L’épineuse question de la traduction des mangas

Récemment (à vrai dire à l’occasion de la sortie de mon article sur le tome 6 de Demon Slayer), j’ai été pris à parti en même temps que le CM de Panini Manga concernant la qualité de la traduction du titre. Je crois que c’est la première fois où on m’implique dans une mini-polémique comme celle-ci, mais ce n’est pas la première fois que je vois ce genre de critique sur twitter, et pas tant concernant Demon Slayer (même si je l’ai vu passer quelque fois), car il y a des éditeurs (et leurs Community Managers) qui souffrent encore plus de cela.

Et jusqu’à présent, je ne m’étais pas vraiment intéressé à cela, mais comme j’ai été pris à parti à ce sujet du fait que je ne mentionnais pas la qualité de la traduction dans mes avis (ce qui m’a valu d’être qualifié de « lèche cul »), j’ai eu envie d’en faire un article, d’autant plus qu’il y a une autre série dont je dis beaucoup de bien dont la traduction est énormément critiquée. Ainsi, je vais revenir sur MON point de vue personnel et les raisons pour lesquelles je ne parle pas de la qualité des traductions dans mes articles (à vrai dire, il n’y a qu’une seule raison à cela comme vous allez le voir).

Comment évaluer une traduction quand on ne parle pas un mot de japonais ?

Tout est dans le titre de la partie… Personnellement, je n’ai pas la moindre notion de japonais, si ce n’est « moshi moshi » et « arigato ». Partant de là, comment serais-je en mesure de donner un quelconque avis sur une traduction ? De plus, je n’ai jamais jeté un œil sur les versions japonaises des mangas (encore une fois, comme je suis incapable de déchiffrer cette langue, ça me semble logique), de ce fait, je ne peux pas comparer une version française avec la version originale. Reste éventuellement la possibilité de comparer avec les versions anglaises/américaines.

Mais là, le problème persiste. S’il y a des différences de traduction entre le français et l’anglais que je suis en mesure de constater, qu’est-ce qui me dit que ce n’est pas la traduction française qui est la meilleure par rapport au japonais ? De plus, il faudrait que je me lance dans un exercice fastidieux de comparaison qui ne m’intéresse pas outre mesure.

De ce fait, je ne peux en aucun cas juger de la correspondance d’une traduction française par rapport au texte d’origine. Mais est-ce que je peux quand même évaluer quelque chose dans la traduction ? C’est possible…

Les coquilles et autres soucis de construction

Sans aller jusqu’à dire que je suis un spécialiste, je pense quand même maîtriser convenablement la langue française, et de ce fait, je me sens relativement apte à constater des coquilles (ce qui fut le cas plus d’une fois au fil de mes lectures, y compris dans quelques tomes de la série de mon cœur Prisonnier Riku). De même, des constructions grammaticales malheureuses peuvent éventuellement me poser problème. Mais dans ce cas là, pourquoi je n’ai absolument jamais évoqué cette question ?

Tout simplement car cela ne m’a jamais réellement gêné dans ma lecture. Si un jour je me retrouve face à un ouvrage ou toutes les 5 pages j’ai des soucis de compréhension, ou s’il y a réellement trop de fautes, des dialogues inversés ou du texte manquant, je pense que je le signalerai dans mes avis. Mais je ne me suis jamais retrouvé face à ce cas de figure jusqu’à présent. J’ai par exemple beaucoup vu passer des photos prises par des lecteurs/lectrices concernant des tomes de Kingdom où des dialogues sont inversés, quand ils ne sont pas tout simplement absents. Cela a d’ailleurs déclenché des conversations houleuses avec le CM de Meian, et je dois même avouer avoir un jour répondu alors même que je ne lis pas ce manga, mais c’était simplement pour dire (poliment) que j’étais en désaccord avec la façon dont il répondait parfois aux gens. Chose qui a été entendue (je n’étais pas le seul à faire cette remarque), car les choses se sont apaisées ensuite.

Cependant, là où je prendrai la défense du Community Manager, c’est que s’il est normal de signaler des soucis, il faut aussi y mettre les formes.

