Les médiathèques, meilleures amies des fans de manga ?

Le maitre des livres

Cela faisait un petit moment que j’avais en tête cet article, mais j’avoue que je repoussais sa rédaction car même si l’envie de l’écrire était forte, je n’étais pas certain que ce soit intéressant à lire. Et je me suis finalement dit que si je prenais plaisir à l’écrire, ça pourrait éventuellement en intéresser.

L’idée de cet article m’est venue d’une réflexion que je me suis fait sur mes pratiques de lecture. Je l’ai déjà dit plusieurs fois, je me suis mis intensément au manga cette année, et je me retrouve donc avec une production pléthorique devant moi, que ce soit dans les nouveautés, les classiques et autres. Or, si l’on met de côté la question du temps (qui est quand même fondamentale), le problème du budget se pose rapidement. Je ne saurai estimer de façon exacte le budget mis cette année dans le manga, mais au rythme où je vais, j’en aurai sûrement acheté dans les 300 d’ici la fin de l’année, ce qui fait beaucoup, je n’ai vraiment pas à me plaindre. Cependant, avec un rythme de lecture assez soutenu (je dois être aux environs des 400 tomes lus sur 2019), mes acquisitions perso seules ne peuvent pas suffire. Et c’est là que les médiathèques entrent en jeu.

Mon cas personnel un peu particulier

Comme l’indique le titre de ce paragraphe, mon cas personnel est particulier. Vous le savez peut-être, je suis bibliothécaire, c’est d’ailleurs en partie le fait de travailler au contact des bouquins qui m’a poussé vers le manga. Je suis même le chargé d’acquisition pour tout ce qui est BD, Comics, mangas… De ce fait, non seulement je vois des mangas à longueur de journées, mais en plus je les choisis, je les référence dans notre base de données, en gros, je sais exactement ce que l’on a en rayon, et j’ai le droit de les emprunter ! C’est comme ça que, en décembre 2018, endeuillé par la fin de Bakuman qui m’avait totalement rincé, j’ai eu envie d’en lire un peu. J’ai donc emprunté tous les tomes de My Hero Academia et One Punch Man que nous avions, et j’ai basculé vers le côté Otaku de la force.

Au fil du temps, j’ai lu de plus en plus de mangas provenant de notre fonds, en même temps que je me suis mis à en acheter à titre personnel. Il serait compliqué de faire une estimation du nombre de mangas que l’on a à la médiathèque, mais je pense que c’est de l’ordre des 400 volumes. Ce n’est pas énorme, nous sommes une petite structure, mais cela me permet d’avoir accès à plusieurs séries en cours dont Detective Conan ! Ce qui me permet de passer au deuxième point de mon argumentaire.

Les médiathèques sont parfois bien plus fournies qu’on ne le croit

Car oui, on a peut-être parfois une image toute faite des médiathèques qui ne concorde pas toujours avec la réalité (mais parfois malheureusement, si…). Les médiathèques évoluent, essaient de s’adapter aux demandes des publics et de ce fait, s’intéressent en principe à tous les supports et médias. De ce fait, les mangas ont fini par intégrer avec le temps les médiathèques. Parfois l’arrivée a été récente, dans d’autres cas ils en ont depuis un moment, les séries jaunies pouvant en témoigner. Ainsi, il ne faut pas hésiter à passer les portes des médiathèques pour voir directement ce qu’il y a en rayon. Ou mieux, dans le cas des médiathèques qui ont un site bien foutu, on peut avoir accès en ligne à l’intégralité des collections, ce qui est un excellent moyen pour voir si telle série est dispo, tel auteur ou autre (avec parfois possibilité de réserver les documents si on est abonné).

