Ma Mangathèque Idéale #18 : Full Ahead ! Coco de Hideyuki Yonehara

Full Ahead Coco

En quête d’une série au long cours faisant ressentir le grand souffle de l’aventure, on m’a recommandé la série Full Ahead ! Coco, dont je n’avais jamais vraiment entendu parler. Las, je vis rapidement qu’elle n’était plus commercialisée. Qu’à cela ne tienne, regardons sur le portail internet des médiathèques que je fréquente si la série est dispo quelque part, même si je n’y crois pas trop. Et oh joie ! Les 29 tomes sont bel et bien disponibles. Ni une, ni deux, j’emprunte les 10 premiers tomes pour voir, les enchaine en une semaine, et je vais donc prendre les 19 suivants au plus vite. Ainsi, en deux semaines, j’ai enchainé toute la série, qui fait désormais partie des mangas qui comptent et qui marquent mon parcours de lecteur.

Retour sur une série magnifique, dont j’espère voir le retour en librairie un jour ou l’autre !

Resituons la série

Full Ahead ! Coco est un shonen d’aventure centré sur une bande de pirates… débutée en 1997 un peu avant One Piece ! On doit cette série à Hideyuki Yonehara, qui l’a dessiné dans les pages du Shonen Champion d’Akita Shoten. La série s’est achevée en 2002 en 29 tomes, et a été publiée en France par Doki-Doki, mais est en arrêt de commercialisation depuis 2013. Elle a eu également droit à deux suites directes, Sunset Rose en 21 tomes (2012-2017) et Zervans, de 2017 à fin 2021 avec 14 tomes au compteur pour l’heure (la série venant d’achever sa prépublication, je suppose qu’elle terminera à 15 tomes).

Ces deux suites sont inédites chez nous, mais la série d’origine se suffit totalement à elle-même, bien que, vous le comprendrez au fil de l’article, je ne serai pas contre les voir arriver en France, tout comme une réédition de la série d’origine. Un arrêt de commercialisation qui pose la question de la préservation des œuvres dans un médium obsédé par la nouveauté, puisqu’il s’agit là d’une série relativement récente, qui a une vraie actualité, et qui est surtout dans un genre ultra populaire. Et pourtant, elle est plus ou moins morte chez nous. Pas de réédition ni de volumes numériques en vue. De ce fait, les seuls moyens légaux pour pouvoir la découvrir sont l’occasion (certains volumes se vendent à prix d’or, évidemment…) ou un coup de chance en médiathèque.

Triste sort pour une série pourtant formidable, qui rejoint celui de l’autre série de l’auteur que Doki-Doki a édité en France, Dämons, réinterprétation du Dororo de Tezuka. Le seul autre titre de l’auteur disponible chez nous, toujours imprimé fort heureusement, est Dragon Seekers, en six tomes chez Komikku. Ce qui nous fait finalement un petit fragment de l’œuvre globale de l’auteur, qui a publié beaucoup plus au Japon.

Je prend le temps de préciser tout ça, car il me semble que c’est la première fois que j’aborde dans le cadre de Ma Mangathèque Idéale une série introuvable, ce qui m’embête quelque peu car j’espère susciter la curiosité, tout en sachant qu’elle sera compliquée à assouvir.

De quoi ça parle ?

Ceci étant dit, de quoi est-il question dans cette série ?

Des pirates sillonnent les océans dans l’espoir d’élucider la légende de Falcon, l’antique civilisation disparue. À la tête du petit équipage du Sweet Madonna, le capitaine Bart, alias « Crazy Bart », court lui aussi après cette civilisation éteinte. Lors d’une escale à Hysyophep, il recrute le jeune Coco, un orphelin de huit ans qui rêve de devenir un grand pirate. Ensemble, ils braveront tous les dangers, monstres et ennemis, et résoudront une à une les énigmes qui leur barrent la route pour se rapprocher de l’ultime découverte…

Nous découvrons donc un univers de pirate qui respecte dans les grandes lignes les codes du genre, avec tout ce que cela contient de souffle aventureux et d’environnements riches et variés, que l’on découvre à travers les yeux du jeune Coco Felken, 8 ans, aux faux airs de Jim Hawkins de L’île au trésor. Entre quête effrénée de trésor, bagarres, voyages et découverte d’une civilisation perdue, la série coche de prime abord toutes les cases du genre et semble totalement sur des rails classiques. Si ce n’est quelques particularités bienvenues et surtout, une maitrise de chaque élément du récit.

Car l’originalité n’est pas l’élément le plus remarquable de la série, qui a quand même le bon goût de puiser dans des sources d’inspirations diverses, notamment littéraires, pour proposer un univers à la mythologie des plus riches et fortes.