L’art et la manière de relever les problèmes

En effet, je trouve très souvent que sur twitter, les gens y vont de façon un peu trop brutale, surtout quand on sait que les Community Managers ne sont pas les traducteurs, et ne peuvent donc que faire remonter les remarques. J’ai le sentiment qu’on les prend parfois pour des punching ball, et si je comprends tout à faire que l’on puisse être agacé par des soucis de traduction, je pense qu’il ne faut pas oublier qu’on parle à des êtres humains.

Personnellement, j’ai travaillé quelques temps en centre d’appel, et même si on n’était en aucun cas responsable des soucis des gens, on prenait extrêmement cher, je peux vous l’assurer. Et de l’avis de tous les gens avec qui j’ai travaillé, je peux vous dire qu’on entend bien mieux les remarques formulées avec courtoisie que celles faites par des gens agressifs. Je pense que si vous êtes sur twitter et suivez les éditeurs français, il est inutile que je cite un des cas les plus fameux de 2019 à ce sujet…

Et encore une fois, relever des soucis et en parler, c’est très bien et légitime, mais il ne faut pas enfoncer les gens pour autant.

Ainsi, me concernant, je ne me sens en aucun cas apte à juger de la qualité d’une traduction, n’étant pas du tout familier au japonais. Et ce n’est pas parce que des traductions sont jugées mauvaises un peu partout, exemples à l’appui, que d’un coup je vais me mettre à dire que ça ne va pas, car encore une fois, je ne suis pas en mesure d’en faire le constat moi-même, et ce serai de mauvaise foi de dire que ma lecture a été gênée par quelque chose que j’aurai ignoré sans les réseaux sociaux. De plus, certaines traductions jugées problématiques ne le sont peut-être pas toujours. Je pense aux traductions de One Piece souvent critiquées sur twitter, qui sont parfois défendues. J’ai le souvenir récent d’un personnage nommé « Tête de cul » en VF ou quelque chose du genre, et alors que certains critiquaient ce choix, d’autres expliquaient au contraire que c’était une traduction fidèle. Glénat a d’ailleurs déjà répondu à des choix de traduction critiqués sur le manga, et dans ce genre de cas, je me vois mal faire l’arbitre et donner raison à l’un ou l’autre.

Enfin, je ne me vois vraiment pas mettre en difficulté un(e) traducteur(trice) vis-à-vis de son éditeur en balançant ses erreurs. À vrai dire, j’ai même déjà signalé des coquilles, mais uniquement en message privé, car je ne trouve vraiment pas ça sympa de mettre en avant publiquement les erreurs d’autres êtres humains qui, je n’en doute pas, font leur travail du mieux qu’ils peuvent.

C’est pourquoi je n’ai jamais parlé de la qualité des traductions (sauf dans le cas de Beastars, où je soulignais les jeux de mots ingénieux utilisant le champ lexical animal), et je pense que cela continuera comme ça, sauf dans le cas d’ouvrages où je constate trop de fautes d’orthographe ou d’erreurs dans l’intégration des textes, ce qui ne m’est encore pas arrivé jusqu’à présent. Et puis pour avoir grandi avec une traduction de Dragon Ball dans laquelle le héros s’appelait Sangoku, je me dis qu’on a bien avancé sur la question !

38 commentaires

  1. Je comprends et partage totalement ton point de vue !
    Ne parlant pas japonais moi non plus, je ne juge jamais de la fidélité d’une traduction, par contre, oui il m’arrive de dire si je trouve le texte en français lourd ou maladroit dans ses tournures, mais ça n’engage que moi à chaque fois. Il y a juste une chose qui m’agace c’est parfois le choix de certains traducteurs/éditeurs (?) à garder trop de mots japonais ce qui est un non-sens pour moi ^^
    Je trouve aussi que sur Twitter les gens sont souvent bien trop agressifs, se cachant derrière l’anonymat et c’est une plaie. Je tire ma chapeau aux CM qui leur répondent calmement.

