Fairy Tail 100 Years Quest – Déjà 10 tomes

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Quand une série arrive à son dixième tome, elle franchit un petit pallier symbolique selon moi. Même quand il s’agit d’une suite d’un titre qui s’était déjà étendu sur 63 tomes, sans compter les spin off en pagaille qui la font dépasser la centaine si mes calculs sont bons (je tombe à 102 volumes pour tout Fairy Tail pour être précis, 103 si on compte Mashima’s Hero). Quoi qu’il en soit, 100 Years Quest, la suite supervisée par Mashima lui-même avance à un bon rythme, prouvant encore une fois que le mangaka souhaite que sa licence phare soit traitée avec soin, et après 10 volumes, on peut déjà faire un petit point sur la bonne tenue de ce projet.


Un grand merci à Pika pour l’envoi de ce tome.


J’avais déjà proposé un article qui présentait plus en détails cette suite et son intrigue spécifique, centrée sur la fameuse quête de cent ans, réputée tellement dure que personne n’a jamais réussi à l’accomplir. Mais nos héros que l’on a suivi durant 63 tomes ne l’entendent pas de cette oreille, et sont bien décidés à y arriver. C’était la promesse de l’épilogue de la série d’origine, et Mashima semblait y tenir, puisqu’il écrit et storyboarde cette nouvelle aventure conjointement à la publication hebdomadaire de Edens Zero (et comme il a encore trop de temps libre, il supervise toutes les licences adaptées de ses mangas et a même développé un petit escape game pour smartphones mettant en scène Rebecca, juste pour passer le temps).

Erza 100 YQEt c’est Atsuo Ueda, mangaka que je ne connais absolument pas, qui se retrouve avec la responsabilité de mettre en image cette nouvelle aventure, et le bougre s’en sort plutôt bien. Si il n’arrive évidemment pas à se hisser au niveau du maitre, il lui fait quand même honneur en étant très respectueux de son style, avec une imitation qui peut parfois friser la perfection. Même si malheureusement, on sent ci et là des scories qu’il n’y a pas chez Mashima, et le trait de Ueda manque de force pour provoquer un véritable effet Waouh. Mais on est malgré tout dans quelque chose de soigné, très clairement.

Pour ce qui est de la quête en elle-même, centrée sur l’affrontement avec des dragons (créatures trop peu présentes dans la série d’origine) où viennent également se greffer des « Dragon Eaters », des dévoreurs de dragons qui s’approprient leur force en les mangeant, on peut dire qu’on profite du savoir-faire de Mashima. Si le récit en lui-même est classique, il n’en reste pas moins maitrisé dans sa structure, et arrive à nous donner le souffle de l’aventure qu’on recherche dans la série.

WendyMais c’est surtout sur le traitement global des personnages que le titre m’impressionne le plus, arrivant à exploiter des éléments importants de caractérisation pour donner encore davantage de corps à chacun. En dehors des membres les plus importants de la guilde que l’on retrouve, dont certains nous réservent de très belles surprises (Wendy est surement la mieux servie pour le moment, mais en me faisant spoiler sur twitter j’ai remarqué que Lucy et Erza vont vraiment briller prochainement), ce sont surtout des personnages secondaires qui se retrouvent renforcés en terme d’écriture. Je pense notamment au couple Gajil/Reby, particulièrement réussi, ou à Brandish, qui est une sorte d’électron libre dans le récit, pour mon plus grand plaisir tant je la trouve réussie et trop peu présente (car introduite très tard) dans la série principale. Par contre on voit trop peu Jubia, ça va pas ça !

Ainsi, après 10 tomes, qui font suite à une série déjà très longue, je me surprends à prendre un plaisir toujours aussi conséquent avec 100 Years Quest, car malgré l’absence de Mashima au dessin, la magie continue d’opérer. Et c’est d’autant plus surprenant que je suis du genre à pester contre la sur-exploitation de certaines licences, qui n’apportent pas grand chose si ce n’est de l’argent dans les caisses des ayants droits. Mais avec une série que j’aime autant, et qui a su créer une connivence si grande avec moi, je comprends pourquoi ça fonctionne si bien, au point de me délester régulièrement de quelques deniers pour acheter des spin-off de Fairy Tail à la place de titres qui, soyons honnête, pourraient être plus qualitatifs. C’est ça la force du licencing ma foi, et même si j’ai tendance à très souvent cracher sur ça, j’en suis aussi une victime consentante quand il s’agit des séries pour lesquelles j’ai le plus d’affect, et Fairy Tail en fait partie. Et si, comme c’est le cas ici, le produit reste respectueux des fans, je me dis que l’un dans l’autre, on ne va pas s’en plaindre.

2 commentaires

  1. Félicitation à la série pour ce palier franchie.
    QUOI tu ne connais pas Atsuo Ueda ? Ben en vrai moi non plus, j’ai juste vue qu’il à travailler sur Fairy Tail – 100 Years Quest qu’on à en France, et une autre série (toujours sur les dessins) du nom de « Dr. Prisoner »

    Aimé par 1 personne

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