Belle

Tout ce que je dis là peut sembler évident, mais je rencontre régulièrement le cas où des gens s’étonnent qu’on ait des DVD, des CD et également des mangas. Je pense que dans l’imaginaire d’encore pas mal de monde, médiathèque=bibliothèque=livres uniquement (et quand je dis livre, c’est seulement des romans pour certains). Je me souviens que quand j’étais enfant, ce n’était déjà plus ça, mais malgré tout, il n’y avait que de la BD européenne dans la grande médiathèque où nous allions (il faut dire qu’à l’époque, le manga n’avait pas l’ampleur qu’il a aujourd’hui). Donc dites vous bien que ça vaut toujours le coup de passer la porte d’entrée, on peut toujours avoir des surprises. Cependant, il est évident que les médiathèques ne sont pas toutes égales…

Les médiathèques sont toutes différentes

Car oui, les médiathèques sont toutes différentes. Le seul dénominateur commun est la mission de promotion de la lecture publique auprès du plus grand nombre, que toutes les médiathèques partagent. En dehors de ça, toutes les situations sont possibles. Les variations sont dues aux tailles des structures, à l’importance des villes/villages dans lesquelles elles se trouvent, au personnel (que ce soit en terme de nombre, mais aussi de sensibilité particulière), et sûrement encore d’autres raisons. Une médiathèque ne ressemblera pas à une autre, et de ce fait, une expérience décevante dans une médiathèque ne doit pas vous empêcher d’aller vers d’autres…

Les réseaux de médiathèques, une opportunité pour les abonné(e)s !

C’est quelque chose que l’on n’a pas forcément en tête lorsque l’on est simple usager, mais énormément de structures fonctionnent en réseau les unes avec les autres sur un même territoire. La médiathèque où je travaille est en réseau avec cinq autres, et celle de mon ancien village est dans un réseau bien plus étendu en terme de nombre. Et même si comme pour les médiathèques, un réseau ne ressemblera jamais totalement à un autre, il y a des éléments qui semblent récurrents.

Je n’avais pas encore évoqué la question du coût des abonnements, car cela varie d’une structure à l’autre, mais beaucoup misent sur la gratuité totale pour les habitants (dans notre cas, c’est gratuit pour les habitants de la ville et des villes du réseau). D’autres font des petites souscription à 10 ou 20 euros l’année (qu’on peut donc rentabiliser en un passage). J’ai même vu un cas de médiathèque qui fait payer l’inscription, et qui fait payer entre 50 centimes et 1 euro par document emprunté. Dans ce genre de cas, on marche clairement sur la tête pour moi, et j’ose espérer que ce genre de cas est très minoritaire. Et puisque j’évoque le coût de la cotisation, autant préciser aussi que le nombre d’emprunts maximum varie totalement d’une structure à l’autre, impossible donc de faire une estimation. Ça peut aller de 5 documents (voire moins) à 100…

Pour en revenir à la question des réseaux, il y a des cas vraiment parfaits où vous avez une carte d’abonné qui couvre l’intégralité du réseau, et où vous pouvez même réserver en ligne des documents de n’importe quelle structure du réseau et les récupérer également dans la structure de votre choix. C’est le cas dans le réseau de mon lieu d’habitation, et c’est pour moi une bénédiction. Il ne faut de ce fait pas hésiter à demander aux bibliothécaires s’ils sont en réseau et comment celui-ci fonctionne (ou mieux, récupérer toutes les infos sur les sites concernés lorsqu’il y en a, et en général, les structures en ont de nos jours). Et puisque j’évoque le fait d’aller vers les bibliothécaires, allons plus à fond dans le sujet !

Les bibliothécaires sont là pour répondre à toutes les demandes (dans la mesure du possible)

Car oui, on n’y pense pas forcément, mais les bibliothécaires sont (en principe) des gens ouverts et qui ont plaisir à parler avec le public quand ils ne sont pas débordés (ça arrive parfois). Et les suggestions et demande du public sont entendues, notées et peuvent être satisfaites. Dans certaines limites, évidemment, car si vous demander à une médiathèque qui n’a aucun One Piece de se mettre à jour, il y a des chances que ce soit non, ou en tout cas que ça prenne des années (nous par exemple, on achète quelques Detective Conan de temps en temps et en 3 ans et demie, on en est à 60 tomes).

