Vis ma vie de bibliothécaire rayon manga

J’avais depuis quelques temps cette idée dans un coin de ma tête (un jour je regarderai combien d’articles j’ai introduit de la sorte), il était temps que j’en fasse quelque chose. En effet, je me suis dit : « mais dis donc, peut-être que ça pourrait avoir un vague intérêt de parler de comment ça se passe niveau mangas dans mon boulot, avec petites blagounes au passage, ça ferait un article fort fun ! ». J’ai donc une fois de plus retroussé mes manches (blogueur c’est un travail, hé oui, sachez-le !) pour vous proposer un petit article plein de réflexions passionnantes sur le sujet.

En préambule, sachez que je ne parle que de ma propre expérience, et que dans le métier on a coutume à dire qu’un territoire n’est pas l’autre et que d’une structure à l’autre, tout peut être totalement différent… Jusqu’à un certain point, qui est, dans le cas qui nous intéresse, que comme partout, si on parle d’emprunt de mangas, les shonen de bagarre mettront la misère au reste de l’univers. Mais à quel point ? C’est ça qui est intéressant !

Ceci étant dit, entrons dans les coulisses de la médiathèque de XXX où j’officie en tant que petite main qui fait plein de truc car, malgré mon absence d’ouverture culturelle d’après un traducteur de mangas qui n’a vraisemblablement jamais ouvert un ouvrage de sociologie de la culture, j’arrive à cacher ma débilité congénitale derrière un vernis de suffisance et de confiance en soi démesurée qui fait qu’on pense à tort que je suis en mesure de gérer des choses dans mon travail.

Commençons donc par le commencement. On a un rayon manga fort bien pourvu, pour la simple et bonne raison qu’en bande dessinée, c’est ce qui sort le plus chez nous à l’exception des indéboulonnables P’tits diables et autres Élève Ducobu (sachez au passage que je suis très critique vis-à-vis de ces séries et que je me passerai volontiers d’entamer mon faible budget acquisition pour remplacer celles qui vont au pilon pour cause d’avoir été mis à trop rude épreuve par des enfants pas toujours scrupuleux). Et comme le but de ce qu’on achète est d’être emprunté, c’est quand même bien d’aller vers ce qui est plébiscité.

Un des objectifs étant de trouver un équilibre entre répondre à une demande en achetant les trucs dont tout le monde parle, et proposer des choses plus originales (qui risquent de ne jamais être empruntées). Un équilibre délicat, qui rappelle que les gens ne sont pas tous des ultra lecteurs de mangas qui cherchent des choses pointues. En témoignent des ouvrages pourtant bien connus de la sphère manga tels que les Inio Asano ou même Akira d’Otomo, empruntés par personne à part moi et une collègue (sachez cependant qu’au gré de mes nombreuses pérégrinations dans d’autres médiathèques, j’ai déjà surpris des jeunes lire Akira sur place, tout n’est pas perdu).

Bibliothécaire

Ainsi, d’une médiathèque à l’autre, il y a des choses qui se retrouvent quand même. Par exemple, je peux déjà affirmer que Fairy Tail et One Piece sont sans doute les deux séries que je vois le plus dans les rayons, même si Naruto n’est pas loin ! Il m’a d’ailleurs fallu faire trois médiathèques différentes pour réussir à emprunter tout Fairy Tail, car il y a toujours des bougres qui empruntent un tome en milieu de série pile là où tu en es, exprès pour te faire chier, j’en suis certain !

D’ailleurs, on peut réussir à estimer la date d’ouverture d’une médiathèque en fonction des mangas qu’elle a en rayon. On verra ainsi facilement que celle où j’officie est récente à nos choix de séries fleuve, décidée avant l’ouverture lors de la constitution du fonds, qui nous a amené à prendre My Hero Academia et One Punch Man notamment, délaissant les Fairy Tail, Dragon Ball (mais on a pris Super et SD, tout va bien… or not !), Naruto et One Piece, parce que trop long et… trop ancien pour certaines ! Je ne sais pas si c’est pareil dans toutes les médiathèques, mais je constate souvent une obsession de la nouveauté.