Sur ce point, l’élément le plus original dans cet univers est la présence de Métatherium, des animaux particuliers ayant la capacité de se transformer et de fusionner avec les descendants du peuple de Falcon, nommés les Old Blood. Ces créatures sont à la fois centrales dans l’intrigue et très riches en terme de thématique, puisque la question de l’aspect utilitaire des animaux est évoqué en filigrane par ce biais. Cela permet aussi un système de pouvoirs original qui renvoie esthétiquement à une influence très inattendue, que je préfère ne pas évoquer de ce fait.

Ainsi, si l’on suit une intrigue très classique dans un univers ultra codifié (celui des pirates), le mangaka arrive à mettre également en avant des éléments plus originaux, mais surtout, en puisant dans un imaginaire très populaire, il propose une aventure dépaysante aux côtés d’un équipage richement et intelligemment écrit.

L’équipage du Sweet Madonna : la nouvelle famille de Coco

Restons dans la question des codes classiques réinterprétés, Yonehara ne cherche pas à réinventer la roue en nous proposant un duo principal composé d’un enfant orphelin à la grande soif d’aventure, et de celui qui sera son père de substitution. La relation entre Coco et John Bart sera un des éléments au centre du récit, et le cœur émotionnel et thématique de l’histoire. Nous découvrons donc ce monde à travers les yeux de Coco, qui ne le connait pas du tout en dehors de la ville où il a grandi, tout en se focalisant énormément sur Bart, qui est presque le véritable moteur du récit.

Car il y a un équilibre très fort entre les deux, si bien qu’en fin de récit, il est compliqué de vraiment dire lequel des deux est le personnage principal (quoique Bart semble quand même plus proactif et plus majeur en ce qui concerne les enjeux du récit). Ce qui est certain, c’est que la dynamique entre les deux est particulièrement réussie. Chacun a une caractérisation propre, et c’est des interactions entre les deux que vient tout le sel de cette relation. Que ce soit dans l’humour, particulièrement fin et de bon goût, ou dans l’aspect plus émotionnel, tout sonne particulièrement juste entre les deux, et permet une véritable connivence avec le lectorat.

Connivence d’autant plus forte que cette dynamique d’écriture dépasse largement le cadre de ce duo pour finalement concerner tout l’équipage du Sweet Madonna (voire même tous les personnages importants de l’histoire). Comme souvent dans les shonen fleuve, le titre développe beaucoup de personnages, restant quand même focalisé sur l’équipage des héros. Avoir un grand cast permet d’une part de développer des personnalités variées, afin que tout le monde ait un chouchou, mais aussi d’influer sur la dynamique narrative et les péripéties, dont certains personnages secondaires peuvent être moteur.

Équipage

Sur ce point, si tous ne sont pas traités à égalité, aucun n’est pour autant frustrant et bâclé dans son développement. Peak, le cuisinier de l’équipage (tout à gauche sur l’image), se révèle certainement le plus richement écrit et le plus important dans l’intrigue (en dehors de Coco et Bart, évidemment), mais tous les autres ont droit à une caractérisation suffisamment dense pour avoir vraiment du corps. Il en va d’ailleurs de même sur les personnages appartenant à d’autres équipages, qui vont et viennent librement au gré du récit, créant un réseau de personnages denses et exploités comme il se doit du début à la fin, chose très rare dans le genre.

Pour le dire simplement, je n’ai ressenti de frustration vis-à-vis d’aucun personnage en ce qui concerne son temps de présence ou son importance dans le récit, chose vraiment rare selon moi. J’ai presque envie de me hasarder à une comparaison avec le style de Naoki Urasawa dans l’écriture et la façon de gérer les personnages, dans le sens où, comme dans Monster ou Billy Bat notamment, chaque personnage va et vient dans le récit et continue d’avoir un rôle jusqu’à la fin (sauf bien entendu s’il meurt…).

Mais malgré cela, l’histoire reste globalement centrée sur cette grande famille que forme l’équipage du Sweet Madonna (oui, comme dans Fairy Tail aussi, d’une certaine façon). Et si j’insiste sur ce point, c’est aussi parce que Hideyuki Yonehara a énormément travaillé sa mise en scène par rapport à cela. Si le premier tome m’avait semblé un peu foutraque, me laissant à quelques craintes sur la tenue de l’histoire, je me suis vite habitué à la mise en scène de l’auteur, qui privilégie des plans larges dans lesquels il se plait à proposer des petites scénettes sur une seule vignette. Le fait de créer ce fourmillement dans des mêmes cases a pour effet de créer une cacophonie générale et un vrai effet de groupe dans cet équipage.

