Gohan – le saiyen qui n’était pas un guerrier

GohanLes fans de Dragon Ball le savent pertinemment, si on aime souvent réduire le manga à une succession de combats et de power up venus de nulle part, la réalité est toute autre et la série recèle en réalité une très grande richesse narrative et symbolique. Celle-ci passant selon moi en grande partie par ses personnages et leurs développements. Car si Toriyama a toujours conservé des intrigues simples, il développe au fil de son récit un réseau relationnel très dense, et de nombreux personnages ont une évolution encore aujourd’hui remarquable et dont beaucoup feraient bien de s’inspirer. De Goku à Piccolo en passant par Vegeta et Satan, la série ne manque pas de portraits de personnages édifiants et riches de sens. Aujourd’hui, nous allons aborder l’un d’entre eux et voir la symbolique qu’il charrie, avec le cas de Gohan, le fils de notre héros, et personnage aussi remarquable que critiqué.

En effet, le fils du héros est un personnage qui polarise un peu les fans, et est souvent critiqué du fait qu’il a eu pendant un temps le potentiel pour devenir le plus puissant des guerriers du manga, et qu’il finisse finalement par choisir une autre voie. Mais c’est justement ce que je trouve intéressant chez lui, d’une part pour la sensibilité toute particulière qu’il dégage, mais aussi pour le fait qu’il remette en question le schéma classique de course à la puissance de tout bon héros du genre. Voyons tout cela en détails !

Un métis saiyen-terrien qui n’est pas intéressé par le combat

Lorsque l’on rencontre Gohan (c’est dur de ne pas écrire Sangohan, j’avoue), on a eu droit à une petite ellipse où on découvre donc que Goku et Chichi ont eu un fils, qui a interdiction de partager les saines activités de son père (se battre), et qui s’intéresse à des occupations plus intellectuelles, encouragé par sa mère. On le rencontre alors qu’on découvre dans le même temps l’existence des saiyen, la race extra-terrestre à laquelle appartient Goku, et donc son fils pour moitié.

C’est un élément important car Toriyama met beaucoup en avant le fait que les saiyen soient par nature une race guerrière et agressive, expliquant notamment une certaine propension à aimer la bagarre chez Goku, mais aussi une forme d’agressivité qu’il peut avoir en lui. Agressivité qui est pondérée cependant par son éducation terrienne, qui lui a appris notamment une certaine empathie qui le distinguera grandement de Vegeta par la suite.

De son côté, Gohan a hérité de son père un potentiel de combattant important, surement le plus grand parmi les saiyen comme on l’apprendra vite, mais dans le même temps a une grande aversion pour la violence. On le comprend dès l’affrontement contre Radditz, où il dévoile une puissance largement supérieure à celle de son père, et même à celle de leur adversaire (en faisant à ce stade le personnage le plus puissant que l’on ait rencontré dans le manga). Mais dans le même temps, cette puissance ne se révèle que sous le coup d’une émotion très forte (ici, liée au fait que son père est en train de se faire massacrer).

C’est la raison pour laquelle Piccolo va le prendre sous son aile pendant l’année où Goku est mort et s’entraine avec maitre Kaio. Une année fondamentale dans le développement du jeune garçon et de Piccolo, puisque c’est durant cette intervalle que celui qui est jusque là considéré comme un démon va finalement devenir quelqu’un de bon en créant un lien extrêmement important avec le fils de son rival.

Les débuts de la relation Gohan/Piccolo

J’insiste sur l’importance de cette relation, car elle est un pivot à la fois dans le développement des deux, mais aussi dans celui du rapport triangulaire entre Goku, Gohan et Piccolo, ce dernier devenant clairement la figure paternelle de substitution du jeune garçon. Cet élément est symbolisé de façon évidente par le fait que Gohan porte la même tenue que Piccolo, et non la tenue orange iconique de son père.

Comme je l’ai dit, Piccolo s’occupe de Gohan durant l’année où Goku est mort, et où tout le monde s’entraine afin d’accueillir les saiyen (qui leur démonteront copieusement la face). Une éducation à la dure comme on aime, où c’est marche ou crève au sens propre, et pendant laquelle Piccolo fait mine d’avoir un plan machiavélique en mode « j’en ferai mon démon laquais et on fumera son père après avoir dégommé les saiyen, rira bien qui rira le dernier ! ».