Yumin infiltrationPrécisons également que je serai bien tenté de prendre Edens Zero pour corrompre les gosses avec Mashima, mais ma responsable est moyennement motivée pour des questions de gros nénés trop mis en avant. Je serai d’ailleurs curieux de savoir si les structures proposant certaines séries à fort taux de fanservice ont eu des réclamations de parents. Sur ce point, petite anecdote : j’ai emprunté la seconde moitié de Sun-Ken Rock en médiathèque… qui l’avait classée en série ados. J’en ai quand même fait part à une des personnes y travaillant, en sélectionnant quelques planches équivoques (genre au hasard celle à droite) pour éviter qu’ils aient des soucis par rapport à ça. Car il faut aussi savoir qu’il n’y a pas toujours des spécialistes en manga dans les équipes des structures. Moi-même, au moment où j’ai commencé à gérer les BD, j’estime que je manquais cruellement d’expertise sur la question, mais on m’a confié ça faute de mieux. Et si je devais constituer un fonds manga aujourd’hui, nul doute que je ferai des choses différemment (pour commencer, je commanderai l’intégrale de Dragon Ball, car il faut l’avoir un point c’est tout, les gosses seront toujours dingues de cette série quelles que soient les générations).

Vous allez dire « Il parle beaucoup de gosses quand même l’autre ! », et c’est bien normal. Sachez qu’en médiathèque, les gosses, c’est un peu le rayon de soleil de nos vies, ceux qui foutent un wild complet partout, mais qui empruntent en masse et donnent le sentiment qu’on sert à quelque chose. Et dans les rayons BD en particulier ! Surtout chez nous, où les adultes qui lisent ne sont pas franchement nombreux…

Where are the adultes ?

Je l’ai dit et je le répète, mais une médiathèque n’est pas l’autre. J’imagine, et j’espère, qu’il y a plein de structures qui ont un gros lectorat adulte pour la BD. Chez nous, ce n’est pas le cas. Mais alors pas du tout. Il y a bien un adulte qui emprunte de la BD en masse et fait gonfler les stats, mais comme cet adulte c’est moi, ça ne compte pas. Avant confinement, j’avais bien mon petit jeune de 20 ans qui bouffait du manga comme un sagouin, mais depuis la triste année 2020, on ne le voit plus, et sa perte est grande car il était mon unique espoir de voir un jour Akira réemprunté.

Il y a quand même le père d’une collègue que j’ai corrompu, et ça compte, car il ne bosse pas pour la structure ! De ce fait, on a un daron de plus de 40 ans qui s’est infusé l’intégralité de Detective Conan, Spy X Family, Iruma, et tous nos mangas avec des animaux qui parlent (soit la moitié du fonds (j’exagère), les animaux qui parlent, ça sort beaucoup !). Au passage, vous vous demandez surement pourquoi on a dit non à Naruto mais qu’on a acheté Detective Conan qui est encore plus long et doit toucher moins de monde. Au-delà du fait que la série fonctionne quand même très bien (surement parce que plus de 80 tomes en rayon, ça se remarque), c’est simplement parce qu’on avait eu les tomes 11 à 20 en don. Donc on a acheté les 10 premiers histoire de pouvoir les mettre en rayon, et de fil en aiguille, on rattrape la série au fur et à mesure. J’espère qu’on sera à jour en 2022.

Toujours est-il que les adultes vont pas trop vers les BD, voire pas du tout, chez nous (à quelques exceptions près, qui s’appellent Asterix et Lucky Luke). Je continue quand même d’acheter de la BD adulte, et fait des sélections thématiques, de la mise en avant, du forcing de sauvage, histoire que ça sorte au moins un tout petit peu. Mais ça marche de façon modérée.

C’est là que le manga adulte a un avantage non négligeable : il est aussi emprunté par les jeunes. Alors je prends quand même mes précautions, et met des interdictions sur certaines (pensée à l’enfant qui a failli être le premier emprunteur d’un Asano, jusqu’à se retrouver bloqué car il a 10 ans et que j’ai mis en -12 le manga, il comprendra pourquoi quand il aura l’âge !), mais il y a des mangas adultes (des seinen, on a pas de josei, j’avoue) qui sont suffisamment clean pour ne pas avoir d’interdiction et avoir une chance plus importante d’être empruntés que la BD ou le comics adulte. je fonde d’ailleurs de gros espoirs sur quelques gosses qui pourraient, dans les années à venir, enfin faire sortir Akira !

