Bilan de Février 2022

Sans m’en rendre compte, j’ai lu un peu comme un sauvage en février car si mes comptes sont bons, j’ai lu 52 volumes, dont plusieurs volumes doubles dans le lot. Un mois assez intense du fait de deux gros marathons lecture, que je vais évoquer dans la suite de cet article. Et globalement, un mois avec de belles choses à évoquer en terme de sorties manga !

Mais avant de commencer, parce que j’en ai envie, et que j’espère m’y tenir, je pense profiter désormais des bilans mensuels pour mettre en avant un ou plusieurs articles de camarades qui m’ont particulièrement intéressé. Pour cette première, on commencera modestement avec un seul article, mais que j’ai adoré. Il s’agit de l’article de DrChips qui décortique les mystères et questions posés dans les six premiers tomes de A Journey Beyond Heaven, proposant quelques théories sur des éléments qui entourent ce monde. J’ai trouvé l’article particulièrement bien fichu, donnant de nombreuses clés de compréhension sur un manga que j’adore. Et évidemment, ça spoile allègrement, mais pas assez pour gâcher le plaisir, et de toute façon je ne comprendrais pas que vous ne vous êtes toujours pas jeté sur la série qui est vraiment géniale !

Le coup de cœur nouveauté du mois

Il y a en effet eu une nouveauté ce mois-ci qui m’a totalement charmé, et il s’agit du premier tome de La Danse du Soleil et de la Lune de Daruma Matsuura, que j’attendais pas mal et qui dépasse mes attentes d’entrées de jeu. J’ai été d’emblée saisi par l’ambiance que la mangaka arrive à instaurer dans son récit, mais aussi et surtout par la qualité d’écriture de son personnage principal ainsi que du personnage féminin qui partage sa vie.

En un seule volume d’introduction, on a déjà un magnifique portrait de personnage, avec une évolution déjà considérable et parfaitement menée, en plus d’une ambiance fantastique de qualité. Pour le dire simplement, j’ai désormais de très très grosses attentes concernant cette série. Pour davantage de détails, mon avis ICI.

La hype autour de Sexy Cosplay Doll

Ma mémoire de vieux n’étant pas optimale, je ne sais plus si la diffusion de l’anime My Dress-up Darling, adapté du manga que l’on connait chez nous en tant que Sexy Cosplay Doll, a débuté en février ou janvier. Mais peu importe, ce qui compte, c’est que l’anime aura mis le manga sous le feu des projecteurs, et aura beaucoup fait parler, notamment pour des sujets qui m’intéressent beaucoup (la romance et l’érotisation des corps féminins dans le manga notamment).

Il ne m’en aura pas fallu plus pour finalement me lancer dans cette série, qui a un charme évident, et qui aura été pour moi un support pour une réflexion sur les sujets précédemment évoqués. De cela a découlé un article, qui a évidemment été beaucoup lu compte tenu de la promesse de voir des nénés bien mis en avant. Mais surtout, il a occasionné des échanges très intéressants, et c’est quand même un des buts premiers de la chose. J’en suis donc ravi !

Nakaba Suzuki et son univers Arthurien

Un des événements de février dans la sphère manga est aussi l’arrivée chez Pika de Four Knights of the Apocalypse, nouvelle aventure dans l’univers de fantasy de Nakaba Suzuki, se déroulant 16 ans après Seven Deadly Sins. J’en attendais beaucoup et je n’ai pas été déçu par cette entrée en matière aussi charmante que maitrisée et classique. Le trait et le style d’écriture de l’auteur font des merveilles avec moi, et je pars super enthousiaste pour la suite de la série (avis plus détaillé dans mon article).

Et je me suis dit que j’allais battre le fer tant qu’il était chaud, et j’ai donc enchainé ensuite avec les 13 premiers tomes de Seven Deadly Sins, qui correspondent à ce qu’on appelle la « Saga des Chevaliers Sacrés ». Un gros morceau qui m’a une fois de plus enthousiasmé et qui a achevé de me convaincre que j’aimais tout particulièrement le style de Nakaba Suzuki et son imaginaire. J’en ai fait un long article où j’essaie de décortiquer tout ce qui m’a particulièrement parlé dans tout ça, que vous pouvez trouver ICI.

Marathon 20th Century Boys

J’ai coutume à dire qu’une série de Naoki Urasawa, ça se lit d’une traite ! Le mangaka propose des intrigues denses, au ramifications complexes et au rythme effréné qui, à mes yeux, s’apprécient pleinement lors d’une lecture enchainée, afin de tout avoir toujours bien en tête. Par ailleurs, quelle que soit la série, c’est vraiment comme ça que je préfère lire les mangas d’un point de vue personnel.

J’avais décroché au cinquième volume de cette perfect edition, sentant même une pointe de déception après des débuts tonitruants, qui m’ont encouragé à arrêté la lecture… mais pas l’achat ! Bien au contraire, je prenais chaque volume, que je rangeais scrupuleusement, en attendant que la série soit complète, afin de tout relire depuis le premier tome, d’une seule traite. Et force est de constater qu’après 9 volumes doubles en une semaine, je suis totalement subjugué une fois de plus par le talent d’Urasawa, en totale maitrise de son sujet. Il me reste encore deux tomes doubles à lire (qui seront engloutis dans la semaine) pour être prêt pour la sortie de 21st Century Boys en fin de mois.

Je suis déjà à l’écriture sur un article global sur la série, pour la sortie de cette conclusion, qui sera suivi rapidement par un article qui décortique la fin du manga. Pour l’heure, je vais reprendre la formule que j’ai sorti à un camarade sur twitter : Quand je lis du Urasawa, je me demande pourquoi je m’embête à lire autre chose (bien entendu, il ne faut pas prendre ça pour argent comptant non plus, il y a plein de merveilles autres que les mangas d’Urasawa, mais quand même… hein !).

La découverte de Rave continue

J’ai repris depuis quelques semaines la découverte de Rave, première série longue de Hiro Mashima, et que beaucoup considèrent comme son chef d’œuvre. Étant fan de l’auteur et curieux de découvrir ce qui serait son titre le plus aboutit, je me suis lancé dedans. Et si un article dédié arrivera quand j’aurai fini la série, je me permet de déflorer un peu le suspense en disant simplement qu’après 14 tomes, je trouve cela extrêmement faible, et qu’on y trouve toutes les scories qu’on peut imaginer d’une première œuvre, mais en version ultra intense. Et 14 tomes laborieux sur un total de 35, c’est déjà énorme pour me faire sérieusement douter du fait que je puisse avoir un avis vraiment positif sur la série au global. Il va d’ailleurs sans dire que si ce n’était pas un manga d’un auteur dont je suis fan, j’aurais déjà arrêté il y a un bon moment.

Mais je m’accroche, et je préfère réserver mon avis définitif pour l’article qui viendra (surement dans pas mal de mois, je lis la série très lentement tant elle ne m’enthousiasme pas).

En conclusion

Je n’ai pas évoqué tout ce qui a fait ce mois de février, parce que je préfère sélectionner ce qui a vraiment été marquant plutôt que faire un exposé de tout ce que j’ai pu lire, qui serait selon moi un peu relou. J’aurais pu dire à quel point Togen Anki m’a semblé particulièrement fade alors qu’il suscite un petit emballement chez certains, mais j’ai préféré me focaliser sur le positif (sauf pour Rave du coup).

Vous l’aurez compris, il y a deux univers qui ont occupé l’essentiel de mon mois, et qui auront su me combler chacun à leur façon. J’espère que de votre côté aussi, vous avez trouvé de quoi vous faire plaisir !