Naoki Urasawa est un manga au style très reconnaissable, aussi bien dans l’esthétique que dans l’écriture. Si un certains nombre d’éléments permettent de définir ce qui fait un manga d’Urasawa, un élément qui me fascine personnellement vient de sa faculté à nous projeter avec une efficacité phénoménale dans ses intrigues. Pour le dire simplement, j’ai tendance à penser qu’Urasawa fait les meilleurs « tome 1 » de séries que j’ai lu. C’est vrai pour toutes ses séries majeures, mais celle qui représente le mieux cet aspect à mes yeux est Monster. Il arrive en un seul tome à poser tellement de choses avec un tel naturel, que j’ai eu envie de tenter de décrypter ce volume d’ouverture, afin de voir comment le mangaka fait pour directement nous accrocher.
Pour cela, je vais procéder de façon linéaire, afin de voir comment l’écriture d’Urasawa est une grande efficacité pour très rapidement introduire les éléments importants de son récit, annoncer les premiers nœuds de tension et les thématiques au cœur de son histoire. Car déjà dans les dix premières pages, il dispense beaucoup d’informations (qui bien entendu, prennent surtout leur sens à la lumière des événements qui suivent.
Chapitre 1 : Introduction du docteur Tenma et de tous les éléments de l’intrigue du premier tome
Le récit débute alors qu’une opération vient de s’achever, et on congratule un certain docteur Tenma pour ce qu’il a fait, qui remercie en allemand son interlocuteur (donnant déjà une indication de lieu). On souligne à quel point le docteur est un génie. Dans le même temps, il voit une famille éplorée, suite au décès sur la table d’opération du père, opéré en même temps que le patient de Tenma. De cette façon, Urasawa met en avant l’élément qui sera la clé de tout le récit : la responsabilité de la vie humaine des médecins, et le fait que certains sont moins chanceux que d’autres sur la table d’opération.
Nous reprenons ensuite Tenma alors qu’il est chez lui, réveillé par sa fiancée. On nous indique que nous sommes à Düsseldorf en 1986, et que l’homme que le chirurgien a sauvé est un chanteur d’opéra célèbre. Juste avant, on a pu voir aux informations un bref passage sur la famille Liebert, tout juste arrivée avec leurs deux enfants (évidemment, ce sera fondamental pour la suite des événements). Mais surtout, on apprend que Tenma est un génie dans l’ombre du père de sa petite amie, le directeur de l’hôpital pour lequel travaille Tenma, et pour qui il écrit une thèse. Ainsi, on sent déjà que ce sera un nœud de tension important dans le récit.
À son retour au travail, il sera secoué par deux choses. D’une part, un collègue souligne la façon dont il mène habilement sa barque avec le directeur et sa fille (Eva, sa fiancée), et considère cela comme normal. Ce médecin met ainsi en avant le côté calculateur de ce milieu médical au détriment de la vie des gens. Et juste après, la femme de l’homme décédé la veille vient lui reprocher de ne pas avoir soigné son mari, alors qu’il était arrivé le premier au bloc.
Ceci est très important car il s’agit, après seulement vingt pages, d’un pivot dramatique dans l’écriture de Tenma, qui va remettre en question ce qu’il est à partir de là, tout en posant un questionnement éthique fort sur la valeur de la vie humaine. Questionnement qui va prendre de l’ampleur avec les événements qui suivront. Il ruminera ceci lors de son diner avec Eva, qui lui dira de but en blanc que « chaque vie n’a pas le même prix », l’ébranlant encore plus dans sa vision des choses.
Et le chapitre se conclut sur une intervention de police dans la maison de la famille Liebert, où les parents ont été abattus, et où le petit garçon est entre la vie et la mort après avoir pris une balle dans la tête. Ici, les éléments thématiques sont déjà raccordés et on comprend à l’avance que le questionnement moral de Tenma va entrer en relation avec cet événement.