Usager

Mais en attendant, c’est bien plus shonen land chez nous, comme dans la plupart des médiathèques. Je suis un peu triste de ne pas avoir certains auteurs représentés, mais on manque de budget et de place, comme pour toutes les structures, d’autant plus que le manga bouffe une place hallucinante rapidement. Et du coup, on se retrouve avec des choses on ne peut plus classiques en terme de stats.

Sachez par exemple que le volume le plus emprunté tous mangas confondus est le tome 1 de My Hero Academia. Peut-être moins évident, les suivants sont des volumes de Super Mario Manga Adventure et Pokémon, et Dragon Ball Super et SD suivent. On est donc sur des marques très fortes, qui dépassent le cadre du manga, sauf pour MHA, qui est quand même un des nekketsu actuels majeurs, et dont l’anime est arrivé sur Netflix cette année ! Car c’est vraiment un élément important à souligner, l’impact de Netflix sur les gosses.

« Génération Netflix »

Oui, souvenez-vous cette expression formidable lancée par un « vieux » de 21 ans sur youtube, expliquant que la génération Netflix y connaissait rien car elle découvrait les animes par ce biais, là où les vrais avaient vu Naruto et Death Note sur D17 ou je ne sais quelle chaine. Remarque un peu puérile s’il en est ma foi, mais qui aurait pu souligner quelque chose de réel et d’intéressant, qui est l’impact de Netflix sur la culture anime/manga.

Ce service de streaming étant ultra populaire et surtout généraliste, il a permit de faire découvrir des séries animées à un large public, qui n’en avait pas forcément connaissance. Et je l’évoque, car j’en ai fait le constat au travail. Les enfants me font souvent des suggestions d’achats (pas que les enfants, mais pour le manga en l’occurrence, c’est que des enfants), et j’ai constaté au fil du temps que les mangas qu’ils me demandent sont quasi exclusivement des mangas dont l’anime est diffusé sur Netflix. Plusieurs m’ont d’ailleurs confirmé que c’était après avoir regardé l’anime qu’ils ont eu envie de lire le manga. Petite pensée à tous ces enfants à qui j’ai dit un jour qu’on achèterait pas Fairy Tail car il y a trop de tomes et qu’en plus ça a l’air nul… J’étais dans l’erreur les enfants, excusez-moi (en vrai, c’est juste dans ma tête que j’ai dit que ça avait l’air nul, ne jamais être dans le jugement concernant ce que veulent lire les usagers) !

D’ailleurs, on m’a récemment parlé de Hi Score Girl (dont le fantastique anime est sur Netflix, vous aurez fait le lien je pense) et mes yeux ont brillé à ce moment-là en mode « mais ouais, c’est trop bien gros ! En plus Haruo il a la voix française de Sacha dans Pokémon ! », avant de me faire calmer par un bon gros « mais les animes ça se regarde en japonais ! »… Dure vie de vieux qui a grandi avec la VF, les gosses de maintenant savent pas ce que c’est, et ignoreront tous la douce voix de Martial Le Minoux pour Roy Mustang et Leolio… tant pis pour eux !

Le même gosse m’avait déjà brisé le cœur il y a quelques années en m’expliquant à quel point il avait trouvé l’anime One Punch Man super. Voyant la belle perche tendue, je lui ai fait mon laïus bien rôdé : « ah ouais, mais tu sais le manga est encore mieux, le dessin de Murata est ouf, tiens je te montre ! » Il me dit qu’il a déjà vu l’anime donc que ça l’intéresse pas de lire le manga, je ne me démonte pas et lui file le tome 1 de My Hero Academia en mode « c’est aussi du super héros mais traité différemment, ça défonce, regarde voir ! », il l’emprunte, je suis heureux ! Il revient la semaine suivante : « alors, t’as lu My Hero Academia gros ? – Ouais, c’était sympa – Tu vas emprunter la suite ? – Non ! »… Je pars pleurer aux toilettes. Fin de l’histoire.

