C’est toujours un plaisir de retrouver Mao Mao et les intrigues de palais des Carnets de l’Apothicaire, et c’est d’autant plus le cas avec ce nouveau volume, qui étoffe le personnage de Lacan, récemment introduit, et très important pour notre jeune héroïne. L’occasion de se focaliser sur lui durant la première partie du volume, qui devient d’emblée une des plus belles parties de la série à mes yeux, profonde et belle. Sans oublier le dernier tiers du tome, plus léger mais toujours aussi agréable à lire. Faisons donc le point sur tout cela !
Mon avis sur les tomes précédents : Tomes 1 – Tomes 2&3 – Tomes 4&5 – Tomes 6&7 –
Mao Mao s’interroge sur les intentions de Lacan, qui n’a de cesse de vouloir se rapprocher d’elle malgré toutes ses rebuffades. L’apothicaire lui lance donc un défi : s’il gagne au xiangqi, elle devra le reconnaître en tant que père biologique, mais si c’est elle qui parvient à le vaincre, alors il devra acheter une des courtisanes du palais vert-de-gris !
Malheureusement pour le stratège, la jeune fille réussit à l’emporter, non sans ruse. Tandis qu’il tombe inconscient, les souvenirs de Lacan refont surface, révélant un passé douloureux aux côtés d’une mystérieuse femme à la beauté ensorcelante…
Ce nouveau volume est donc une fois de plus passionnant, avec un supplément d’émotions grâce à sa première partie. En se focalisant sur Lacan et son histoire, nous découvrons un peu ce qui caractérise cet homme finalement très touchant car profondément humain, totalement motivé par les sentiments qu’il ressent vis-à-vis de deux personnes. Alors qu’il était plutôt flippant lorsqu’il a été introduit au récit, il ressort donc ici comme un très beau personnage qui offre beaucoup plus de densité et d’émotions au récit.
Impossible cependant de savoir si son rôle sera fondamental par la suite, mais nul doute qu’il reviendra de façon récurrente et que les enjeux mis en place concernant sa relation avec Mao Mao seront travaillés, et je m’en réjouis par avance tant ce pan de l’intrigue est celui qui me plait le plus depuis le début de la série, posant la question des rapports familiaux complexes. D’autant plus que Nekokurage a trouvé plusieurs idées assez bien vues pour mettre en scène le point de vue de Lacan et son rapport au monde.
Mais cela ne concerne que les deux premiers tiers du tome, qui continue ensuite sur une note plus légère, avec des chapitres déconnectés qui permettent de donner toujours plus d’épaisseur à cet univers singulier, au sein du palais. C’est d’ailleurs une des énormes forces de la série depuis le début : sa façon de réussir à passer d’une intrigue forte à l’autre avec des battements réguliers qui ne donnent jamais le sentiment d’être de trop, mais contribuent à donner du corps aux personnages et à leurs relations au sein d’un espace qui reste clos. La preuve d’une écriture vraiment de qualité, qui était peut-être déjà présente dans les romans, mais qui est parfaitement ciselée ici.
Ainsi, on a affaire à ce qui est pour moi un des meilleurs tomes de la série depuis le début. Série qui par ailleurs reste toujours d’un haut niveau à mes yeux, confirmant toujours plus son statut de valeur sure à mes yeux à chaque nouveau volume. En arrivant à être profond, touchant, mais aussi amusant et ludique, ce huitième tome est pur moment de plaisir en terme de lecture, pour une série dont l’excellence reste constante.
Bon je lirais ta chronique après avoir lu ce tome qui patiente sagement dans ma pal pour une raison obscure depuis sa sortie… Enfin je voulais surtout relire et finir reine d’Égypte avant puis le temps m’a rattrapé 😱
J’aimeAimé par 1 personne
Le temps nous aura toujours !
Reine d’Égypte, il faudra que je regarde si la mediatheque qui a la série a déjà le dernier tome, j’avais juste lu les deux premiers qui m’ont tout à fait convaincu, j’aimerais bien tout lire d’une traite du coup !
J’aimeAimé par 1 personne
Justement j’ai voulu relire les 8 pour découvrir le 9e et j’ai bien fait ça a donné une nouvelle saveur à la série, que je trouvais déjà convaincante comme ça. Donc je ne peux qu’approuver.
Et comme tu dis…
J’aimeAimé par 1 personne
Assez surpris également par ce début de tome. Je ne m’attendais pas à ce que le passé de Lacan soit déjà relevé et surtout je ne m’attendais pas aux différentes révélations le concernant.
C’est vraiment un point que j’adore dans la série, même les choses qu’on pense anodine et qui n’ont à première vue pas de réel sens dans le déroulement actuelle de l’intrigue, trouve leur utilité à un moment ou un autre.
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, je pense qu’on est pas les seuls à avoir été surpris par ces révélations, rapides et qui prennent un peu le contre-pied de ce qu’on aurait pu imaginer du personnage.
J’aimeJ’aime