Chapitre 2 : La décision de Tenma
Le chapitre commence par un flashback où l’on ressent tout le poids que le directeur de l’hôpital fait peser sur les épaules de Tenma, et comment ce dernier n’est finalement pas libre de ses mouvements. De plus, on apprend que son père travaille dans un hôpital de campagne et semble se conformer à une vision très humaniste de ce qu’est un médecin, dévoué à ses patients. Cela permet de donner davantage d’assise au tiraillement qui a lieu dans la tête du docteur Tenma à se stade, sa vision de la médecine se confrontant à la froide et injuste réalité.
Un détail particulièrement parlant vient du fait qu’il frappe du poing en serrant le mouchoir d’Eva, soulignant bien que cette dernière et son père ne sont pas du même monde que lui, et qu’il est en désaccord avec leur vision des choses.
Tenma arrive finalement à l’hôpital pour soigner le jeune garçon. Urasawa en profite pour montrer rapidement la sœur jumelle de celui-ci, en état de choc, qui ne fait que répéter « tuer ». Le chapitre se conclura également sur elle et cette réplique, amenant déjà un aspect thriller et un questionnement quant à ce qui s’est passé.
Mais surtout, alors que Tenma s’apprête à opérer, le directeur l’appelle car le maire a eu un accident et va être transféré. Il insiste sur le fait qu’il doit être sauvé en priorité car il prévoit d’accorder une subvention conséquente à l’hôpital. Tous les éléments précédemment mis en place s’imbriquent et Tenma prend la décision de soigner l’enfant, allant contre l’ordre du directeur.
Chapitre 3 : Les conséquences de la décision de Tenma
Finalement, Tenma sauve l’enfant, mais le maire est mort de son côté. Tout le monde décide de lui faire porter le chapeau, considérant qu’en agissant contre les ordres il a perturbé la dynamique globale des équipes médicales. Tenma est donc mis à l’écart, sauf par le médecin qui lui avait parlé de sa façon de mener sa barque, qui semble avoir une certaine admiration pour la façon dont il a fait fi des calculs pour faire ce qui lui semblait juste.
On voit également que la police souhaite voir la fillette, qui semble toujours aussi désorientée et marche l’air absente dans les couloirs en disant toujours « tuer ».
Quoi qu’il en soit, lors d’une soirée organisée pour les mécènes de l’hôpital, le directeur fait comprendre à Tenma qu’il peut continuer à exercer mais ne progressera jamais dans sa carrière et qu’il fera le nécessaire pour l’empêcher de trouver un poste ailleurs. Eva le quitte également, comme on pouvait s’y attendre. Il va au chevet de l’enfant, toujours dans le coma, où il lui parle du fait qu’il considère avoir bien fait, et que c’est grâce à cet enfant qu’il est revenu dans le droit chemin, et qu’il doit désormais se battre pour vivre. On ne le sait pas encore, mais il y a une grande ironie dramatique dans cette réplique. Le chapitre se termine sur l’enfant ouvrant les yeux.
Chapitre 4 : La déchéance de Tenma
Un inspecteur de police essaie de parler à Anna Liebert, la sœur du garçon que Tenma a sauvé, mais sans succès. Il a l’espoir que le fait de revoir son frère pourrait la débloquer. Dans le même temps, on voit que le docteur est désormais débordé avec les urgences, et son visage reflète une grande fatigue. Mais il dit se sentir à sa place désormais, au service des gens et hors des jeux de pouvoir.
Cependant, le directeur de l’hôpital voit dans ces enfants une possibilité d’améliorer l’image de l’établissement et va mettre en scène leurs retrouvailles, retirant au passage la charge de Johann (le garçon) à Tenma. Alors que d’autres médecins vont photographier ces retrouvailles, Anna va avoir un choc alors que Johann lui tendra la main, les larmes aux yeux.
On quitte le docteur Tenma ivre, suite aux derniers événements vécus, et le chapitre s’achève alors que les médecins œuvrant avec le directeur et ce dernier sont retrouvés morts. La mise en scène accuse Tenma, d’autant plus qu’on le voit dire que ces gens ne méritent pas de vivre.