Trahison

Quoi qu’il en soit vous l’aurez compris, les gosses veulent du Fairy Tail, du Naruto, etc, parce qu’ils ont vu l’anime (pas uniquement pour ça je pense), et quand je porte mon Sweat Hunter X Hunter de beau gosse, ils reconnaissent Gon et me respectent, mais pas assez pour admettre que c’est le meilleur personnage de la série, préférant systématiquement Kurapika ou Kirua, les petits ingrats !

Mais si Netflix a un impact non négligeable sur les envies de manga des gosses, j’ai constaté depuis les confinement une explosion de la demande, qui semble en phase avec une explosion du marché en France.

Un avant et un après confinement

Je pense que tout le monde est au courant tant on en parle, mais on est dans une année record pour les ventes de mangas en France. Si je ne suis pas spécialiste et que je serai incapable d’analyser le pourquoi du comment, on peut se demander si c’est un hasard que cela survienne durant la période de pandémie du Covid.

Chez nous, on a été fermé durant tout le premier confinement, et ensuite, on a toujours été ouvert, même s’il y a eu des périodes où c’était juste pour récupérer des documents réservés au préalable, ou qu’on a eu des contraintes fortes du type « pas plus de 30 minutes à la med et on reste pas lire sur place ». Depuis quelques temps, on est revenu à la normale, et si le public n’est plus autant présent pour l’instant (notamment les mercredi après-midi), les gens reviennent. Et, alors qu’on a moins de gosses à la médiathèque, les emprunts de mangas n’ont jamais été aussi importants. Je le constate notamment en voyant le tome 1 de Spy X Family sortir davantage en 2021 que certaines séries sur toute leur vie dans la médiathèque. Mais aussi par la montée en puissance de certains titres (My Hero Academia en particulier).

Retards

On a de nouveaux abonnés qui sont arrivés dans l’intervalle 2020-2021 qui sont de gros consommateurs, et d’anciens abonnés qui se mettent au manga (toujours jeunes, préados ou ados au maximum). Encore une fois, je ne saurai analyser ça et en donner les raisons, c’est un simple constat que je fais. Depuis le début de l’année, les gosses sont tarés de mangas et délaissent les BD qu’ils lisaient en masse avant.

Et ceci s’accompagne d’une certaine boulimie (pensée à l’enfant abonné depuis 3 mois qui va bientôt avoir englouti tous nos mangas…), et d’une spécialisation de plus en plus forte. Spécialisation dans le shonen, certes, mais quand même. Ils viennent chaque semaine me dire « monsieur, quand est-ce que t’auras les nouveaux tomes de Demon Slayer ? » ou « Monsieur, il serait temps d’être à jour sur Detective Conan ! », et je trouve ça tellement cool. Et ça l’est encore plus quand le monsieur leur dit : « alors comme ça on aime bien Inosuke ? » et qu’ils voient que le mec, il connait les bails, il lit aussi des mangas !

Il lit des mangas et les défonce copieusement à Dragon Ball FighterZ par ailleurs, fier de rosser des enfants de moins de 10 ans à un jeu vidéo parce que contrairement à eux, il a regardé la liste de coups des personnages. D’ailleurs, comme je l’ai dit, la passion de Dragon Ball traverse clairement les générations. Dragon Ball Super et SD cartonnent à mon grand désarroi, et quelques enfants totalement mordus me demandent régulièrement d’acheter davantage de DVD des OAV et films de la licence (je vais leur sortir Dragon Ball Evolution, ça va les calmer !).

En conclusion

Ainsi, un élément que j’aime dans mon métier (en plus de défoncer les gosses aux jeux vidéo, je reste à ce jour invaincu à Mario Kart auprès d’enfants de moins de 14 ans, une fierté !) est ce sentiment d’avoir un petit instantané de la vie culturelle des gens. Évidemment, il ne faut pas prendre l’échantillon que mon métier me donne à voir comme parfaitement représentatif d’un phénomène global, mais quand même, j’ai le sentiment d’avoir une place privilégiée, qui me permet de voir un bouillonnement concernant le manga actuellement.

