Le tome 6 de Blue Period conclut cequee Tsubasa Yamaguchi définit comme le premier arc de son manga, ouvrant vers de nouvelles perspectives dans le suivant, tout en conservant un sentiment de continuité dans le récit. La conclusion de quelque chose d’important dans le parcours de son personnage principal, Yatora. Retour sur ces deux volumes et la nouvelle donne qu’ils impliquent.
Un grand merci à Pika pour l’envoi de ces deux volumes.
Mon avis sur le tome 1.
Le tome 6 conclut une partie importante de l’histoire, pour ouvrir vers de nouvelles choses tout aussi enthousiasmantes, puisque Yatora termine l’examen pour entrer en école d’art. On a un vrai sentiment de climax, notamment dans la façon dont la mangaka mêle plusieurs éléments du récits avec une virtuosité et une force de l’évidence qui laissent admiratifs.
Depuis le début, tout est drivé par l’écriture de Yatora et son rapport à l’art, et à lui-même. Ici, on atteint un point culminant dans la façon dont ces aspects se mêlent, les questionnements sur ce qu’il est en tant qu’individu, ce à quoi il aspire et ce qui le distingue des autres rejoignent les questionnent sur ce qu’est l’art et l’impulsion créatrice. Et, dans le même temps, le tout rejoint le récit global et la question du point de vue de la mangaka sur tout ça, liant ces différents éléments en un tout qui fonctionne de concert, permettant de mettre en exergue la grande force esthétique de la mangaka lors de planches somptueuses (centrées sur la façon de représenter Yatora, évidemment).
Ce sont les grandes forces du récit depuis le début, l’écriture de son personnage principal, et la façon de mettre ceci en perspective avec les questionnements sur l’art, qui deviennent un commentaire de la mangaka sur son travail. En effet, je ne peux pas me dire qu’il n’y a pas dans un coin de sa tête, lorsqu’elle écrit son récit, une mise en abyme de la façon dont elle doit concevoir son personnage et le mettre en image. Le simple fait qu’une des épreuves soit un auto-portrait revêt un aspect symbolique évident sur ce point.
Quoi qu’il en soit, en terme purement narratif et émotionnel, le sixième tome est le point culminant de la construction dramatique de l’histoire depuis le début, permettant à cette partie de trouver une unité forte, s’achevant comme il se doit, dans l’excellence dont la mangaka est coutumière depuis le tout début de sa série.
Excellence qui est cependant remise en question avec le septième tome, qui représente un nouveau départ, de nouveaux objectifs et de nouveaux enjeux pour Yatora, dans le cadre de l’école d’art (oui, je crois qu’il n’y a aucune surprise à dire qu’il a évidemment été accepté, permettant de découvrir la suite logique de son parcours). Non pas que ce tome soit mauvais en soi, mais lorsqu’on est habitué à un certain niveau d’intensité et de qualité, une baisse de régime se ressent d’autant plus.
Ainsi, j’ai trouvé un petit manque d’efficacité dans la façon de présenter le nouveau cadre du récit, ainsi que certains nouveaux personnages. De même, la pression retombant un peu, la force émotionnelle du récit s’en retrouve logiquement amoindrie. Pour le dire simplement, on sent un côté « volume de transition » dans ce septième tome. Restent quelques belles scènes, en particulier avec un des amis de Yatora qui sonne toujours très juste dans sa façon de s’entretenir avec son camarade, et un personnage principal toujours aussi beau et touchant.
De ce fait, si le tome 7 est « seulement » bon, cela ne vient pas remettre en question la qualité globale et la grande force de Blue Period depuis ses débuts. On espère simplement que cet aspect transitoire ne sera que provisoire, afin de relancer rapidement le récit et ses enjeux, afin de nous faire de nouveau vibrer au rythme de l’évolution de Yatora.
J’ai limite eu les larmes au yeux lors du tome 6 quand j’ai vue la réussite de Yatora (même si je savais aussi pertinemment qu’il aller réussir).
Pour le tome 7 je suis ton avis, vue que c’est le début d’un nouvelle arc on sens que la tension est moins grande et qu’il faut présenté les nouveaux enjeu et personnage qu’on va suivre par la suite.
En plus c’est un peu présenté en disant que Yatora est limite obligé de reprendre son enseignement de zéro s’il veux réussir à suivre le rythme. Par contre j’ai bien aimé le passage avec Kuwana, et je suis content qu’on oublie pas non plus les anciens personnages
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Oui, c’est aussi un très bon point, que le fait que les personnages qui n’entrent pas dans l’école ne soient pas évincés du récit.
J’ai dans tous les cas hâte de voir ce que va donner la suite de l’histoire !
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bonjour, comment vas tu? n’ayant pas pu mettre la main sur les mangas pour emprunt, j’ai regardé la version animée qui est pas mal mais sans plus. j’aimerais quand même bien comparer car la version papier a l’air top. passe une bonne soirée et à bientôt!
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J’avoue ne pas avoir jeté l’œil sur l’anime mais je serais quand même curieux de comparer. Mais je ne serai pas étonné que ça n’ait pas la portée du manga, qui est particulièrement travaillé dans son esthétique.
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