Ainsi, on s’habitue vite à voir les réactions de chacun mises en scène de façon extrêmement efficace, permettant par petites touches, mais de façon constante, d’étoffer l’écriture et la caractérisation des différents personnages. Et cela se révèle extrêmement payant en terme d’ambiance, d’immersion, et d’affect vis-à-vis des personnages. J’ai même envie de dire que sur ce point, Yonehara s’en sort encore mieux que Mashima sur Fairy Tail, car avec un bateau qui vogue sur les mers, on a toujours (ou presque) l’intégralité de l’équipage qui est mis en scène, là où il faut attendre les moments de pause à la guilde pour étoffer ce lien entre personnages dans la série de Mashima.

Je ne serai d’ailleurs pas surpris que Full Ahead ! Coco ait été une influence de Mashima dans sa façon de mettre en scène le groupe. Ce qui est par contre certain, c’est que Yonehara propose un découpage d’une grande intelligence et qui s’adapte à ce qu’il raconte et souhaite transmettre comme effet, si bien que, alors que je suis parfaitement incompétent pour analyser cet aspect, les choix de l’auteur me sont apparus comme tellement payants et évident qu’ils ont fini par me sauter aux yeux. Comme une forme d’évidence liée à une maitrise totale de son art.

Cependant, il faut signaler que si dans cet aspect, la mise en scène et le dessin de l’auteur font des merveilles, dans l’action, je ne peux pas non plus dire qu’il y ait des compositions vraiment marquantes. L’auteur semble privilégier le dynamisme aux poses marquantes, ce qui l’un dans l’autre est parfaitement adapté au récit. De même, en terme de character design, il reste dans quelque chose d’assez classique pour un récit de pirates, tout en étant particulièrement efficace.

L’appel de l’Aventure !

J’ai déjà eu l’occasion d’aborder plusieurs fois au gré de mes articles la question de la structure des grands récits d’aventure, qui proposent des éléments invariants. Parmi ceux-ci, il y a le fait de partager le point de vue d’un personnage ignorant tout de ce monde, qui va le découvrir en même temps que nous. Avec Coco, nous avons cet aspect qui est particulièrement bien mis en scène, et qui s’accompagne d’une grande soif d’aventure du fait du jeune âge du héros.

C’est un des éléments centraux dans l’appréciation de la série selon moi, car j’ai tendance à penser que, code du genre oblige, le shonen d’action/aventure a souvent tendance à plus basculer dans le côté action, avec multiplication de combats à rallonge et conflits qui ne se résolvent que dans l’affrontement.

Full Ahead ! Coco, au contraire, se trouve dans la veine bien plus aventureuse. Car si le combat et l’action sont présents tout au long du récit, le mangaka dose chaque élément de façon précise afin que les maitres mots soient surtout le voyage et le dépaysement. Ainsi, Si bagarre il y a, elle se retrouve au milieu d’expéditions où l’on découvre de nouveaux environnements avec une faune et une flore spécifique, qui nous en apprennent davantage sur ce monde et ses habitants. Le tout saupoudré de ruines et autres lieux chamarrés à visiter, remplis si possible de pièges et autres énigmes à déjouer.

Des événements une fois de plus classiques, mais intégrés avec intelligence et un sens du récit, du rythme et du souffle épique qui sont rares dans le genre (encore une fois, l’auteur ne cédant jamais au sirènes du combat à rallonge de trop). Dans une course vers l’avant constante, où l’équipage du Sweet Madonna se retrouve bien souvent en concurrence avec ses rivaux pirates pour tel ou tel trésor, on n’a à aucun moment l’occasion de s’ennuyer, sans pour autant que tout aille trop vite.

D’autant plus que le récit sait ménager bon nombre de surprises au milieu des passages obligés et autres éléments plus attendus. Que ce soit dans le développement bien senti d’un personnage, une péripétie qu’on n’avait pas vu venir ou dans une révélation ménagée avec soin, l’histoire sait nous surprendre du début à la fin, sans jamais faire dans l’incohérent ou l’élément qui arrive comme un cheveu sur la soupe.

Enfin, en terme d’univers, le monde de la piraterie offre une très bonne opportunité aux artistes de tous bords, car en écumant les mers, on a un sentiment de liberté et de dépaysement tels qu’on questionne un peu moins la consistance de tel ou tel élément. En passant rapidement d’une île à l’autre, on peut sans souci varier les environnements sans donner le sentiment d’un monde incohérent. En y ajoutant à l’envie telle ou telle grosse bestiole, ainsi que des traces disséminées ci et là de la fameuse civilisation de Falcon, Yonehara construit un monde riche, dépaysant et propice à l’enchantement, soit tous les ingrédients d’une aventure digne de ce nom !

