Naoki Urasawa est considéré comme un des plus grands mangakas en activité, et 20th Century Boys est souvent cité comme étant son chef d’œuvre. Si je n’ai pas lu tous les mangas du monde, je ne pourrais pas souscrire à de telles affirmations à l’emporte pièce, mais il est certain qu’il est, avec Takehiko Inoue, le manga qui me transporte le plus. Et si la série dont il est question ici n’est pas celle qui s’est le plus facilement offerte à moi, il est clair après un marathon qui s’apparentait plutôt à un sprint (22 tomes en moins de 10 jours) que le titre mérite sa réputation de grande fresque, et rappelle une fois de plus qu’une série d’Urasawa s’apprécie pleinement lorsqu’elle est lue d’une traite.
C’est d’autant plus vrai dans le cas de 20th Century Boys, qui me semble être le manga le plus complexe de l’auteur, et surement le plus dense en informations et événements avec Billy Bat, qui peut d’ailleurs être pris comme le prolongement narratif et discursif de ce titre (expliquant peut-être en partie l’accueil plus critique de ce dernier, semblant faire office de redite pour une partie du lectorat).
J’aime à penser que les grandes œuvres ont ceci de particulier qu’elles nous valorisent en tant que récepteur, tout en nous remettant à notre place. Elles font confiance en notre intelligence en nous montrant précisément qu’elles sont plus intelligentes que nous, et ce faisant, nous invitent à nous élever. 20th Century Boys est de ces œuvres, dont l’exigence narrative, thématique, réflexive et référentielle est telle qu’il me semble chimérique de croire qu’on peut en capter toute la puissance en une lecture.
En cela, le manga nous tend une main, invitant à le relire encore et encore, et à creuser toujours plus pour en extraire les richesses, le tout bien aidé par le fait que c’est avant tout un moment de lecture passionnant, hypnotique et addictif. Un spectacle de très très haute volée, au service d’un propos d’une très grande richesse.
Mon but sera donc ici d’essayer de retranscrire un peu de la substantifique moelle de l’œuvre, et de proposer quelques bribes de réflexion, qui ne seront finalement que l’amorce d’un travail mental autour de l’œuvre que j’espère pouvoir poursuivre.
Dois-je encore préciser à ce stade qu’on est à mes yeux dans le domaine du chef d’œuvre absolu ?
La quintessence du style Urasawa ?
Si je pense qu’Urasawa est un nom connu de beaucoup, ça ne fait peut-être pas de mal de resituer un peu certains éléments caractéristiques du style de l’auteur pour moi (même si je vous invite à voir mon article dédié aux premiers tomes du manga ICI). C’est un mangaka qui semble avoir une aversion pour les structures narratives simples et préfère les récits choraux, où chaque personnage introduit est amené à revenir à un moment ou un autre du récit, à moins qu’il soit mort pour de bon. Cela permet de multiplier les enjeux mais aussi les péripéties et retournements de situation, en plus de créer des portraits de personnages toujours très denses et édifiants.
Et en plus, Urasawa se paye parfois le luxe de coupler ceci à des structures narratives complexes où différentes temporalités se mêlent. C’est le cas de 20th Century Boys, mais aussi de Billy Bat. Et même dans des récits plus linéaires tels que Monster, le mangaka aime bien dérouler un récit sur une longue période de temps, usant de l’ellipse à l’envie.
Dans le cas de 20th Century Boys, comme je l’ai dit, Urasawa se permet donc de multiplier les niveaux de complexité narratifs, en mettant en scène vraiment beaucoup de personnages, et faisant plus que jamais des allers-retours entre les temporalités pour parfois nous perdre (volontairement je pense) tout en maximisant ses effets.