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    • On est bien d’accord. Les CM doivent avoir le cuir épais !

      Pour la traduction qui peut rendre le texte lourd, je vois ce que tu veux dire, je suis un peu dans ce cas avec Berserk où je trouve la traduction assez lourde parfois, sans parler de répliques et insultes vraiment bizarres (notamment le fameux « tel est niqué qui croyait niquer » dès les premières pages du premier tome.)

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      • Un autre détail vraiment difficile à gérer dans la traduction des mangas est l’optimisation de la taille du texte. Car en japonais une même phrase n’aura pas forcément du même nombre de caractère que dans la langue d’arrivée.

        Ce qui fait que les traductions occidentales de mangas se retrouvent avec des dialogues et des traductions d’onomatopées d’assez petite taille par rapport aux versions japonaises.

        Prenons l’exemple suivant en français :
        J’ai mangé un délicieux poisson dans le jardin. (47 caractères pour un ensemble de 9 mots.)

        En japonais cela donne :
        庭で美味しい魚をたべた。 (Niwa de oishī sakana o tabeta.) (12 caractères pour un ensemble de 6 mots.)

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      • Oui, j’ai vu ça dans un article qui parlait de la question. C’est vraiment passionnant et je vais me pencher un peu plus sur la question je pense, car c’est important de connaitre tous les enjeux et les choses qui influent sur les choix de traduction.

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  2. Je trouve ça bien d’écrire un article comme celui là. Je trouve aussi malheureux que tu te fasses traiter de lèche cul alors que tu appliques une politique pleine de bon sens que je partage entièrement.
    J’ai une amie qui lit souvent en anglais et quand elle lit la version française d’un texte elle remarque les soucis de traduction car c’est son métier. Je lis le même livre sans être choquée par tout ça car je ne lis quasiment pas en VO. Peut être que ces gens vivent la même chose mais ça n’empêche pas d’être poli et de respecter l’humain. Comme toi j’ai bossé en centre d’appel, quand je me faisais hurler dessus je n’avais aucunement envie de régler le problème x) alors parfois les gens s’excusent, parfois non, mais globalement ils se sentent tout permis quand ils n’ont pas la personne en face. C’est humain mais c’est triste.

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    • Je vois qu’on a un peu tous vécu la même chose en centre d’appel malheureusement.
      Concernant les traductions, on est d’accord. Ca me fait penser aux films et séries en VO, comme tu évoques le sujet, là effectivement je suis en mesure de voir quand les sous-titres sont les dialogues en anglais ne collent pas. Par exemple Netflix est connu pour ses sous-titres calamiteux, mais même là je fais avec sans problème, mais c’est justement parce que j’arrive à identifier spontanément ce qui ne va pas.

      Mais pour les mangas, comme je l’ai dit je serai bien incapable de juger de la qualité d’une traduction ne parlant pas un mot de japonais.

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      • Oui je pense que tout qui a travaillé dans ce type d’endroit a du le vivre au moins une fois :/ Parce que les gens sont comme ça. Heureusement ça ne m’arrivait pas non plus quotidiennement mais je suis bien contente de ne plus y bosser.
        Exact, quand je regarde une série en anglais, si je mets les sous titres je remarque tout de suite quand quelque chose cloche mais en même temps ce n’est pas facile de synchroniser je trouve. Parfois dans un manga en vostfr je m’en rends +- compte aussi (mais là c’est du fansub gratuit donc on n’a aucun droit de râler je trouve x) ) bref les gens râlent toujours mais j’ai envie de dire, qu’ils le fassent eux mêmes alors. Et s’ils jugent que les traductions sont mal faites, qu’ils se proposent aux maisons d’éditions concernées. Puis parfois les ME n’ont même pas le choix du traducteur. Peu de gens le savent mais il arrive que ce soit la ME d’origine qui impose, dans les romans en tout cas ça arrive, donc bon. En partant de là t’as pas le choix que de faire avec.