Bibliothécaire

Et comme les bibliothécaires ne sont pas des spécialistes en tout, il n’y aura pas forcément de spécialiste en manga dans l’équipe, et dans ce cas, les suggestions seront encore plus les bienvenues. Après, sur ce point, tout dépend des gens et des structures, mais aussi des demandes. Chez nous, c’est plus simple pour nous de nous procurer des séries courtes qui sont demandées. Par exemple, on m’a plusieurs fois demandé si on pouvait acheter Fairy Tail, et j’ai explique que 63 tomes c’est beaucoup sur notre budget, mais aussi en terme de place. D’ailleurs sur ce point, ce n’est pas forcément précisé, mais les médiathèques ont des réserves dans lesquelles peuvent dormir quelques trésors ! De la même façon, les médiathèques travaillent avec des structures départementales qui peuvent leur prêter des ouvrages, et il y a en général des pépites insoupçonnées dans ces structures. Il ne faut donc pas hésiter à le demander au personnel de votre médiathèque qui pourrait éventuellement se les procurer de cette façon.

J’en profite pour vous rappeler que le manga Magus of the Library parle avec intelligence et réalisme du métier de bibliothécaire et des bibliothèques centrales/départementales de prêt.

Donc quoi qu’il en soit, il ne faut pas hésiter à faire part de ses demandes au personnel. On ne peut pas répondre positivement à tout, mais on essaie de faire au mieux (encore une fois, des séries courtes qui sont assez mainstream, ça le fera plus facilement que des longues séries ou des choses plus confidentielles).

Pour finir, retour sur mon cas

J’en reviens à mon expérience (puisque c’est celle que je connais le mieux) pour montrer un peu en quoi les médiathèques sont une bénédiction. Certes, je travaille dans le milieu donc je ne risque pas de dire que c’est inutile. Mais même sans compter celle où je travaille (qui m’a permit de lire un beau nombre de séries), c’est grâce au réseau de mon ancien village que j’ai déjà pu lire l’intégralité de Naruto en quelques mois (72 tomes quand même !), que j’ai découvert Naoki Urasawa (avec Pluto et Monster), Vinland Saga, Jiro Taniguchi et d’autres excellents mangas et séries. Et le simple fait de ne pas avoir à payer pour toutes ces lectures est vraiment plus qu’appréciable. Et même si il faut payer une inscription, je pense que c’est rapidement rentabilisé. Me concernant, j’envisage même de m’inscrire dans une nouvelle médiathèque, qui a notamment l’intégralité de 20th Century Boys. De ce fait, je ne saurai que trop vous encourager si ce n’est pas déjà fait de vous renseigner sur les propositions des médiathèques proches de chez vous.

J’espère que cet article vous a plu et aura été un tant soit peu instructif pour vous. En espérant qu’il puisse vous donner des idées ! N’hésitez pas d’ailleurs à me faire part de vos retours, à la fois sur l’article en lui-même mais aussi sur vos habitudes en médiathèque, ça m’intéresse tout particulièrement !

27 commentaires

  1. La médiathèque est génial pour pouvoir accéder à des mangas ! Par contre sur certaines séries c’est assez frustrant, entre le réservations et devoir partager avec les autres lecteurs, cela met du temps parfois à pouvoir avoir les tomes et avancer dans la série.

    Par contre j’hallucine de découvrir que certaines bibliothèques font payer à chaque emprunt Oo !!

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    • Ce cas là, je ne l’ai vu qu’une seule fois.
      Mais je suppose que ce n’est pas unique au monde, mais ça doit être ultra rare. Après, pour en avoir parlé avec des collègues, on est tous d’accord que ça n’a pas de sens de faire ça.

      Sinon oui, les réservations et tout, c’est dur parfois. Sans parler des retards qui des fois peuvent rendre fou !

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  2. C’est une belle mise en avant. Moi j’ai la chance de vivre dans une agglomération qui a mis en réseau toutes les médiathèques… et c’est gratuit pour les habitants. Moi en allant d’une médiathèque à l’autre je réussis à lire plein de manga (entre autre). Là hier, j’ai trouvé dans la médiathèque de ma ville, la série « The promised land » : banco !
    Aujourd’hui financièrement je ne suis plus en mesure d’acheter des manga et ces endroits me sauvent la mise. j’ai pu comme toi lire Vinland Saga cet été en empruntant tous les tomes d’un seul coup. L’été le délai de retour est multiplié par deux et le nombre de documents illimité.
    Grâce aux médiathèques je me suis mise à lire de tout et j’ai pu découvrir des oeuvres très intéressantes particulièrement L’inspecteur Kurokochi.
    Ce qui m’amuse c’est parfois de commencer une série dans une médiathèque mais comme la suite se fait attendre parce que nous sommes beaucoup à la lire, je peux parfois la finir dans une autre… génial, non ?