Émotions et valeurs positives

Si un bon récit d’aventure se doit de nous faire voyager, il convient aussi de nous procurer notre petite dose d’émotions. Celles-ci peuvent passer par tout un tas de vecteurs, un des plus évident étant l’affect vis-à-vis des personnages. Sur ce point, je l’ai déjà évoqué, cela fonctionne du tonnerre tant la connivence est forte avec l’équipage.

Mais en plus, les personnages, dans la grande tradition du récit aventureux/initiatique, sont vecteurs de certaines idées et valeurs positives. C’est un aspect qui m’intéresse tout particulièrement dans la fiction, et que j’aimerai creuser un peu à l’occasion. Chez les lecteurs et lectrices de manga, il y a une idée qui revient souvent et avec laquelle je ne suis pas très à l’aise, qui est celle des « valeurs positives du shonen », comme si ce segment éditorial était à la fois une masse où tous les titres partageraient des « valeurs » communes (ce qui n’est pas le cas), et surtout, qui seraient propres à ce secteur (ce qui n’est pas le cas non plus).

Différents modes de penséeSelon moi, une partie de la proposition de shonen, orientée action/aventure, propose en effet des « valeurs positives » que l’on retrouve souvent, que ce soit les fameux « efforts, entraide, amitié, générosité », mais qui ne sont pas pour autant l’apanage du genre. On retrouve ceci dans bon nombre de romans d’apprentissage, Harry Potter en tête, mais aussi dans des œuvres issues de toutes sortes de médias.

Je pense de ce fait que c’est quelque chose qu’on retrouve de façon fréquente dans la fiction destinée à la jeunesse et l’adolescence, du fait d’une volonté de transmettre des choses positives à un lectorat en construction. Et personnellement, je prend ces questions très au sérieux, et bien que le shonen d’action/aventure propose des questionnements moraux qui me semblent assez simples de mon point de vue de vieux, je ne les prend jamais de haut, et considère que de la simplicité peut naitre de très belles choses.

C’est de ce fait le cas dans Full Ahead ! Coco, qui déploie des petits trésors de sagesse et de réflexion au gré du périple que l’on vit, ménageant régulièrement des moments plus réflexifs et émotionnels. Comme souvent dans ce genre de récit, on est pris dans des montagnes russes avec un rythme dans l’action parfois très nerveux, mais qui sait quand se poser pour au contraire travailler davantage au corps ses thématiques et ses personnages.

Et une fois de plus, on ne peut pas dire que le mangaka fasse montre d’une originalité folle sur ces points, mais il est par contre évident que sa maitrise et la sincérité dans son propos forcent le respect. Ainsi, sans trop appuyer ses différentes réflexions, il nous propose des interrogations sur le rapport utilitariste aux animaux, convoque la classique question du rapport compliqué au père (y aurait-il des éléments culturels qui expliquent cette obsession chez les mangakas ?), ou encore la façon de se situer en tant qu’individu en construction dans un monde si complexe.

Des questionnements qui vont du plus universel au plus singulier, et qui balaient un champ assez large pour donner du grain à moudre à tous les lecteurs/rices potentiels, et qui n’empiètent jamais sur la bonne tenue du récit.

En conclusion

Il y a des hasards comme cela, qui créent de belles rencontres avec des œuvres. Si on n’avait pas vu un tweet lancé tel une bouteille à la mer où je demandais un shonen d’aventure de qualité, qu’on ne m’avait pas cité par deux fois cette série, et qu’elle n’avait pas été disponible en médiathèque à 10 kilomètres de chez moi, je serais passé à côté d’un énorme coup de cœur, et d’un titre formidable à mes yeux, malheureusement devenu indisponible.

Ainsi, à l’image de Coco qui prend conscience chaque jour de l’étendue du monde dans lequel il vit, ce genre de rencontre avec une œuvre rappelle que l’on aura jamais fini de découvrir tout ce qu’il y a à découvrir en terme de fiction (et pas uniquement). J’aime à penser mon rapport aux œuvres comme la recherche constante d’une nouvelle expérience marquante, et je trouve que celles que l’on aurait pas imaginé sont encore plus agréables.

En commençant le premier tome de Full Ahead ! Coco, un manga peu connu qui ne semble pas payer de mine de prime abord, je ne pensais pas que je vivrais exactement l’aventure que j’avais besoin de vivre, sans vraiment savoir moi-même de quoi j’avais besoin à cet instant. C’est le genre de rencontre qui vous marque, et vous rend un peu plus riche d’une expérience formidable, que vous n’imaginiez pas auparavant. La définition même d’une grande aventure !