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  3. bonjour, comment vas tu? ton article est tout à fait pertinent et mon avis rejoint le tien. je ne parle pas japonais, mais anglais,espagnol et j’ai quelques mois de coréen. cela me permet de relever parfois des erreurs de traductions dans les séries ou films. mais vu que je comprends la vo, je ne vais pas en faire tout un patacaisse (sauf s’il y a une erreur par dialogue) je suis moi même traductrice dans mes loisirs et je sais que c’est quelque chose de difficile à faire. passe un bon lundi et à bientôt!

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  4. Le problème c’est aussi que les gens qui se plaignent se basent sur la traduction des scans, pour dire tel perso aurait s’appeler ainsi ou comme ça. Autant dire que c’est encore un autre débat …
    J’ai hésité à en faire un article, bien que je n’ai pas été pris à parti, mais finalement tu as tout dit, si on ne parle pas la langue d’origine on ne peut pas juger.

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  5. L’énervement des gens est grandissant depuis quelques années. Les réseaux sociaux ont aggravés ce fait. Moi j’ai quitté le commerce en grande partie à cause de ça.
    Pour ce qui est de la traduction et bien déjà effectivement, il faut parler la langue d’origine ! Il faut aussi prendre en compte que certains mots, certaines tournures de phrases ne sont pas traduisibles. Moi je sais qu’il y a plein de mots que j’utilise au quotidien provenant de langues différentes parce qu’il n’y a pas d’équivalent en français. Et puis même si on parle la langue du pays concerné, on ne comprend pas forcément tout ce que la phrase englobe parce que ce n’est pas notre culture. Du coup comment traduire cela correctement ?
    De plus il faut adapter la traduction à la culture du pays dans lequel l’oeuvre va être proposée. Certaines choses peuvent être incompréhensibles si ce n’est pas fait.
    Il ne faut pas oublier que la traduction reste subjective c’est une interprétation plus ou moins pointue.
    Déjà que des personnes ayant la même langue ne comprennent pas la même chose avec une phrase identique…
    Il y aura toujours des gens qui trouveront à redire. parfois à juste titre d’ailleurs. mais si ces personnes parlent la langue d’origine de l’oeuvre pourquoi ne la lise-t-elle pas en japonais ? Moi ce serait la première question que je leur poserai !

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    • On m’a fait remarquer, je pense à juste titre, que depuis le phénomène des scan trad, les critiques sur les traductions se sont intensifiées, notamment en CD qui concerne les différences dans la traduction des noms des personnages.

      Et en effet, on m’a envoyé un lien vers un article où un traducteur explique ses choix d’adaptation, et c’est très intéressant car on voit que plein de questions autres que la fidélité au texte entrent en jeu.

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      • Il est par exemple de voir la différence entre la traduction anglaise et française des manga… cela laisse parfois perplexe. je pense que nous avons la chance d’avoir en France des traductions de bonnes factures surtout au vu du volume !
        Et oui la traduction ce n’est pas juste changer un mot par un autre… ce que je peux aussi faire en français. Traduire c’est essayer de rentrer dans la tête de l’auteur. Pas franchement simple !
        En tout cas moi je tire mon chapeau à ceux qui font ce métier.

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  6. Moi ce que je retiens surtout, c’est qu’est-ce qui leur a pris de te prendre en partie…comme tu dis il faudrait que l’aies en japonais et en français et sache le traduire pour y voir quelque chose

    Des fois, je croise des fautes, des petites choses qui m’énervent personnellement, mais si ça ne me sort pas de ma lecture toutes les 5 minutes, je ne vais pas pointer chaque truc
    Tout le monde est humain, même si ce n’est pas cool
    Du genre, j’ai déjà eu un mot qui manque ou des fautes d’orthographe
    Ou dans le chat aux sept vies j’avais 2-3 pages comme tâchées snifff
    Après oui si toute ma lecture ça m’a paru lourd, mal formulé là je le dirai, si c’est une fois…ma fois….

    par contre je demande à des amis s’ils font le manga s’ils ont aussi eu le souci.

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    • Je pense qu’il y a un petit effet d’entraînement, certains se sentent plus et se disent qu’ils peuvent tout se permettre.