Et je sens que les enfants qui viennent sont de plus en plus mordus, de plus en plus connaisseurs. Ils viennent désormais avec une idée très précise en tête de ce qu’ils veulent emprunter et lire, et n’hésitent pas à me donner les titres qui les intéressent. Comme je l’ai dit, on est souvent sur du shonen d’action/aventure assez classique, ce qui est normal, mais je vois des choses de plus en plus pointues. Un enfant de 11 ans qui lis déjà Kei Sanbe, un de 10 ans qui demande si on peut acheter Ao Ashi. Des titres grand public également, mais qui témoignent déjà d’une connaissance qui s’approfondit.

Et je suis personnellement très curieux de voir comment cela va évoluer avec les années, voir si ces enfants finiront par emprunter les Asano, Akira et surtout Space Brothers (tome 1 emprunté une fois par un daron seulement…) ! On a la chance dans ce métier de côtoyer les gens durant des années, et c’est un plaisir de voir des gosses devenir adultes, et les accompagner dans leurs pratiques culturelles (je ne vais pas me faire plus important que je ne le suis malgré tout, je ne crois pas avoir un lien privilégiés avec eux, encore que…).

Et clairement, je pense qu’en ce moment il se passe un truc avec le manga, et j’ai hâte de voir jusqu’où ça va aller !

53 commentaires

  1. Attend tu travaille dans une bibliothèque ? on m’avais pourtant dit que tu était Gogo dancer o_o

    J’ai l’impression que tu es un peu frustré que personne ne vienne empreinte Akira je me trompe x)

    En tout cas c’est sympa de découvrir l’envers du décors de ton métier et de voir que vous avez réussi à reprendre une activité normal même après le covid.

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    • Il y aurait tant de choses à dire sur le métier ! J’ai choisi un petit fil conducteur en lien avec l’actu du monde du manga et de la pandémie.

      Pour le coup, je suis pas frustré pour Akira en particulier mais pour tout un pan de notre fonds qui ne vit pas (et pas que en manga). Akira me semble un bon exemple car c’est vraiment juste le fait que ce soit un ouvrage pour adulte qui fait que ça ne sort pas. Car en dehors de ça, c’est super connu et très accessible. Mais les gosses se mettent à Gloutons et Dragons, donc j’ai bon espoir !

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      • Et si on regarde du côté des mangas avec des animaux qui parlent, il est possible que des enfants qui sont en primaire soient intéressés par « Shaman King » ou « Fairy Tail – La Grande Aventure de Happy », par exemple.

        Ce serait également la bonne occasion de leur proposer « Le Renard et le Petit Tanuki », ou même « Beast Complex ».

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  2. Très sympa ce petit billet ! Ça me rappelle que pour ma part quand j’étais gamin le papy qui tenait la petite bibliothèque municipale de mon village c’était pour moi un grand sage et je me demandais d’ailleurs s’il sortait de la bibli des fois…. Mais papy il connaissait aussi ses bouquins et punaise il m’a fait kiffer en me proposant Bone. Bref c’est un métier perso que je trouve vraiment sympa. J’ai quand même espoir qu’un ado vienne un de ces jours te mettre une pété à Mario kart ma gueule !

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    • Ce jour n’arrivera jamais !
      Je sais fort bien les jauger et si je vois que j’ai une chance de perdre, je fais style que j’ai du boulot et je joue pas. C’est ainsi et seulement ainsi qu’on reste invaincu. Par contre dans Smash Bros, même pas besoin de ruser, je les atomise avec une violence tellement démesurée qu’on a failli ajouter une ligne sur mon casier judiciaire juste pour ça.

      J’aime bien aussi l’idée qu’on puisse me voir comme un vieux sage, certains usagers s’imaginent même que je lis des livres sans images et que je regarde des films qui ne sont pas américains, s’ils savaient, les fous !