Sauf que les choses ne se passent pas vraiment comme ça, puisque Piccolo se prend un peu trop d’affection pour le petit, au point de se sacrifier afin de le sauver face à Nappa, dans ce qui reste à mes yeux la plus belle scène de Dragon Ball. Un pivot dramatique important d’une part car à ce stade, on pensait encore que Piccolo était un peu une enflure (il hésite pas à envoyer chier vertement le pauvre gosse de 5 ans qui a eu le malheur de simplement flipper face au monstre de puissance qu’est Nappa), mais aussi car ce moment représente une évolution majeure pour Piccolo.

Piccolo sacrifice

En effet, si avant, on pouvait encore avoir un doute sur le fait que le personnage était passé du bon côté, ce sacrifice rend la chose évidente, et confirme pour de bon l’importance de la relation entre le namek et l’enfant. On comprend ici que l’affection de Piccolo pour Gohan est vraiment de l’ordre d’un amour paternel, le personnage étant clairement devenu la figure d’attachement principale pour l’enfant aux côtés de son père biologique (désolé pour Chichi, quasiment absente du récit).

Et encore une fois, suite à cet événement, Gohan a une réaction émotionnelle forte qui augmente considérablement sa puissance le temps d’une attaque. C’est pour moi un élément très important concernant la caractérisation du personnage, car s’il n’a pas le monopole de la sensibilité (même Vegeta finit par avoir une réaction de ce genre face à Cell), c’est chez lui que cet aspect est le plus prononcé. Car si Goku devient Super-saiyen pour la première fois suite à la mort de Krilin, ce rapport entre la puissance et la sensibilité ne me semble pas totalement constitutif du personnage, contrairement à Gohan qui est véritablement caractérisé par cet aspect tout du long, de son premier combat face à Radditz à l’affrontement contre Cell qui représente le moment du passage de flambeau symbolique (on y reviendra).

Quoi qu’il en soit, les éléments les plus importants de sa caractérisation sont déjà présent : c’est un enfant au potentiel de guerrier exceptionnel (probablement plus important que celui de son père), qui a une relation particulière à Piccolo, et qui n’aime pas se battre mais y est contraint. Dans l’arc de Namek, il sera central aux côtés de Krilin et Vegeta, mais n’aura pas forcément d’évolution notable sur ces points. Il va gagner clairement en maturité (même si en terme d’âge, il faut faire un gros effort de suspension d’incrédulité, puisque sur Namek, il n’a pas encore 6 ans), mais c’est véritablement dans l’arc de Cell que le personnage atteindra selon moi son plein potentiel narratif et symbolique.

Reprendre le flambeau de son père ?

En effet, un des éléments thématiques importants concernant les héros dans l’arc Cell est celui de la paternité, puisque les seuls personnages en mesure de faire face à l’ennemi sont les saiyen, qui fonctionnent en deux binômes père/fils : Vegeta et Trunks, ainsi que Goku et Gohan. Ceci permet de nourrir la caractérisation et l’évolution de chacun des personnages. Et au milieu de ceci, Piccolo a également une certaine importance, d’une part car le personnage a aussi ses propres enjeux (refaire un avec Dieu pour augmenter sa puissance notamment), et se caractérisera par son opposition à Goku vis-à-vis de Gohan, d’où l’importance de la relation entre le namek et l’enfant. Précisons également qu’à ce stade, le jeune garçon a 10 ans, et approche donc de l’adolescence.

L’idée au cœur de l’arc est donc le rapport entre parent et enfant, et surtout, le fait que les enfants n’aspirent pas nécessairement aux mêmes choses que leurs parents. En effet, Trunks est un personnage globalement en opposition par rapport à son père qu’il ne connait quasiment pas. Alors que Vegeta aime se battre contre plus fort possible, le fils qui a connu un futur sombre se bat surtout pour préserver la paix.

Goku et Gohan ont une relation plus saine en apparence, mais qui a quand même quelques problèmes. Petit aparté : la communauté manga s’amuse souvent à se demander qui sont les pires pères dans les shonen, et Goku est souvent cité. Je trouve personnellement que c’est un peu abusif (même si on va lui faire pas mal de reproches) de le mettre au-dessus du père de Gon de Hunter X Hunter par exemple en tant que père. Mais nous allons voir de quoi il en retourne !