      Pour Le chat aux sept vies, peut-être un soucis d’impression, parce que dans le mien il n’y a aucun soucis.

      Sinon oui, j’ai déjà croisé des fautes parfois qui me font tiquer, comme dans le dernier Prisonnier Riku où il y a eu un espace placé au mauvais endroit, mais rien qui ne m’ait vraiment perturbé dans la lecture.

      Mais perso, tant que je comprends les choses et que le texte n’est pas lourd, je suis satisfait.
      Et dans tous les cas, j’ai envie de rester bienveillant envers les traducteurs qui doivent parfois bosser en flux tendu.

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  7. Salut ! Je suis d’accord avec tout ton propos. Je rajouterai juste une chose : ayant moi-même fait du japonais durant mes études, je serais aussi incapable de juger la traduction. Pourquoi ? Déjà, mon niveau était assez faible, mais pas seulement : je ne traduisais pas de japonais au niveau littéraire. Tu vas me dire qu’avec des mangas, pas besoin mais je ne suis pas tout à fait d’accord. Ca veut surtout dire qu’on ne voyait pas forcément le même type de vocabulaire. Et ce que je vais dire va paraître sévère mais je ne suis pas sûre que tout ceux qui critiquent les traductions aient le niveau non plus et répètent juste comme des perroquets l’avis de quelques-uns. Donc méfiance envers Twitter qui permet l’amplification des critiques parfois infondées…

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      • Je ne peux pas trop juger, mais je n’ai aucun soucis avec leurs mangas mais j’ai relevé deux choses.

        La première vient de One Piece où les traductions sont toujours critiquées pour les choix d’adaptation dans les noms, mais je crois que ça vient en partie du fait que les lecteurs lisent beaucoup les scans et que les noms propres n’ont pas les mêmes traductions. Mais certains défendent les choix en disant qu’ils sont cohérents.

        Et l’année dernière, la traduction de Tokyo Revengers a été beaucoup et régulièrement critiquée par un compte qui a pas mal d’abonnés et ca a fait boule de neige. Mais pour lire le manga, si on ne m’avait pas relevé ces erreurs de traduction dans les noms, à aucun moment je n’aurai pu relever de chose qui pose problème. Donc là je pense qu’il y a vraiment eu un effet d’entrainement contre l’éditeur sur la base d’un acharnement d’un seul compte, qui a ensuite été pas mal suivi.

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      • D’accord, merci pour tes explications, je savais pour One Piece mais je ne me doutais pas de l’ampleur… Sache que ça n’a pas changé depuis des dizaines d’années.

        A leurs débuts, c’était assez moyen chez Tonkam, aucune idée s’ils se sont améliorés depuis, je l’espère.

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  8. Très sympa ton article 🙂 Etant donné que je suis très mauvais en langue et que je ne maîtrise nullement le japonais je ne me permettrai jamais de critiquer des traductions. Certes je me pose des questions sur certaines traduction de personnage ou attaques (notamment dans One Pièce ou Dragon Bal Super plus récemment), mais je me dis que l’éditeur doit avoir ses raisons et que c’est peut être plus complexe que ce que l’on croit.

    Pour les coquilles, fautes d’orthographes ou grammaticales, j’arrive à en détecter, mais ça ne ruine jamais ma lecture, ça reste compréhensible tout de même et puis ça doit pas être de tout repos traducteur/traductrice ou relecteur/relectrice. Et je n’aime pas juger des gens et les critiquer alors que moi-même je maîtrise pas le sujet où je n’ai aucunes connaissances dans le domaine.

    On peut signaler une mauvaise traduction ou autres défauts, mais autant le faire gentillement, sans afficher le CM sur les réseaux et montrer du respect

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  9. Je n’avais pas suivi cette polémique sur Twitter, mais c’est vraiment dommage que ce réseau se fasse constamment remarquer pour ses incessantes batailles sur tous les sujets possibles et imaginables. Quant à te prendre à parti sur la question de la traduction alors que tu ne parles pas japonais, c’est simplement ridicule… Ton article explique clairement ta position même si c’est fou de devoir revenir sur des choses qui semblent aller de soi. Bref, je loue ta maîtrise de toi et le ton posé que tu as su donner à ton texte 🙂

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    • Merci beaucoup pour ce commentaire qui me fait vraiment très plaisir.
      En effet, il y a une tendance sur les réseaux à toujours vouloir trouver des raisons de se plaindre de tout.
      Alors si critiquer des erreurs de traduction me semble légitime, comme je l’ai dit on peut y mettre les formes.