Car on découvre la bande de Kenji alors qu’ils sont enfants, à la fin des années 60, pour ensuite les retrouver adultes à l’aube de l’an 2000, et partir encore plus dans le futur par la suite. Le tout en suivant le point de vue de divers personnages, faisant du manga un récit morcelé qui alterne les ambiances avec brio, tout en gardant un cap narratif simple : qui est Ami et comment l’empêcher de commettre les prédictions des enfants ?
Une série à hauteur d’enfants…
L’enfance est au cœur du récit, d’une part parce que les prédictions du groupe de Kenji sont le moteur de l’intrigue, par le jeu des retours dans le temps qui éclairent les différents événements, mais aussi et surtout par l’importance accordée au figures de l’enfance, à l’impact de cet âge particulier de la vie sur le devenir des personnages. Et enfin, par une écriture qui valorise l’imaginaire enfantin, Urasawa semblant se mettre dans la peau de l’enfant qu’il était pour nourrir son récit, se projetant à fond selon moi dans le personnage de Kenji.
En effet, un élément qui me semble fondamental dans l’histoire est cette fois dans l’imaginaire enfantin, qui donne naissance aux péripéties du récit, et lui confèrent sa tonalité discursive. Pour le dire simplement, j’ai eu le sentiment de lire la version peaufinée par un mangaka adulte de grande expérience d’une histoire qui aurait été pensée par un enfant, jusque dans ses morales parfois ultra simplistes (du genre « c’est pas cool d’être méchant, c’est mieux d’être gentil », quasiment asséné mot pour mot), qui revêtent ici une force symbolique implacable du fait de tout le travail effectué en amont par le mangaka.
Car, pour rappel, l’histoire est centrée sur des catastrophes qui se produisent telles qu’elles ont été imaginées dans un livre de prédictions, écrit par la bande à Kenji. Même si au fil du récit, tout cet aspect se complexifie largement. Complexification qui contribue à des ruptures de ton très fréquentes dans l’histoire, qui passe sans problème de la chronique nostalgique au récit d’évasion en passant par un discours sur les sectes, sans oublier moults attentats et un futur apocalyptique annoncé.
Cela confère au titre le sentiment d’un pot pourri dont la cohérence est assurée par la seule croyante enfantine dans l’histoire qui nous est racontée, comme si le pur plaisir narratif et émotionnel prennent le pas sur une crédibilité parfois mise à mal. Me concernant, c’est toute la partie à Ami Land avec les passages en réalité virtuelle qui a bien failli me perdre, mais d’autres points peuvent très légitimement faire tiquer. Cependant, ces points de tension me semblent contribuer à la valeur discursive et émotionnelle du récit, en ce sens où j’y vois souvent un « saut de la foi » de l’auteur, qui a probablement conscience de l’importance des ficelles qu’il utilise, mais le fait à dessein, souhaitant nous faire partager ce pur plaisir enfantin lié aux péripéties de son récit.
Encore une fois, sur ce point, il me semble que c’est surtout évident à la fin, avec l’arrivée du personnage qui se nomme lui-même Joe Yabuki en référence au héros de Ashita No Joe, qui porte déjà rien que dans son nom un commentaire sur le rapport aux référents fictionnels que l’on a. Référents très mis en avant par Urasawa dans le récit, qui est bardé de ses différentes obsessions et passions, du rock aux robots en passant évidemment par le manga, on y retrouve un réseau d’influences extrêmement riche, qui contribue à nourrir de façon explicite son récit, par le truchement de l’imaginaire de ces enfants, qui est sans nul doute un décalque de celui du mangaka.
Mais si l’enfance est centrale en terme de ton pour le récit, elle est aussi et surtout la thématique la plus importante de l’histoire, portée par la quasi totalité des personnages importants. D’une part, tout le groupe de Kenji se définit aussi par rapport à leur enfance, tout comme Ami, une grande partie si ce n’est toutes les clés du récit venant de leur enfance. Le fait qu’il soit si obsédé par le fait de prendre soin de sa nièce Kanna nous ramène également à cette thématique, tout comme le deuil d’un enfant qui caractérise intégralement le personnage de Otcho (personnage marquant s’il en est).