La relation entre le héros et son fils sera en effet centrale, puisque Goku va rapidement voir en Gohan le potentiel de devenir encore plus fort que lui. C’est pour cela qu’il va tenir à passer un an dans la salle de l’esprit et du temps avec lui, afin de l’entrainer pour faire ressortir son potentiel. J’y vois ici quelque chose d’assez beau, car il s’agit de mettre en avant l’idée qu’un parent peut avoir une foi en son enfant telle qu’il le pense capable d’aller plus loin que lui, quand bien même le parent en question est un peu le meilleur dans son domaine. Certes, cet aspect est vu par le prisme des codes du shonen de bagarre, mais quand même, cela fonctionne bien.

Là où cela va devenir plus compliqué, ce sera dans la tension entre ce à quoi Goku aspire pour son fils, et ce que Gohan veut réellement. Cet aspect apparaitra de façon évidente durant l’affrontement contre Cell.

En effet, ce dernier décide de mettre en place un tournoi, le Cell Game, afin d’affronter les guerriers les plus puissants de la Terre. Il va alors se battre contre Goku dans un affrontement en apparence serré, mais durant lequel le héros se fatigue beaucoup plus vite que son adversaire. Il décide donc d’abandonner, et on comprend qu’il ne souhaitait en réalité que tester Cell (et surement que l’affronter le démangeait un peu, puisque le plus grand plaisir de Goku dans la vie reste de se battre contre les adversaires les plus forts possible).

Ayant pu jauger son adversaire, il part confiant et demande à son fils de s’en occupé, persuadé que Gohan est plus puissant que lui et que Cell. Or, si la confiance en les capacités de son enfant est une belle chose en soi, là je mets quand même un gros carton rouge à Goku, car c’est franchement pas cool d’envoyer son fils se faire marrave par celui qui est vraisemblablement le plus puissant de l’univers. Mais comme si ça ne suffisait pas, Goku décide de donner un senzu à Cell (les fameux haricots magiques qui soignent toutes les blessures), parce que l’avenir de la Terre c’est important, mais faudrait quand même pas tricher !

Sympa le daron donc, qui met l’honneur au premier plan, avant même le fait de donner à son fils un avantage pour pas qu’il déguste trop copieusement.

Qu’à cela ne tienne, Gohan est donc envoyé au casse-pipe. Problème, le jeune garçon n’aime pas franchement se battre, et ne veut donc pas donner tout ce qu’il a. Il va donc déguster quelque peu, entrainant un conflit entre Goku et Piccolo. En effet, le papa un peu à l’ouest reste confiant, même si son fils est en train de prendre cher, et son ami namek essaie de lui ouvrir les yeux afin de lui faire comprendre que son fils n’est pas comme lui, et qu’il n’aime pas se battre.

C’est un moment très important selon moi, car c’est vraiment là qu’on remarque que Piccolo est celui qui a le mieux compris qui était Gohan, et qui respecte le plus ce à quoi cet enfant aspire, contrairement à son père qui était trop obsédé par le fait d’avoir un fils comme lui. Sauf que c’est un peu tard pour comprendre, et Cell s’amuse à donner naissance à des « Cell Jr » histoire qu’ils défoncent toute la bande, dans l’espoir de mettre Gohan en colère.

Gohan C16

Et si tout ça fait déjà son petit effet, c’est véritablement lorsque la tête de C16 (oui, c’est un androïde donc ça passe qu’il ait plus de corps) lui expliquera que même si on n’aime pas se battre, ce n’est pas un mal de le faire si c’est pour protéger les autres. Et avant de mourir pour de bon détruit par Cell, il demandera à l’enfant de protéger la nature et les animaux qu’il aime tant. Cela sera le déclic définitif qui permettra à l’enfant de vraiment déployer toute sa puissance.

Kamehameha

C’est quelque chose de très important pour moi dans la caractérisation du personnage. En dehors de la réaction émotionnelle dont j’ai déjà parlé précédemment, j’y vois surtout le point culminant du personnage qui devient le plus puissant et le sauveur de l’humanité à la fois parce qu’il en est le seul capable et parce qu’il y est contraint. Ce qui est selon moi très différent de Goku et Vegeta qui aiment se battre et recherchent les adversaires les plus puissants possibles (pour le fun pour l’un, et pour les écraser et prouver sa supériorité pour l’autre).

Au contraire, Gohan devient le plus puissant parce qu’il en a la capacité et que c’est ce qu’on attend de lui, mais ce n’est pas ce à quoi il aspire. D’où une évolution par la suite qui a agacé une partie du lectorat, mais qui est selon moi totalement cohérente avec le personnage.

Que faire après la paix ?