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    • Oui, c’est super de pouvoir découvrir des séries sans avoir à dépenser !
      Et me concernant, ça m’est aussi déjà arrivé de commencer une série dans une médiathèque et de la continuer dans une autre.

      Les réseaux sont vraiment une belle opportunité pour le public, et dans les grandes agglomérations, on est souvent gâtés.
      Rien que dans le réseau de petites médiathèques où j’emprunte, j’ai encore vraiment de quoi faire avant d’avoir épuisé leur stock !

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  3. De mon côté, je trouve au contraire les média de ma ville assez pauvre en manga. Ya une mini place qui leur ai accordé alors que d’autres genre s’étalent en masse, c’est dommage, bien que j’ai pu lire certains titres grâce à eux. Le budget est sûrement la cause comme tu dis, mais j’ai eu une sensation que cette faible présence reflétait une pensée genre « les mangas c’est pas de la vraie lecture ». Et J’oppose à l’argument du budget qu’une BD compte moins de page et est plus chère, pourtant, cette catégorie est très présente.

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    • Oui, effectivement, les mangas peuvent être mal perçus encore dans certaines structures.
      C’est marrant que tu parle du prix des mangas, car c’est quelque chose qui a déjà été abordé avec des collègues et j’ai souvent entendu que c’était cool d’avoir des BD à moins de 10 euros le volume, mais que les séries à rallonge sont aussi un problème en médiathèque.

      Chez nous c’est problématique surtout en terme de place actuellement. J’ai bataillé un peu pour qu’on accepte que j’achète Bakuman vu que ça fait 20 tomes, et j’ai bien compris qu’on voulait plus trop que je me lance dans des séries à rallonge.

      Mais dans ce genre de cas, la demande du public peut être un bon argument. C’est comme ça qu’on a commencé Assassination Classroom par exemple.

      Après comme je l’ai dit, les structures sont toutes différentes, avec des gens différents, et parfois, certains se focalisent un peu trop sur leur sensibilité personnelle. C’est pour ça que c’est important qu’au sein d’une même structure, les membres de l’équipes aient des goûts différents pour que chaque support puisse avoir sa place.

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  4. Je trouve cet article super intéressant et tu as bien fait de l’écrire 😊 J’avoue qu’on pense rarement aux médiatèques, moi en tout cas qui ai toujours eu les moyens d’acheter les propres séries et qui ai toujours été très pointilleuse. J’ai aussi la chance d’avoir des amis libraires qui me demandent de lire les nouveautés pour leur en parler quand eux n’ont pas le temps. Bref l’un dans l’autre, on bidouille mais quand j’étais à l’université je fréquentais beaucoup la médiatèque et ça m’a permis de découvrir un univers super riche pour mes études sans forcément l’attente de la bibli de l’unif. Et ça m’a coûté genre 10 euros par an pour avoir accès à des catalogues d’une richesse insoupçonnée. Quand t’es étudiant accro à la lecture t’es content de garder ton argent de poche pour les lectures perso xD mais tout ça je l’ai découvert par moi même, jamais personne m’a dit hey allez voir de l’autre côté de la rue, ce qui est assez dommage. Les villes et villages, en Belgique en tout cas, devraient davantage communiquer la dessus.
    Faut aussi savoir un truc chouette c’est qu’un libre emprunté en bibliothèque est aussi rémunéré pour l’auteur via des droits de reprographie, du moins en Belgique, grâce à des organismes comme la SCAM ! Donc c’est vraiment très positif sur plein de points 🙂

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    • Merci pour ton retour.

      Concernant la rémunération des auteurs via les achats en médiathèque, je t’avoue que je ne sais pas trop ce qu’il en est. Ils sont au moins rémunérés à chaque tome acheté, mais du coup ce n’est pas énorme.
      Pour les DVD et les CD par contre on les achète avec des droits de prêt et parfois de projection, et ça fait gonfler le prix énormément mais ça rémunère les ayants droit.