Chapitre 5 : Les soupçons concernant Tenma
La police va tout de suite prévenir Tenma, lui demandant où il était le soir où les trois hommes sont mort. Il va rapidement aller à l’hôpital, occupé par la police, alors que dans le même temps, de nombreux patients arrivent aux urgences. Cela lui permet au moins de gagner du temps, car il a clairement un mobile pour ces meurtres.
On apprend en effet lors des funérailles du directeur que les trois hommes ont été empoisonnés par des bonbons. Bonbons qu’ils ont volé dans les cadeaux fait à Johann. J’y vois encore une ironie assez forte de la part d’Urasawa, puisque les trois hommes sont morts pour avoir traité avec mépris cet enfant. On découvre à l’occasion de cette révélation le commissaire Runge, qui sera un des personnages principaux de l’histoire. Urasawa insiste notamment sur des mouvements qu’il fait continuellement avec ses doigts, et ce dernier explique qu’il tape sur un clavier pour garder en mémoire tous ses échanges. Ce détail est particulièrement bien vu car il permet d’emblée de donner une caractérisation très marquée au personnage, nous faisant immédiatement comprendre qu’il est l’archétype du super-enquêteur particulièrement investi dans son travail, chose qui sera considérablement développé au fil du récit.
Suite aux décès, l’hôpital se trouve totalement restructuré, et le nouveau directeur met les compétences professionnelles au premier plan. Ainsi, il décide de nommer Tenma chef du service de chirurgie. Une fois encore, drôle d’ironie du destin, qui fait d’ailleurs rire le médecin, lui qui s’apprêtait à rentrer au Japon.
Évidemment, Eva va se conformer à son rôle archétypal (pour le moment) de femme intéressée et va revenir vers Tenma qui la repoussera. J’insiste sur cet élément car Eva est un personnage particulièrement bien écrit, et Urasawa arrivera à lui conférer au fil du récit beaucoup plus de consistance que ce rôle assez cliché qui est mis en avant dans ce premier volume. Je pense d’ailleurs que le fait de la faire rentrer dans un moule assez simpliste au début est une astuce d’écriture pour rendre son évolution encore plus prégnante.
Quoi qu’il en soit, le chapitre s’achève avec une petite ellipse, puisqu’on se retrouve en 1995.
Chapitre 6 : L’épanouissement de Tenma
Le chapitre commence avec le commissaire Runge qui enquête sur des meurtres dans une autre ville. Un détail permet de constater que sa mémoire fonctionne effectivement aussi efficacement qu’un ordinateur. Cette scène permet surtout de voir que Runge traque un homme connu pour ses capacités de crocheteur, nommé monsieur Yunkers.
On reprend ensuite avec Tenma qui semble particulièrement épanoui dans son travail, et vertueux à souhait puisqu’il refuse les aventures qu’il pourrait pourtant facilement avoir au vu de son statut, privilégiant toujours ses patients. C’est important pour la suite, car cela contribue à entériner le fait que sauver des vies est véritablement sa raison d’être. On insiste également sur ses capacités extraordinaires de chirurgien, qui sautent même aux yeux des plus jeunes internes.
On passe ensuite à une scène où l’homme que recherche Runge se fait renverser par une voiture alors qu’il fuit quelque chose. Évidemment, on comprend intuitivement que Tenma va être chargé de soigner ce patient. Et en effet, le médecin de l’hôpital où il est transféré demande à ce qu’on le fasse venir. C’est l’occasion pour Runge et Tenma de se revoir, 9 ans après leur première rencontre, et il devient clair ici que Tenma reste le suspect numéro un de Runge dans l’affaire de l’empoisonnement des trois médecins, puisqu’il est selon lui le seul à qui profite le crime.
Je trouve d’ailleurs intéressant cette façon de traiter la chose, car si on n’a aucune idée de ce dont Monster parle, on pourrait tout à fait trouver Tenma suspect. Et même en ayant déjà lu la série une fois, je trouve que des éléments pourraient laisser à penser à un trouble dissociatif de personnalité ou quelque chose du genre, chose que je n’avais pas repéré lors de ma première lecture.