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9 commentaires

  1. Article intéressant ! Pour être honnête, en te lisant, j’avais l’impression de lire une chronique sur One Piece car tous les ingrédients y sont, de même que les types de personnages ou concept car finalement Luffy est aussi un orphelin qui rencontre un pirate plus âgé qui l’inspire pour sa quête. Ou mieux ça pourrait être l’histoire de son frère Ace 😅 du coup ça explique peut être pourquoi il n’est plus commercialisé par Doki Doki. Il aurait été éclipsé. Je précise que je me base sur ce que tu as écrit pour dire ça, je ne l’ai pas lu.

    J’étais plutôt prête à tenter aventure par curiosité et pour voir si mon sentiment se confirmait mais les extraits d’humour que tu as mis m’ont totalement refroidie 😅 pas ma came.
    Bref il n’empêche qu’on sent vraiment tout le bon que ce manga t’a apporté et c’est le principal finalement 😊

    Aimé par 1 personne

    • Pour la défense du titre (qu’on ne trouve de toute façon plus en neuf), j’ai vraiment mis les pointes d’humour les plus WTF en exemple. Ca n’est pas des plus fin et des plus raffinés, mais c’est pas de cet acabit de façon constante.

      Pour la comparaison avec One Piece, elle semble évidente vu le cadre global du récit, mais en ayant lu 13 tomes de One Piece, je trouve que l’écriture est très différent, Full Ahead ! Coco est bien plus dynamique et efficace selon moi (sur la base du peu que j’ai lu de One Piece, évidemment).

      Après, il y a aussi des ingrédients récurrents du genre, parce que l’orphelin en quête de figure paternelle, c’est quand même un poncif usé jusqu’à la corde (mais qui fonctionne bien ma foi).

      Par contre je connaissais Ace de nom, mais je ne savais pas que c’était le frère de Luffy ^^’

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      • Oups, désolée du spoil ^^’ c’est une info qui arrive assez tôt (dans l’arc d’Alabasta) donc je n’ai pas pensé du tout que ça pourrait poser un souci…

        Et en effet tu as raison de rappeler que ce sont quand même des ingrédients très utilisés, c’est bien pour ça que je précisais que, ne l’ayant pas lu, je me basais sur mes impressions. Quant au dynamisme, le début de One Piece en manque clairement un peu. Quand j’ai entamé ma relecture, je me suis arrêtée au 3e tome d’ailleurs ^^’ Ce manga passe beaucoup mieux en animé pour moi (même si je dois avoir 400 épisodes de retard xD)

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  2. J’ai envie de te dire : « je te l’avais dis » mais bon ce serait trop facile.

    Y’a tout ce qu’on attend d’un shonen de pirates dans FA!C et plus encore. Ca tient parfaitement sur ces 29 tomes (chuis même pas sur que Sharkhayn trouverais des tomes en trop) et en plus le coup de crayon est loin d’être dégueulasse ce qui ne gache rien…

    Bref, une réussite totale comme tu le souligne

    PS: plus qu’une revisite de Dororo c’est sur un scénario inachevé de Tezuka que Damons est basé….

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    • Je dois avouer que j’ai pas poussé les recherches très loin pour Dämons, n’ayant lu ni celui-ci, ni Dororo, j’en avais toujours entendu parlé comme d’une reinterpretation du titre de Tezuka, j’ai pas cherché plus loin.

      Pour les 29 tomes, en effet, j’ose espérer que même Sharkhayn ne trouverai pas à y redire tant il y a pas de gras dans tout ça !

      Merci encore pour la découverte 😉

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  3. J’entendais dire beaucoup de bien du titre lors de sa sortie, mais n’étant pas alors dans un mood shonen et n’appréciant pas trop les dessins, je suis passée à côté. Je le regrette en te lisant car désormais il semble porteur de tout de ce que j’aime, des valeurs à l’aventure en passant par ce joli duo et l’ensemble des personnages bien écrits et présents.
    Je vais croiser les doigts avec toi pour une réédition !

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    • Oh que oui !
      De toute façon, je pense qu’il suffit d’aimer l’aventure pour que ça te parle ce titre, il est tellement réussi !
      On va espérer, en effet, car en plus de sa qualité, je trouve ça super triste de se dire que des histoires tombent dans l’oubli comme ça.

      Aimé par 1 personne

  4. Notons également que si « Full Ahead ! Coco » a débuté un peu avant « One Piece », il a mis beaucoup moins de temps à s’achever.

    Ce qui est relativement surprenant.

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