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  3. J’avoue que je n’ai jamais mis les pieds dans une médiathèque et je trouve ça fort dommage que les adultes ne s’intéressent pas aux mangas. Personnellement j’essaye de leur donner envie à mon échelle depuis de longues années, mais c’est vrai que ça ne prend pas. Mais il arrive quand même que certains s’y mettent grâce à leurs enfants…
    Je ne mettrais pas Inio Asano dans les mains d’un ado personnellement… je ne pourrais pas clairement t’expliquer pourquoi, déjà chaque ado est différent, mais j’ai le sentiment que si je les laissais maintenant à mon fils alors qu’il est en pleine construction ( et se demande même si il n’est pas nihiliste ), cela n’aurait pas des conséquences. Après l’auteur va avoir un impact différent sur chacun, mais j’y ai retrouvé tout un pan de personnalité assez destructeur. Maintenant c’est l’un de mes auteurs préférés tout de même.
    Par contre pour Akira, c’est un classique à lire, une évidence. ( Mon mari n’aime pas pfff )
    En tout cas je salut ta passion, et cette envie que tu as de la partager. C’est très beau. Ne change pas !

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    • Merci beaucoup à toi, ça me touche la fin de ton commentaire !

      Pour être honnête, ma mère nous emmenait en médiathèque quand on était petit, mais j’ai arrêté d’y aller au fil des ans et c’est depuis que je travaille dans ce milieu que je fréquence une bonne dizaine de médiathèques différentes désormais (oui, quand on emprunte quasiment que du manga, on les fait toutes pour avoir un max de choix).

      Asano, je le réserve aux adultes aussi personnellement. Je n’ai mis une interdiction qu’aux moins de 12 ans au travail parce que plus, ce serait la certitude qu’il ne sortirait jamais, mais ta remarque me questionne du coup, je me demande si je ne devrais pas la monter jusqu’à 16…

      Sinon, pour Akira… J’avoue que de mon côté, j’ai bien aimé mais j’en attendais vraiment plus (j’ai d’ailleurs préféré le film je pense).

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      • Ici à la campagne je ne sais pas si c’est quelque chose de rependue. Nous avons des bibliothèque où j’empruntais des livres à l’époque, mais c’est tout. J’ai toujours voulu que mon village en fasse une, mais bon… ils privilégient souvent les trucs pour les vieux… bref… ( Cyril me dit qu’il y en a une dans le coin, avec des jeux de société plutôt ).

        Pour Asano je pense que ça dépend du lecteur de toute façon. Après avoir lu ta réponse je suis allé un peu voir sur le net ce qui se disait et j’ai vu que certains étaient en accord avec mon propos, d’autres non. En tout cas pour ma part je ne trouve pas que ce soit hors de porté pour les plus jeunes, a 12-13 ans ils sont loin d’être cons, mais les sujets abordés demandent tout de même un vécu pour comprendre pleinement le propos, et comme je le disais pour moi il y a des choses problématique pour quelqu’un en pleine construction psychologique. Asano est un auteur qui peut me faire pleurer, me mettre en colère etc… Lorsque son propos nous touche personnellement il peut nous retourner le cerveau, il est très fort pour cela.
        J’en ais parlé aussi un peu à Cyril, qui lui ne lit pas du tout l’auteur car ça ne l’intéresse pas du tout du tout, mais pour ce que je lui en est lu il m’a dit que pour certains jeunes ça serait contre productif et servirait juste à les dégoûter des mangas. Il trouve que c’est bien que les jeunes d’intéressent à des séries de jeunes lol.

        Il y a un autre auteur qui me touche pas mal c’est celui des fleurs du mal… ce manga… Shūzō Oshimi

        Voili voilou

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      • Me concernant, je n’ai pas tout lu d’Asano, mais je dirais que c’est un coup sur deux. J’aime beaucoup certains titres, alors que d’autres me donnent l’impression d’être débile et de ne pas du tout comprendre ce qu’il me raconte, c’est un peu perturbant je dois dire 😅

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  4. Aha, très intéressant et drôle, ton article ! Il m’a beaucoup fait rire (et tes montages, sur d’autres articles avant celui-là, fonctionnent souvent avec moi). Il y a une grosse offre de mangas chez toi ? On ne peut pas en dire autant de la mienne…

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  5. Merci beaucoup de partager avec nous les coulisses de ton boulot. J’avoue que ça me fascine. Adorant tout ce qui touche aux livres, j’aime savoir comment ça fonctionne et du coup cette petite plongée dans ton quotidien m’a beaucoup plu. Je n’ai pas été abonnée à une bibli depuis que je suis gamine mais tu m’as donné envie de sauter le pas. Il faut juste que je regarde si le catalogue de celle de la ville où je bosse est suffisamment fournie en mangas et BD pour que ça vaille le coup ><

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    • C’est toujours la grande inconnue. Mais depuis 15 ans, les mediatheques se sont quand-même pas mal mises à la page. Il y a de grosses disparités d’une structure à l’autre, mais quand même. Je suis un cas particulier (je pense que les gens qui fréquentent une dizaine de mediatheque sont pas legion), mais je peux te dire que j’ai souvent de belles surprise et tombe sur des raretés en mediatheque, notamment Full Ahead Coco dont je t’ai déjà parlé dernièrement.

