Avis en vrac #2

Avec le confinement, les éditeurs rivalisent de générosité en nous proposant tout un tas de mangas gratuitement en dématérialisé, parfois en téléchargement définitif, d’autre fois à lire sur le navigateur de façon provisoire. Quoi qu’il en soit, c’est devenu compliqué de suivre tant les lectures de qualité se multiplient, quand bien même il s’agit bien souvent de tomes 1 uniquement. C’est donc l’occasion de reprendre les « avis en vrac », afin de voir rapidement ce que j’ai pensé de quelques tomes 1 de séries, et voir si je souhaite les continuer ou non. Pour cet article, on va se faire une spéciale Akata, car l’éditeur a proposé de très belles choses sur son site !

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Saltiness, de Minoru Furuya
Série terminée en 4 tomes
Résumé : Takehiko a 31 ans, et il se fiche de tout, se croit inébranlable. Il profite de la vie, ainsi, en n’en branlant pas une. Pourtant un jour, son grand-père fatigué de son comportement nonchalant, lui donne un véritable électrochoc : tant qu’il ne s’émancipera pas, il sera un fardeau, pire, un parasite, pour sa petite sœur adorée. Profondément choqué, le jeune homme quitte le domicile avec pour objectif de « tuer le monstre ». Mais comment faire quand les seuls qui acceptent d’interagir avec vous sont les chiens et les chats errants ?
Mon avis : Un véritable OVNI, du genre dont il est difficile de dire « j’ai aimé » ou « je n’ai pas aimé ». J’ai été très intrigué par ces personnages (détestables pour la plupart, ou tout du moins perturbés), j’ai très envie de voir où l’auteur souhaite aller, mais dans le même temps, face aux autres mangas proposés par l’éditeur qui m’ont beaucoup plu, il est dernier dans ma liste de priorités. Reste une lecture originale, que j’aimerai quand même poursuivre.

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Aime ton prochain, de Daisuke Chida
Série terminée en 5 tomes
Résumé : Kazumi Ichinose est un lycéen de seize ans. Il y a six ans, sa vie a basculé dans l’horreur lorsque Saki Mido, une camarade de classe de l’époque, s’est entichée de lui. Depuis, l’adolescent vit un véritable enfer à cause de cet amour à sens unique que lui voue la jeune fille. En effet, d’une jalousie maladive, cette dernière ne laisse derrière elle qu’un torrent de sang et de larmes, et même un cadavre… Peut-on continuer à vivre quand on est aimé par le Mal incarné sur qui la raison et la morale n’ont aucun effet ?
Mon avis : Lorsque cette série avait été annoncée, elle m’a tout de suite intéressé. Et je dois avouer que je ne suis pas déçu. Le côté un un peu horrifique dû à la folie du personnage de Saki Mido est vraiment très réussi, d’autant plus qu’il tranche avec l’esthétique très shonen jeunesse du manga. Je suis tout de suite rentré dans le délire de l’auteur, même si l’excès dans l’écriture du personnage féminin principal peut déplaire. Me concernant, j’ai beaucoup aimé, d’autant plus qu’on trouve un discours (certes, peu subtil) sur le harcèlement et les troubles psychologiques liés. J’ai très envie de continuer afin de voir les développements des différents personnages, et surtout, de voir jusqu’où Mido va aller !

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Perfect World, de Rie Aruga
Série en cours (10 tomes parus en France)
Résumé : Tsugumi Kawana est une jeune femme de 26 ans qui travaille dans une boîte de design d’intérieur. Lors d’une soirée d’un client tenant une boîte d’architecte, elle va tomber nez à nez avec son premier amour et confident quand elle était au lycée : Ayukawa. La jeune fille semble très vite retomber sous son charme. Mais lorsque ce dernier décide de partir, elle va alors se rendre compte que quelque chose a changé. En effet, Ayukawa est en fauteuil roulant à présent.
Mon avis : Cette série me faisait très envie depuis un moment, de par sa thématique forte qui me parle beaucoup. On est en face d’une romance sur fond de handicap, et cette question est d’ailleurs traitée de façon frontale dès ce premier tome. En résultent des moments difficiles, mais aussi beaucoup d’émotions, notamment du fait de ces deux personnages principaux très bien écrits. C’est donc un très bon moment de lecture, qui me confirme mon envie de lire la série dans sa globalité !

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Ugly Princess, de Natsumi Aida
Série terminée en 7 tomes
Résumé : Mito Meguro est en dernière année de collège et a un physique peu flatteur. Son quotidien est un enfer mais elle peut compter sur ses amis, Maru et Haru. Elle est amoureuse de Kunimatsu, un des beaux gosses de la classe et décide de se prendre en main : moche ou pas elle veut connaître l’amour.
Mon avis : Je ne connaissais pas du tout ce titre, et il m’a offert un très bon moment de lecture. Encore un shojo à l’esthétique assez sobre qui fait que j’arrive à le lire de façon fluide sans avoir de soucis par rapport au découpage ou autre. Mais surtout, il nous présente un personnage principal vraiment très attachant en la personne de Mito Meguro, jeune fille qui souhaite vivre l’amour comme toutes les jeunes filles de son âge, malgré les moqueries dues à son physique (elle n’est pas laide à proprement parler, elle a surtout des grosses joues). L’écriture de ce personnage est excellente et contribue grandement à la qualité du titre. Encore une lecture que j’ai très envie de poursuivre !

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Double Je, de Reiko Momochi
Série terminée en 5 tomes
Résumé : Nobara et Kotori sont des sœurs jumelles que tout oppose. La première est plutôt espiègle, la seconde une fille sage. Mais deux terribles drames vont venir bouleverser leurs vies… Surtout de l’une d’entre elle ! Comment faire face à la mort d’un être cher ? Au manque d’amour ? A l’injustice et à la culpabilité ? Faut-il renoncer à son propre bonheur pour se construire un avenir dans une société trop cruelle ? La route sera longue, torturée et tumultueuse, mais au bout du chemin demeure un espoir : celui du pardon… et surtout d’une vie meilleure.
Mon avis : Je dois avouer que je l’ai lu sans vraiment en avoir envie au départ, le pitch ne me disant rien et l’esthétique très Shojo n’est pas vraiment mon truc, et c’est sûrement ma plus grosse surprise pour le moment dans la sélection proposée par l’éditeur. Je n’ai tout simplement pas pu décrocher à partir du moment où je l’ai entamé. L’histoire est passionnante et part dès ce premier tome dans une direction totalement inattendue. Le travail sur les personnages, en particulier l’héroïne, est excellent, et l’esthétique est finalement plaisante (le découpage est clair et il n’y a pas trop d’effets qui me perdent visuellement). Une véritable révélation et une série que je vais très clairement continuer, d’autant plus que 5 tomes, ce n’est pas très coûteux !

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C’est ainsi que ce termine cette petite sélection spécial Akata. Le confinement étant l’occasion de faire des économies pour investir encore plus massivement à la réouverture des librairies/médiathèques. Car vous l’aurez bien compris, c’est du tout bon !