      Mais bon, j’ai appris à relativiser, puis ce n’était pas non plus trop prononcé.

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  10. Bonjour et bonne année déjà. En ce qui concerne le tome 6 de Demon Slayer, nous je vais dire car nous avons été plusieurs à relever les mauvaises traductions ou bien concernant le choix de certains mots.

    J’ai été le premier à exposer le fait sur Twitter en faisant un tweet sur tout les mots choisis et les erreurs de traductions. Si j’ai choisi de l’exposé en public c’est que déjà leurs DM sont fermés sur Facebook / Twitter et quant aux mails 0 réponses donc y’a pas 50 solutions. Donc nous avons été plusieurs à avoir fait des tweets et Panini ne nous ont apporté aucune réponse concernant leur choix de traduction ou bien les erreurs faites, on sait, c’est le CM ce n’est pas le traducteur donc nous n’avons pas à lui reprocher les erreurs mais les exposés pour les apportées au traducteur nous pouvons.

    Certes, on va dire qu’on a mit la pression au CM mais un petit message du genre : « On a passé le mot au traducteur nous vous répondrons dans les semaines à venir ». À la place de nous faire patienter sans aucune réponse ça aurait été mieux (ça aurait pu éviter certains messages désagréables).

    Bonne journée !

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    • Oui, je comprends tout à fait, et comme je l’ai dit, faire remonter des erreurs de traductions me semble légitime. Je parlais surtout de mon point de vue et de ma position personnelle sur la question. N’ayant aucune notion de japonais, et n’ayant pas vu l’anime ni lu de scans ou de version anglaise du titre, je n’ai aucun support de comparaison, et je ne suis donc pas du tout capable de juger la traduction, au-delà de tournures de phrases qui peuvent être étranges comme le coup de « céleste feu ».

      Et je comprends tout à fait que ce soit agaçant de ne pas avoir de réponse quand on souligne ce genre de chose et qu’on ait envie de profiter des messages du CM pour les relancer, mais je parlais surtout du fait que j’avais été pris à parti pour des choses que je ne connaissais même pas sur le moment.

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      • J’ai aucune notion en japonais au niveaux des kanjis ect mais on a été plusieurs à faire le message ensemble dont quelqu’un qui s’y connait en japonnais, donc on a fait des tweets avec toutes les explications ect gentiment. Après c’est sur si tu n’as pas vus l’animé ni lu les scans on peut pas t’en vouloir de pas avoir énuméré ces fautes vu que tu découvres le manga.

        Si on aurait eu la possibilité de faire les choses en DM avec le CM on l’aurait fait clairement tout en évitant les dramas sur Twitter ce n’était pas du tout notre but. Mais au bout d’un moment on voit que le CM rt les critiques positives et les négative on va dire qu’il passe à côté ça nous met à cran quoi, on a pas de réponses. Et si tu as été pris à parti pour les choses que tu ne connaissais pas sur le moment désolé pour toi surtout d’avoir reçu l’insulte gratuite de lèche-cul alors que tu n’en savais rien et que tu avais jamais vu l’animé (que je te conseille) ni lu de scans !

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      • Oh en soi ce n’est pas grave, ça m’a un peu embêté sur le coup mais je suis passé outre car, comme je l’ai dit, je peux comprendre que de lautre côté ça énerve quand on ne nous répond pas.
        Mon article était de ce fait surtout pour expliquer pourquoi je ne parlais pas des traductions.

        Je pense regarder l’anime KNY un jour vu tout le bien qu’on en dit, en effet. Reste à trouver le temps.

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