      J’ai essayé d’aborder mon métier selon un angle très spécifique, lié à la consommation de manga par les enfants, mais il y aurait de quoi écrire des bouquins sur tous les aspects du métier. Je peux d’ailleurs te dire que le premier tome de Magus of the Library m’avait bien surpris par son approche réaliste du métier, bien qu’on soit dans un cadre de fantasy.

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      • C’est justement pour faire ce genre de découvertes que j’ai bien envie de me lancer dans l’aventure.
        Ah donc tu confirmes le réalisme de Magus of the Library, c’est bon à savoir.
        En tout cas, vu mon métier, ton angle d’approche me parle forcément. A ma petite mesure, je prends beaucoup de plaisir à faire découvrir quelques trop rares mangas à mes élèves avant de leur conseiller d’aller à la bibliothèque ou dans une librairie pour avoir la suite ><

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      • Je pense que c’est plus qu’une petite mesure, les enseignants ont juste eun rôle privilégié sur ce point (qui qui quand même être super dur, je suis admiratif des enseignants car je ne serai pas capable de faire ça… surtout en collège et lycée 🤣).

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  6. Très chouette témoignage d’un instantané de ton boulot que je t’envie beaucoup 😁 cet article te ressemble avec l’humour et la spontanéité qui te caractérisent. J’ai beaucoup aimé le découvrir. Mais je m’interroge sur ton coup de gueule au début, quelqu’un t’a vraiment dit ça ? 😅

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  7. bonjour, comment vas tu? j’ai constaté à peu près la meme chose à mon ancien boulot( car oui je me suis fait virer!) sachant qu’on a également des gros soucis de place et qu’à cause de cela on n’achète pas de longues séries (exceptées my hero…) sauf pour dragon ball, qu’on avait et qu’on se faisait voler systématiquement… la responsable a décidé de retirer la série et de ne plus racheter les tomes manquants car ça commençait à peser dans le budget malgré qu’un manga coute moins cher qu’un roman (on a même réussi à se faire tirer un collector de tolkien à 50 boules, mais c’est une autre histoire) nos rayons sont divisés en 3 secteur: enfant, ado et adulte. sachant qu’on a un très gros rayon bd européenne adulte qui marche bien à tout âge. j’ai réussi à faire acheter des séries différentes (comme Neun par exemple) mais étant partie, je ne connais pas les stats de sorties. bref, ta conclusion est pleine d’espoir et me réconforte. passe un bon dimanche et à bientôt!

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    • Ah mince ! Tu as été virée virée ? Ou c’est la fin d’un CDD ?

      Pour ce qui est des vols, nous on a de la chance, on a pas ce souci. J’ai constaté un vol de DVD au début, mais je crois que c’est tout.
      Enfin, sauf si on parle d’emprunts qui ne reviennent jamais, comme partout, on en a une bonne dose quand même…

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  8. Merci pour ce billet très intéressant ! Clairement le manga se démocratise encore une nouvelle fois (début des années 2000, je me souviens que c’était la ruée). Il n’y a qu’à voir les achats menés avec le pass culture : tu sens que les ados pouvaient se faire plaisir et ont visés les grosses séries qui représentent un certain gros budget (et j’aurais sûrement fait de même à leur place).

    Ah « la génération Netflix » je me souviens de cette expression condescendante. J’aurais adoré avoir une telle plate-forme moi qui n’avais jamais osé regarder des animes en téléchargement de peur de me choper un virus ou un film de fesse par erreur. J’aurais été tellement heureuse de pouvoir visionner ce que je voulais et en très bonne qualité ! C’est fou d’être aussi méprisant plutôt qu’accepter une telle opportunité qui permet de rapprocher les générations et les fans.