Le chapitre se conclut sur le patient de Tenma et suspect de Runge qui se réveille, et qui dit « Il arrive… Monster… ». Un trope assez classique qui vient justifier le titre de la série, même si à ce stade, on n’a aucune idée de ce que cela signifie.
Chapitre 7 : La fibre paternelle de Tenma
Monsieur Yunkers est donc interrogé à son réveil par le commissaire Runge, et se trouve assez chamboulé par tout cela. Tenma n’hésite pas à défier le policier en le sommant de laisser son patient, et ira prendre l’air avec lui afin de discuter un peu de façon apaisée. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur ce bandit, poussant l’empathie pour lui. Cela permet, sans appuyer plus que cela, d’étoffer la question morale autour de la valeur de la vie, Tenma mettant naturellement celle de ce malfrat à la même hauteur que les autres. Ce dernier lui signale d’ailleurs qu’il a le sentiment que le chirurgien est une figure paternelle pour lui, soulignant l’aspect naturellement protecteur du médecin.
Le soir, alors que Tenma va sortir avec un collègue, il passe devant une vitrine et voit une horloge avec un personnage qui en sort, exactement dans le genre des horloges dont son patient lui avait parlé durant leur conversation. Il l’achète et décide d’aller lui offrir de ce pas, mais voit que le gardien devant la chambre de l’homme a été tué, empoisonné avec un bonbon, et que monsieur Yunkers a disparu. Il va rapidement retrouver sa trace dans un bâtiment desaffecté, mais ce dernier lui demandera de ne pas le suivre, afin qu’il ne rencontre pas l’homme qui a tué ses complices.
Le chapitre s’achève sur la silhouette de l’homme, qui révèle être l’enfant que Tenma a sauvé neuf ans plus tôt.
Chapitre 8 : L’effondrement de Tenma
La confrontation avec Johann est la séquence charnière de ce premier tome, et le moment de bascule pour Tenma. Il souhaite tuer monsieur Yunkers, mais le médecin veut le convaincre de ne pas le faire, expliquant que la vie humaine est importante, et qu’il en a pris conscience grâce à lui, lorsqu’il était enfant. Johann lui explique l’ironie du fait qu’il soit monté en grade après qu’il ait tué trois médecins, et qu’il a décidé de faire cela pour le remercier de lui avoir sauvé la vie, après avoir entendu Tenma dire que ces hommes ne méritaient pas de vivre.
Ainsi, l’ironie continue de monter de plusieurs niveaux, puisque Tenma, en ayant sauvé Johann, se retrouve par ricochet responsable de toutes ces morts, y compris de celle de monsieur Yunkers que Johann abat froidement, avant de partir en disant à Tenma qu’il lui a rendu la vie, appuyant un peu plus le fait qu’il est indirectement responsable de tout ceci.
Le lendemain, le commissaire Runge prend la déposition de Tenma, qu’il continue de suspecter. Et le volume s’achève sur le médecin s’effondrant sous la pluie en hurlant, signe que Johann l’a totalement brisé.
Du coup, pourquoi est-ce si brillant ?
Ce descriptif linéaire du tome achevé, je pense qu’on a déjà quelques pistes afin de comprendre pourquoi cette entrée en matière est si réussie. J’ai tenté de mettre en avant la façon dont les différentes péripéties s’imbriquent pour mener à cette conclusion, mais vous aurez surtout remarqué quelques éléments qui reviennent. D’une part, l’accent mis sur le personnage principal de Kenzo Tenma, relativement logique puisqu’il s’agit du héros de l’histoire. Mais aussi et surtout, le questionnement thématique de la valeur de la vie, et la profonde ironie qu’Urasawa met en scène par ce biais.
En faisant de Tenma le responsable par ricochet de toutes ces morts, il semble interroger l’idée d’accorder la même valeur à toutes les vies. Et comme dans le cadre d’un exercice de pensée il est plus intéressant de poser une question que d’y répondre, Urasawa laisse le champ ouvert, même si Tenma va tenter d’apporter sa réponse. Car après cela, son obsession sera de tuer Johann, comme pour réparer ce qu’il considère désormais comme une faute.