Personnellement, je n’aime vraiment pas le dernier arc de Dragon Ball. Je trouve qu’on ressent vraiment que Toriyama en a marre et qu’il ne fait plus beaucoup d’efforts. Il y a quelques fulgurances, mais je trouve qu’on est face à un arc pas très intéressant, avec quelques persos qui m’insupportent (Majin Buu, Goten et Trunks en tête), et où l’esthétique globale est largement en dessous de ce à quoi l’auteur nous avait habitués.

Et c’est d’autant plus dommage que je trouve qu’il commençait de façon très intéressante, notamment en se centrant sur la vie quotidienne de Gohan en temps de paix, et le décalage entre lui et ses camarades pelés de base. En le montrant jeune étudiant, on le voit à sa place (même si il dénote) dans un monde normal. La justice le démange quand même un peu, d’où le fait qu’il se crée une identité secrète de héros qui fait un peu pitié (un gros ressors comique du début de l’arc), mais bien vite, des enjeux classiques de gros méchant qui veut détruire la Terre reviennent, et le personnage se retrouve malmené.

Le fait qu’on se moque du fait qu’il ait vraisemblablement régressé d’un point de vue martial, alors que Goku et Vegeta aient encore monté en puissance, n’est pas un souci en soi, d’autant plus que l’idée est en phase avec le personnage. C’est plus toute la sous-intrigue le concernant, avec la pseudo-Excalibur qui au final ne sert à rien qui m’embête. Comme si Toriyama se sentait obligé de conserver le personnage dans une histoire à laquelle il ne semble plus appartenir.

Car pour moi, Gohan était arrivé à la fin de son parcours de personnage lorsqu’il a vaincu Cell, et le voir mener une vie normale était la continuité logique. Et je pense que, sur ce point, il aurait donc mieux valu lui ménager une sortie convenable plutôt que l’insérer au forceps dans le reste de l’arc. Mais l’un dans l’autre, il reste cohérent avec le développement qu’il a eu jusque là, car le fait qu’il décide de s’impliquer dans le conflit parait malgré tout logique.

Mais du coup, quel est le problème avec Gohan ?

Question légitime, car au fil des années, les débats et échanges autour de la série sont un peu toujours les mêmes, et la question du potentiel gâché de Gohan selon certains fait partie de celles qui reviennent souvent. Me concernant, je ne souscris pas du tout à cette remarque, qui me semble venir souvent d’une vision du genre axée autour de la question de la course à la puissance. Un élément qui est de toute façon induit par les mangas en eux-mêmes, mettant souvent cet aspect au centre.

Dans Dragon Ball, le simple fait d’avoir créé un appareil permettant de quantifier la puissance de chaque combattant invite à hiérarchiser et comparer les personnages sur cet aspect. De même, la spécificité des saiyen, le fait qu’ils gagnent en puissance à chaque combat, en particulier si celui-ci est très difficile, est un fonctionnement qui fait très RPG mais met en plus la course à la puissance au cœur des débats. Et plus simplement, un des codes du genre est aussi d’affronter toujours plus fort, avec les classiques entrainements pour rester à niveau.

De ce fait, je pourrais d’une certaine façon comprendre la frustration de voir le personnage le plus puissant finalement renoncer à la bagarre et ne devenir qu’un second couteau dans le dernier arc de la série. Cependant, je trouve que c’est un des éléments intéressants du personnage, qui permet de remettre en question ce code établi de la montée constante en puissance.

On l’a déjà vu, l’aversion de Gohan pour la bagarre et la violence est déjà assez fort d’un point de vue narratif et symbolique, tout comme la source émotionnelle de son potentiel. Mais pour aller au bout de cette logique, il fallait bien que le personnage décide d’arrêter de se battre quand il n’y est plus contraint. Cela le rend plus cohérent et consistant, mais aussi plus normal par rapport aux autres.

Et surtout, cela le rend porteur de sens. Car s’il avait été un guerrier comme les autres, mais simplement plus fort, ça n’aurait pas été spécialement remarquable. Ici, Gohan porte des questionnements intéressants sur la distinction entre nature et culture (le fait qu’il soit un combattant par nature, mais que son éducation sensible fait qu’il n’aime pas ça), sur le rapport filial via le fait qu’il finisse par s’émanciper de ce que son père a souhaité qu’il devienne pour trouver sa propre voie, et sur la sensibilité exacerbée également. En résulte un personnage souvent malaimé du fait qu’il ait décidé de s’émanciper des carcans du genre. Mais ce point est justement ce qui en fait à mes yeux un personnage si riche et si intéressant.