Et c’est via la complexité et la densité de ce rapport à l’enfance auquel on est renvoyé tout au long du récit que l’histoire trouve sa cohérence globale et sa profondeur narrative. Une profondeur chargée d’une puissance émotionnelle liée aux blessures que l’on peut avoir à cet âge de la vie, et qui se font souvent marquantes. Certains personnages sont particulièrement bien croqués sur ce point, et sont porteurs de nuances appréciables aussi bien en terme d’écriture pure que pour ce que cela apporte à la réflexion globale. Je pense notamment à Sadakiyo, personnage marquant dont la caractérisation bénéficie de ces allers/retours incessants dans les différentes temporalités.
… Pour un récit résolument adulte
Mais le rapport à l’enfance et le développements de péripéties et de morales parfois enfantines ne veut pas dire récit immature pour autant. Bien au contraire, je pense que c’est l’âge et l’expérience d’Urasawa qui lui permettent de mettre en scène une telle histoire avec autant de sérieux et de panache. De même, si l’enfance est au cœur du récit, la question du passage à l’âge adulte et du regard que l’on a sur cette période est tout aussi essentielle, et ne pourrait pas être écrite par quelqu’un qui n’a pas ce vécu.
En cela, le récit arrive à être profondément adulte tout en restant ludique et accessible (même s’il demande de la concentration et un certain investissement tant les personnages et les circonvolutions dans l’histoire sont nombreuses). Ce rapport à l’enfance, aux blessures de cette période et aux regrets qu’on peut nourrir (et qui peuvent nous dévorer) est central dans l’intrigue, et passe par une écriture thématique sur les différents personnages qui viennent pour la plupart nourrir cet aspect.
Sur ce point, la question de la parentalité, considération adulte par excellence, est aussi centrale, et passe comme toutes les autres par les personnages principaux. Que ce soit Kana et sa relation à son oncle Kenji (sa vraie figure paternelle) mais aussi à ses parents biologiques, Otcho et le deuil de son fils qu’il est contraint de porter en lui, ou d’autres rapports à la parentalités.
Enfin, un autre point central, qui s’affirme au fur et à mesure du récit, en lien avec la question des regrets, est celui de ce qu’on laisse derrière nous en devenant adultes (mais aussi du monde que l’on laisse derrière nous pour nos enfants). En proposant de nombreuses temporalités qui s’entrecroisent, Urasawa semble raconter l’histoire d’un groupe d’enfants pour qui de nombreuses voies étaient possibles, et qui constatent au fil du récit que leurs possibilités diminuent, jusqu’à les contraindre dans des situations dont ils ne voulaient pas. C’est particulièrement évident avec Kenji, qui se rêvait rock star et qui finit par reprendre le commerce familial par nécessité, et qui nourrira durant tout le récit une vraie amertume sur ce point.
Ainsi, en conjuguant un récit à hauteur d’enfants avec des considérations adultes très terres à terre sur fond d’apocalypse imaginé par ces mêmes enfants, Urasawa propose une réflexion profonde et aux ramifications complexes sur ce que signifie devenir adulte, et sur comment le cadre dans lequel on vit choisit pour nous ce que l’on devient.
Un rapport au monde qui est finalement mis en perspective avec le rapport à l’acte créateur, jusque dans l’omniprésence de mangas dans le récit, et de figures de mangakas tantôt grotesques, tantôt héroïques, qui semblent traverser l’histoire et questionner le rapport d’Urasawa à son propre art. Réflexion qu’il poursuivra par ailleurs dans Billy Bat.
Une mise en abyme du travail de mangaka ?
Il me semble que le questionnement profond d’Urasawa vis-à-vis de son art ne date pas de 20th Century Boys, même si il aborde ici la question frontalement. Déjà dans Monster, j’avais décelé des subtilités dans l’écriture et dans l’ironie dramatique qui est au cœur du récit une façon de mettre en avant l’importance démiurgique du mangaka à l’œuvre (voir mon article sur le premier tome de Monster où je développe cette idée).