Et si la question est déjà suffisamment riche pour être développée sur toute une série, Urasawa ne va pas s’arrêter là sur les 18 volumes que compte la série, et va relier à cette thématique d’autres questions sous-jacentes tout aussi passionnantes, et toujours traitées en profondeur.
Mais en se bornant à ce premier tome, on constate une construction qui va creshendo à la fois concernant le personnage du docteur Tenma, mais aussi de la progression dramaturgique jusqu’à la rencontre avec Johann, et l’effondrement de Kenzo. C’est selon moi un des points particulièrement brillants de ce premier tome, qui donnent au personnage principal une grande densité psychologique, au service d’un effet choc pour le lecteur en fin de volume.
Ainsi, le volume arrive à la fois à introduire son histoire qui se développera sur le long cours, en ayant présenté quelques uns des personnages principaux (Tenma, Runge, Johann et Eva), mais en plus, il y a un vrai sentiment de complétude dans cette construction dramatique avec une véritable chute.
De plus, Urasawa propose déjà des pistes de réflexion particulièrement intéressantes au-delà du questionnement sur la valeur de chaque vie. Via son procédé d’ironie dramatique, il met en abyme la façon dont il malmène et joue avec Tenma en tant qu’auteur, semblant presque se projeter dans le personnage de Johann sur ce point. S’il s’agit bien entendu de pure interprétation, cette idée me semble fertile d’un point de vue thématique, en particulier au vu de l’évolution du récit.
C’est en cela que ce premier tome de Monster me semble tout à fait représentatif du travail d’Urasawa en tant que mangaka. Si je n’ai pas abordé la partie esthétique, où il brille pourtant à de nombreuses reprises par la maîtrise de ses effets, c’est surtout dans sa façon de structurer son récit et de caractériser très densément ses personnages qu’on retrouve sa patte. En mettant en place un récit aux multiples embranchements possibles, il arrive déjà par cette introduction à poser des questionnements qui seront le fil conducteur du parcours de son héros, mais aussi de ses lecteurs.
C’est intéressant comme type de chronique ! Tu parviens bien à développer ton propos, ça m’a presque donné envie de lire le manga 😁 mais pas tout de suite.
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Presque mais pas tout de suite, c’est déjà un début de victoire en soi !
Merci beaucoup pour ton commentaire.
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Je n’ai jamais lu Monster ! Peut-être devrais-je😉 ? En tout cas, du même auteur, j’ai adoré « Happy ! », et je suis en train de lire ces histoires courtes !
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J’ai beaucoup aimé Happy ! aussi. Mais de toute façon, j’aurais tendance à recommander à peu près tout ce que Urasawa à fait personnellement.
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De mon côté, j’avais parlé de « Monster » à Aurelala sur son blog sans lui résumer l’histoire. Mais en précisant que l’édition deluxe était de très bonne qualité.
Comme je ne lui avait rien dévoilé concernant l’intrigue, elle a beaucoup apprécié cette découverte.
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Je n’en suis pas étonné, c’est vrai que Happy a été une excellente surprise (quoique relative, car je connaissais déjà assez Urasawa pour me douter que ça me plairait)
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oui, c’est vrai que tout ce que j’ai lu de lui était bien 😁!
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Très bien résumé, très bien analysé ! Tu me donnes envie de les relire alors que ça n’arriver jamais. C’est vrai que ce premier tome est brillant. J’espère que ça donnera envie à d’autres !
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J’espère aussi !
Lors de ma première lecture, la richesse de ce tome m’avait frappé. Et en lisant la suite j’avais halluciné de voir que le titre avait beaucoup plus que tout ça à offrir.
Et à la relecture, des détails m’ont encore plus frappé.
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Faut que je relise…
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Une série que j’avais adoré (j’avais lu les tomes au fur et à mesure de leur parution) et j’avais aussi beaucoup aimé la série animée 🙂
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Je n’ai pas vu l’anime de mon côté. Et j’ai découvert la série d’une traite en mediatheque. C’est vraiment comme ça que je prend le plus de plaisir avec les titres d’Urasawa, en enchaînant tout d’une traite !