27 commentaires

  1. J’avoue que je n’ai jamais lu Dragon Ball, je regardais à la télé quand ça passait étant enfant et si j’aimais bien, je trouvais que ça racontait toujours la même chose et que ça se réduisait à une quête de puissance. Du coup ton article m’a beaucoup intéressé car je n’avais jamais pas réfléchir sur Gohan, ce qu’il représente et la façon dont les relations familiales sont décrites dans ce manga. Bref merci pour ça du coup 😊

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    • Dragon Ball a énormément ce côté quête de puissance (le but du héros est quand même de se battre avec les adversaires les plus fort possible, et accessoirement sauver le monde), surtout dans sa 2e moitié. Ça crée une structure en effet très répétitive, mais pour moi c’est vraiment par le biais des personnages que Toriyama arrive à proposer quelque chose de vraiment riche et intéressant.

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      • Honnêtement la richesse des personnages m’avait totalement échappé à l’époque. Pour moi, ça racontait l’histoire d’un groupe de mecs qui adore se bastonner et qui donc affronte les pires adversaires… Et voilà, point final. Je n’ai jamais cherché plus loin et je ne pense pas que ça me plairait de le faire aujourd’hui. Du coup je trouve ça d’autant plus intéressant de constater que je me suis trompée et de lire une analyse détaillée sur une partie de ce sujet ^^

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  2. J’ai toujours bien aimé Gohan, même si à l’époque j’avais eu un peu de mal avec son traitement et le fait de passer à un combattant comme celui contre Cell à celui qu’on connaît actuellement. Bon j’avoue qu’à l’époque, je ne voyais que la bagarre et moins le traitement du personnage en soit.

    Piccolo à toujours été pour moi un meilleur père que Goku et qu’il fait plus office d’image paternelle que le célèbre guerrier. Mais avec le recul, je pense que c’est une suite logique à Gohan, il est quand même mi-humain, mi-saiyan et du coup cet instinct de combat, il l’a moins que son père ou Végéta. Et c’est tout à son honneur, car il casse un peu l’image du gars qui cherche que la baston. Et en vrai, c’est le seul qui réussi vraiment une vie famille, sa petite femme, son enfant et un petit boulot.

    Par contre Cell n’était pas le plus fort de l’univers, c’est Zeno ! Tu n’as pas lu DBS gros ? 😛

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  3. Aaaah je vois que la conversation sur Gohan sur Twitter t’as donné envie d’en faire un article. Et bien, tu as eu tout a fait raison. Le gros problèmes des fans ou amateurs de Shonen (de baston surtout), c’est qu’ils ne voient pas au delà de ça. Ce qu’ils veulent en général, c’est de puissants guerriers et de la bonne bastonnade. Si on fait des analyses, on va nous sortir que c’est de la branlette intellectuelle. Ouais je les réduis à ça mais avec le temps, c’est ce que je constate au fond. Bref !

    Moi aussi, je me suis souvent dit « mais pourquoi Gohan tu te ramollis ?! » mais c’est tout à fait logique si on le connait bien et surtout, si on l’a compris. Et tan mieux même si ça peut nous énerver. Pourquoi combattrait sous la contrainte et de le faire pour faire plaisir aux fans ? Ca serait du très mauvais fan service au final.

    C’est plus toute la sous-intrigue le concernant, avec la pseudo-Excalibur qui au final ne sert à rien qui m’embête. Comme si Toriyama se sentait obligé de conserver le personnage dans une histoire à laquelle il ne semble plus appartenir.
    _______
    Mais oui, toute une sous-intrigue pour rien du tout. Je n’ai jamais compris pourquoi Toriyama a eu cette idée de l’inclure…

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    • Pour l’anecdote, la conversation m’a surtout fait reprendre l’idée, car j’avais écrit l’introduction de l’article en juin 2021 😅

      Pour cette sous-intrigue, j’ai vraiment le sentiment que c’était pour donner au personnage un arc rien qu’à lui dans ce dernier arc, sauf qu’en effet, il ne sert absolument à rien au final (on peut éventuellement trouver cette péripétie marrante mais ça va pas plus loin).

      Je pense que l’obsession de la bagarre et de la puissance vient aussi de la façon dont ces mangas sont écrits, ce qui peut parfois être dommage quand on en parle, en effet.