Mais ici, avec cette histoire où une secte met en scène la fin du monde prophétisée par un groupe d’enfants durant leurs loisirs, l’importance de l’imagination comme acte créateur devient explicite. De plus, en mettant en scène des personnages de mangakas, qui par ailleurs sont inquiétés par le régime en place, Urasawa questionne encore plus explicitement l’importance de son travail, et sa place en tant qu’artiste. Que ce soit par le biais du mangaka envoyé en prison, qui aidera Otcho à s’évader, ou de ses camarades mangakas qui souhaitent s’émanciper du système qui leur impose les histoires qu’ils doivent mettre en image, il est évident que quelque chose titille Urasawa. Il peut aussi éventuellement s’agir d’un moyen amusant et facétieux de se mettre en scène dans le récit, puisqu’un des personnages décide de dessiner l’histoire de celui qui tente de protéger la paix, autorisant à voir le manga que l’on tient dans les mains comme le résultat de ce travail, comme une façon de l’intégrer au sein de la fiction (chose qu’il fera de façon explicite dans Billy Bat).
Et ce faisant, il questionne implicitement sur la possibilité qu’une forme de résistance soit incarnée par les artistes, par le biais des histoires qu’ils écrivent. Une question riche et profonde, que j’imagine tous les artistes doivent se poser, quel que soit le degré de réalisme ou de sérieux des histoires qu’ils racontent.
Enfin, le rapport à la révolte par l’art passe aussi et surtout par la musique dans 20th Century Boys, l’autre grosse passion d’Urasawa qui est lui-même musicien, comme son héros. Sans trop en dire, la musique aura une place importante dans l’histoire, et une chanson en particulier deviendra une sorte de cri de ralliement pour ceux allant contre Ami. De même, plusieurs personnages du côté du bien auront un lien fort avec le monde de la musique. Et pour finir, le spectre de Woodstock sera convoqué à un moment clé du récit. Tout ceci étoffant encore la question du rapport à l’art comme vecteur de révolte contre l’ordre établi.
Vecteur de révolte, mais également élément fondamental de construction identitaire, renvoyant donc à la thématique de l’enfance et de la façon dont on grandit. Et sur ce point, j’ai le sentiment qu’Urasawa l’utilise aussi pour expliciter son propre rapport au manga et à la musique, et à la façon dont ses influences l’ont construit en tant qu’artiste. Cette idée venant boucler la boucle d’un récit centré sur la question de l’impulsion créatrice, où les influences d’enfance d’Urasawa ont nourri un imaginaire qu’il finit par mettre en scène ici, dans une histoire où ces mêmes influences sont à l’origine de la forme que prendra l’apocalypse.
En conclusion
Je me rends compte en écrivant cet article un peu décousu qu’il est vraiment compliqué de parler correctement de certaines œuvres qui nous marquent. J’aimerais pouvoir dire que le côté décousu de l’article épouse celui de la narration du manga, mais en réalité, malgré le grand nombre de personnages, les jeux sur la temporalité et les nombreuses péripéties qui sont autant de changements de tons, Urasawa sait garder un cap clair dans son récit.
De ce fait, l’aspect décousu de l’article vient plutôt d’une réflexion qui est en cours concernant le titre, et témoigne davantage de la difficulté à rendre compte de la profondeur et de la richesse de 20th Century Boys. En me focalisant sur quelques éléments thématiques majeurs du récit, et surtout, qui m’ont particulièrement passionné, j’ai essayé d’aborder quelques unes des nombreuses raisons qui font de ce manga un chef d’œuvre à mes yeux. Mais ce faisant, j’ai éludé encore plus d’éléments pourtant saisissants de ce récit, en oubliant même de préciser que c’est aussi et surtout un thriller de très haute volée, qui se lit d’une traite sans jamais lâcher l’ouvrage des mains tant il est haletant.
