuissant ! (oui, ça m’a émue) Je ne connaissais « Real » que de nom, je pensais que c’était une sorte de deuxième « Slam Dunk », mais alors pas du tout ! (je ne pensais pas que c’était encore en cours, par contre…)
En plus, le sujet du handicap m’intéresse beaucoup. (Hisanobu, même si son personnage peut sembler classique, son évolution m’intéresse)
Et c’est vrai que l’auteur dessine vraiment très bien !
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Tu verras si tu t’y mets, c’est vraiment formidable ! C’est un manga qui m’a bouleversé à chaque tome et pour moi à vraiment quelque chose d’unique, comme tous les chefs d’oeuvre.
Merci beaucoup en tour cas pour ton commentaire qui me touche beaucoup !
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Je t’ai vu t’enthousiasmer pour ce manga sur Twitter et ça m’a donné envie de lire ton avis alors que, de base, ce manga ne me tentait pas du tout. Le sport n’est vraiment pas un thème qui m’attire. J’avais envie de découvrir cet auteur depuis un moment mais c’est plus Vagabond qui me faisait de l’œil (pour l’histoire et la beauté du dessin)
Maintenant que j’ai fini de lire ton article, je n’ai qu’une envie : me précipiter dans une librairie pour commencer ce manga ! La psychologie des personnages, la profondeur du thème, les émotions, le style,… tu m’as convaincue.
Bravo pour cet article, tu as parfaitement retranscrit ton amour pour l’œuvre ! ^^
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Merci beaucoup pour ton commentaire qui me touche vraiment !
Ne t’en fais pas concernant le fait que ce soit un manga sportif, moi non plus le sport ce n’est pas mon truc, mais le manga a tellement plus à offrir que simplement du sport. Le handicap et la vie au sens large sont des thèmes encore plus importants.
J’espère qu’il te procurera autant d’émotions qu’à moi en tout cas !
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Ton article est très bien rédigé, et il est très clair. Je n’ai pas lu Slam Dunk, mais je connais plus ou moins. En tout cas, tu m’as conquise pour lire Real.
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J’adore les deux séries, qui ont une approche très différente. Mais Real garde ma préférence.
Merci à toi pour ce commentaire 🙏
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Le plus difficile au handibasket, c’est que les joueurs ne peuvent pas dribbler en continu. Car ils doivent également pousser le fauteuil avec les mains.
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Ayant fait du basket pendant plusieurs années, je n’imagine pas à quel point ça doit en effet être compliqué. Ça et le fait d’être assis, pour shooter ça change tout je pense.
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[…] deux mangas que je mets au dessus de tout le reste, qui sont Prisonnier Riku de Shinobu Seguchi et Real de Takehiko Inoue. Dans les deux, on retrouve une portée humaniste forte et un travail sur les […]
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