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      • Ah oui quand même ! La conversation a tout de même servie x)

        Oui elle était drôle mais vraiment dispensable dans le fond. Dommage quoi.

        C’est ça mais bon, quand on voit certains sur Twitter par exemple, ça ne vaut pas la peine de parler avec eux

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  4. Je suis d’accord avec toi, l’évolution de Gohan est parfaitement logique du début à la fin et ma seule frustration concernant le personnage est que le passage de flambeau (un élément que j’aime particulièrement dans les oeuvres) est temporaire. A la première grosse menace, Goku revient et d’héritier Gohan passe au rang de sidekick tout juste plus fort et intelligent que Krillin, Piccolo et les autres car les vrais héros de la licence, ceux que les fans veulent, seront toujours Goku et Vegeta. La seule façon pour que Gohan garde son aura de sauveur aurait été d’arrêter le manga après l’arc Cell et là peut-être que tout le monde aurait été content 😀

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    • C’est pas faux du tout ce que tu dis. Après je n’au pas encore vu ou lu DBS mais peut-être que Toriyama avait encore des choses à exploiter, je ne sais pas. Enfin, j’en ai pas eu l’impression une fois avoir fini Dragon Ball en fait.
      Ah justement en parlant de Krilin, c’est vraiment dommage que Toriyama l’ai mi sur le banc de touche par la suite. Je pense qu’il y avait quand même moyen d’en faire quelque chose mais bon, comme tu l’as dit, les fans veulent toujours plus du Goku et du Vegeta ^^’.

      Aimé par 2 personnes

      • J’ai vu et je lis DBS… Il y a 2-3 idées sympas mais globalement il donne ce que veulent les fans, des transformations et des combats toujours plus over the top en oubliant toute évolution ou écriture de ses personnages.
        Le « problème » de Krilin est qu’il n’est qu’un humain face à des monstres de puissance, les menaces actuelles sont bien trop grandes pour lui. Pourtant il arrive à avoir ses petits moments de baston/gloire face aux hommes de main des grands méchants. C’est beau quand on voit qu’à côté de ça l’auteur de DBS ne sait pas quoi faire de Goten et Trunks ^^’

        Aimé par 2 personnes

      • Ouais c’est ce que je redoute un peu si je m’y met à DBS… Et à la vue des ressenti des autres aussi, ça donne pas franchement envie alors que j’adore Dragon Ball. S’il y avait d’autre choses à exploiter, ouais pourquoi pas, mais s’il y a une absence d’évolution et d’écriture, y a pas trop d’intérêt. Je dis ça, c’est mon impression mais quand je m’y mettrais, je verrais ce que j’en penserais.

        Ouais voilà mais on a quand même droit à des moments avec lui et ça fait plaisir. Ca change des gros mastodontes.
        Ah mais Goten et Trunks c’est nawak ?

        Aimé par 1 personne

      • Perso, je lis DBS un peu par nostalgie de l’univers et curiosité pour avoir de l’inédit sur une licence que je suis depuis gamin.

        Goten et Trunks sont souvent mis de côté pendant les arcs importants car pas assez matures pour affronter les différentes menaces, c’est presque un running gag à ce niveau. C’est logique de voir des adultes essayer de protéger les gamins de ces combats mais c’est ça aussi qui est bizarre car dans Dragon Ball, Goku et Vegeta n’hésitaient jamais à envoyer leurs gosses à la baston XD

        Aimé par 1 personne

      • Pour le coup, je crois qu’avec les saiyen, tous les humains se retrouvent trop faibles pour vraiment être utiles. Piccolo a pu faire un peu illusion en tant que Namek (revenir plus fort pour mieux se faire dégommer 🤣).

        Mais au moins Krilin finit avec C18, c’est peut être lui le grand vainqueur au final 😅

        Aimé par 2 personnes

      • C’est exactement ce que je me dis. Avec comme seul enjeu de se battre à la cool comme dans les deux premiers tournois de la série, ça bouclerait la boucle et on aurait quand même notre dose de fanservice en voyant tout le monde se bagarrer. Je comprends même pas pourquoi ça ait pas été le cas alors que ça prenait cette direction au début de l’arc.

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  5. En même temps, c’est inutile de lancer un débat concernant le moment à partir duquel une histoire aurait dû s’arrêter.

    Déjà parce que si une suite ou une pré-suite finit par voir le jour, la fin d’origine n’en est pas réellement une en termes narratifs. Et ensuite parce que ce genre de débat n’amène à rien d’autre qu’à du brassage d’air.

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