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      • Oui en France les systèmes sont différents, la dessus j’apprécie ce qui est mis en place en Belgique. C’est déjà bien d’acheter les tomes à l’éditeur 😊 les droits de prêts et de projection en fait c’est à ça que correspondent les droits de reprographie sur les romans. Ce n’est pas aux bibliothèques de les payer normalement. Mais ça dépend des politiques culturelles. Enfin, c’était pas le sujet, je voulais juste souligner un autre aspect positif de la médiatèque parce qu’on pourrait croire que l’artiste est lésé alors que non !

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  5. Salut !!

    La bibliothèque près de chez moi est petite mais j’ai pu grâce à eux, lire l’intégralité de Bakuman et FMA.

    Par contre, pour certaines séries, je suis en avance comme Assassination Classroom où je les ai tous ou Hinomaru Sumo où j’en ai 12 sur 16 alors que la bibliothèque n’en a que 8.

    Super article !! Continue tes efforts, ils portent leurs fruits !! 👍👊

    RapLeMo

    Cependant, en un an, je n’ai acheté que 4 !! 😭😭😩😩

    Au total, j’en ai 80 (Source : Manga News).

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    • Oui, ça peut être un soucis dans les médiathèques le temps de se mettre à jour (sans compter les séries qu’on ne continue pas parce qu’elles sortent trop peu…).

      J’ai emprunté en médiathèque le premier tome de Master Keaton par exemple, sauf qu’ils n’ont pas les suivants, donc la frustration risque d’être de taille si ça me plait !

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  6. Alors pour commencer, merci pour ce bel article qui explique bien l’intérêt qu’on peut avoir et que beaucoup de gens ignorent malheureusement !

    Et ensuite … tu peux venir remplacer mon responsable qui n’est pas fichu d’acheter des mangas récents ET intéressants ? >< Il va me rendre folle !

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      • Je pense qu’il en a conscience, mais comme c’est pas son domaine de prédilection … bah voilà quoi :/ Il gère aussi le fonds BD et là il assure, donc c’est assez incompréhensible …

        En ce moment je recote ce fonds, et j’ai découvert perdu au milieu de nul part deux DBZ sans queue ni tête, ça m’a désespéré !

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  7. bonjour, comment vas tu? je travaille aussi en médiathèque, j’apprends le métier (je passe mon abf en juin prochain) mes collègues me demandent souvent des conseils en manga car je suis la plus « calée » de tous sans doute et je t’avoue que ça me fait hyper plaisir. par contre, on est freiné au niveau budgétaire (comme partout) et la politique est de ne pas acheter des séries trop longue (plus de 12 tomes) donc on n’a pas de dbz, one piece, naruto, etc… par manque de place et d’argent. je trouve ça super dommage car on a de la demande. bien sur, cela permet de découvrir d’autres oeuvres qu’on aurait peut etre pas forcément lues… je trouve notre fond malgré tout petit, mais intéressant. j’espère que ma présence aidera à le développer. passe un bon mercredi et à bientôt!

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    • De notre côté, on a un peu le même soucis. On me demande de ne plus entamer de séries longues. Comme j’ai déjà dit, j’ai réussi à lancer Bakuman et Assassination Classroom, mais maintenant ce sera les mangas courts qu’on privilégiera.
      Et malheureusement, nous aussi on nous demande beaucoup One Piece, Naruto et Dragon Ball, mais je pense qu’on ne les achètera pas…

      Passe une bonne journée aussi !

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  8. Ton article était agréable à lire.

    À Rennes il y a tout un réseau de bibliothèque très interessant. J’ai pu lire beaucoup d’oeuvre d’Inio Asano. Il y a aussi Letter Bee que j’ai découvert. Pas d’échanges entre eux mais l’inscription dans l’une d’elle fonctionne pour toutes les autres mediatheque et ça c’est cool parce que plus de rayons et donc de mangas.

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    • Oui, c’est un des avantages des grandes villes, avoir accès à plusieurs médiathèques qui ont des catalogues différents !
      J’aimerai d’ailleurs trouver du Asano et Letter Bee dont tu parle dans les médiathèques que je fréquente.

      Merci beaucoup en tout cas de ton compliment et de ton retour.

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