Ce qui est certain, c’est qu’on est face à un des sommets dans la carrière d’Urasawa, à la richesse et la profondeur telles qu’il faudra relire encore et encore la série pour en capter toute la puissance thématique et narrative. C’est d’ailleurs une des forces des titres de l’auteur qui, au-delà du pur plaisir de lecture, donnent envie de creuser toujours davantage afin de décrypter tout ce qu’il a réussi à mettre au sein de son histoire. Le signe, pour moi, des très grandes œuvres.
tu m’as convaincu de lire toute la série 🙂
Merci de partager ta passion et ton regard critique.
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Mais de rien, je suis ravi si j’ai réussi à te donner envie ! J’espère que ça te plaira.
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J’ai lu le premier tome pour l’instant. J’ai encore 2 tomes de Yawara et je commence Happy.
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Ça va, tu te fais une grosse dose d’Urasawa ! Mais tu as bien raison, on est toujours bien avec ses séries.
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et je suis arrivée à les trouver en médiathèque et en rayon 🙂
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Ça c’est d’autant plus cool !
Faudrait que je prenne Pluto pour la mediatheque où je bosse. C’est « que » 8 tomes et ça me semble assez accessible.
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J’ai commencé Pluto et j’adore aussi. Je veux tout lire mais le temps lui n’est pas si infini… 😦
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Très bonne analyse sur une des œuvres les plus marquante d’Urasawa pour moi (je n’ai pas encore lu Monster pour comparer). Ce n’est pas évident d’aborder ce titre sans spoiler, tellement les différents messages qui sont mis en avant sont reliée à l’avancer du récit (par exemple l’écologie qu’on retrouve surtout sur la dernière partie du manga).
J’ai eu le même sentiment que toi sur le message à l’enfance, il est d’ailleurs fait plusieurs fois mentions dans le manga que le plan d’Ami est digne de l’imagination d’un enfant.
Faudra que je me relise la série un de ces jours, je pense qu’une relecture sera encore plus enrichissante
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Je pense même que plusieurs relectures seront enrichissantes ! Faudra juste trouver le temps.
J’espère pour toi que tu pourras lire Monster à l’occasion, c’est vraiment, vraiment formidable aussi !
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Concernant l’aspect démiurgique de l’artiste, cette question est abordée dans le film « Kamen Rider Saber + Kikai Sentai Zenkaiger: Superhero Senki » *.
* Disponible en VOSTFR dans la rubrique « Tokusatsu » de ce site : https://v5.anime-ultime.net/
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J’ai l’impression que c’est finalement une idée que l’on retrouve assez souvent dans la fiction, et qui me semble témoigner d’une réflexion récurrente chez les artistes.
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Ce qui montre que cette réflexion s’applique à tous les domaines artistiques, peu importe les époques.
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Un excellent article ! Tout est bien dit ! Et non, je ne le trouve pas décousu, c’est encore moins clair dans mon cerveau, donc ça m’a permis de clarifier certaines choses, figure-toi. Après, contrairement à toi, je ne l’ai pas lu d’une traite, je lisais chaque tome à sa sortie, faudrait que je le relise.
« Pluto » est toujours mon préféré de lui mais 20th CB est n°2 après lui, je pense !
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Pluto a une place spéciale pour moi, c’est d’ailleurs le seul que je relis régulièrement (le fait qu’il soit opus court aidant pas mal).
Merci à toi quoi qu’il en soit car je ne suis pas totalement satisfait se cet article, mais c’est trop dense, je m’y perdais en écrivant !
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Je comprends la difficulté, ça n’a pas l’air d’être une mince affaire ! Surtout que Panini a décalé la sortie de 21st CB TT
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Mais ouais ! J’avais tout bien planifié pour rien !
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