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Très bon résumé.
Je savais déjà qu’il fallait que je commence Monster, mais tu me donne envie de le commencer encore plus tôt
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Mais oui, Monster c’est vraiment un chef d’œuvre !
De toute façon j’ai envie de dire que faut tout lire de Urasawa, même ce que j’ai toujours pas lu 😅
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Mais oui c’est prévue, j’ai déjà les 2 premiers tomes de 20th century boys à lire aussi.
Un vrai monstre ce monsieur Urasawa ❤
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Ca fait longtemps que j’avais regardé l’animé (enfin j’ai pas pu voir les épisodes vu que c’était sur France 4 que je la regardais) mais il m’intéresse au format manga (et il est pas si long en plus !)
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Ouais, ça fait 9 tomes doubles grand format (de belle qualité malgré le papier un poil transparent), et ça sengloutit à une vitesse folle !
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Ah merde les doubles ont des pages pareilles ? Oh ça donne pas trop envie de les prendre en double pour le coup :(. Pourtant ceux de Yu-Gi-Oh ne le sont pas c’est bizarre (je cite ce manga parce que c’est édité chez Kana)
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Oui, dans mon tome 1 je trouve qu’on voit souvent un peu à travers. Mais il existe plus que cette édition deluxe donc à moins de trouver une intégrale en occasion, tu n’auras pas trop le choix.
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Ben occas’ du coup (si j’arrive mdr)
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A voir si l’édition simple se monaye pas à prix d’or…
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Mais l’édition deluxe est nettement plus avantageuse en termes de confort de lecture (Compte tenu du format plus grand, qui donne davantage de visibilité au texte et au dessin.) et de stockage. (Neuf volumes doubles prennent moins de place que dix-huit tomes simples.)
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Oh ça fait remonter des souvenirs cet article sur Monster. Rien qu’en lisant ta description, je revois certaines cases. Je ne sais pas si c’est volontaire ou non mais dans sa construction mais l’inspecteur Runge me fait songer à Javert des Misérables : obnubilé par un « cas », persuadé de détenir la vérité et dont les raisonnements vont être ébranlés face à la vérité. Et je ne sais pas si c’est que sur moi que le manga a eu cet effet mais ça m’avait surpris (en bien) de voir un titre se dérouler en dehors du Japon. La scène avec Runge essayant de comprendre Tenma en chassant les clichés sur les Japonais m’avait bien fait rire. Et Eva fut une belle surprise : s’émancipant de son statut de fille de directeur, s’ouvrant au monde et s’échappant de ce carcan qui lui donnait une vision très étrécie du monde. Clairement encore un titre d’Urasawa qui m’a beaucoup marqué (pas pour rien qu’il est dans mes mangakas favoris)
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Moi aussi, c’est un de ses titres qui m’a marqué, et comme toi, c’est un de mes mangakas favoris. Je l’avais découvert avec Pluto, et j’ai enchainé Monster peu de temps après, ça calme !
Pour Runge qui évoque Javert, je n’y avais pas pensé mais maintenant que tu le dis, ça tombe sous le sens !
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Merci de m’avoir conseillé cette série que je viens de commencer. Je crois que je vais adorer 🙂
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De rien, j’espère en effet que ça te plaira. Le récit est surprenant et va parfois dans des directions inattendues, mais sans jamais baisser en qualité je trouve !
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Je vais essayer de trouver tous les tomes dans les médiathèques d’ici la fin d’année. Comme c’est une vielle série, des tomes ont été perdu à droite à gauche.
Merci de tes conseils. J’ai commencé aussi Happy sur tes conseils. Merci.
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Perso, je les ai justement emprunté en mediatheque à l’époque. Je vois très souvent la série dans les médiatheques où je vais pour le travail, donc ça doit être gerable.
J’ai vu en effet que tu avais commencé Happy, j’en suis ravi !
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[…] de l’Apprenti Otaku : « C’est en cela que ce premier tome de Monster me semble tout à fait représentatif […]
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