    C’est dommage que ton public n’implique pas plus d’adultes mais, qui sait, ça viendra à changer. Après je pense que les lecteurs adultes de manga préfèrent l’achat à l’emprunt, surtout les séries actuelles. Sur des anciennes, introuvables, là je pense que l’emprunt exploserait (et probablement les vols aussi, malheureusement…)

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    • Il est zn effet possible qu’une partie du lectorat adulte achète ses propres BD (probablement des gens qui ne viennent pas à la mediatheque d’ailleurs). Mais j’ai constaté que sur nos rares lecteurs de BD adultes, aucun n’emprunte de manga. Il y a peut être un fossé generationnel qui s’est creusé à ce sujet.

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  9. sachez au passage que je suis très critique vis-à-vis de ces séries et que je me passerai volontiers d’entamer mon faible budget acquisition pour remplacer celles qui vont au pilon pour cause d’avoir été mis à trop rude épreuve par des enfants pas toujours scrupuleux
    ____
    Autant Ducobu j’aimais bien lire ça alors les p’tits diables je déteste le dessin animé alors la BD j’imagine que c’est aussi débile XD
    Et quel dommage de se passer de la VF de FMA parce que… parce que bordel ! (Martial Leminoux, je t’aime ♥)

    C’est ultra positif en fait quand tu vois que les médiathèque et même CDI possèdent autant de manga. Par contre, y en a qui n’hésitent pas à les voler (la documentaliste du CDI du lycée où j’ai bossé m’a dit qu’on lui a volé tout ses Death Note). J’étais en 4e quand j’ai vu la petite màj de la part de la documentaliste avec du Naruto et du Card Captor Sakura (je crois). Bon y en avait très peu mais c’était déjà un beau commencement. D’habitude, les élèves étaient accro à Titeuf (moi aussi d’ailleurs. C’était soit Titeuf, soit les docus).

    Et je pense que toutes les médiatèques/Bibliothèques devraient avoir des personnes qui s’y connaissent en manga ne serait-ce que pour classer par âge parce que avoir peur des gros nénés… excuse-moi mais dans One Piece y a que ça si je ne me trompe pas, non ? ^^
    C’est con qu’il n’y ait pas Dragon Ball (avant Super bien sûr). Mon côté maniaque dirait « putain c’est pas logique » mais la raison pensera « ça va être volé ». Ca ne m’étonne pas en fait.

    Les adultes préfèrent acheter je pense mais ce n’est pas une raison de déserter les médiathèques (en ce moment, j’y vais pour prendre des DVD et en particulier les Almodovar que je me refais actuellement en attendant d’avoir l’intégralité de sa filmo en ma possession).

    J’ai beaucoup aimé cet article. Ca m’a permise de voir l’envers du décors de ton boulot mais en plus, de voir comment ça a évolué. D’ailleurs, j’ai une question, est-ce que ça arrive à des adultes d’emprunter des livres de jeunesses ?

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    • Alors pour répondre un peu à tout, on est d’accord pour Dragon Ball, et promis, si on valide l’achat de nouveau mobilier pour ranger les mangas, je prend la série mère en priorité car ça sortira en masse à coup sur ! Ne pas l’avoir acheté dès le début est une erreur que j’assume. Je n’avais pas l’expérience du métier et on m’a dit que c’était trop vieux, mais je pense que non, Dragon Ball, Naruto et Fairy Tail, ce sera pas trop vieux avant un moment (voire jamais) et les gosses les demandent en permanence.

      Pour ce qui est d’Almodovar, tu as bien raison ! Je ne suis pas un grand connaisseur mais j’ai aimé absolument tous ses films que jai vu, avec une préférence pour Parle avec elle et La Piel que Habito.

      Pour la question du vol, honnêtement on a pas de souci sur ce point. On a bien des gens qui sont venus, ont emprunté en masse et ont disparu dans la nature, mais ça se fait pour n’importe quel type de doc sans distinction, donc je ne pense jamais à cet aspect quand j’achète, surtout que ça reste ultra marginal chez nous.

      Pour ce qui est des emprunts d’ouvrage jeunesse par des adultes, ça reste super rare, sauf quand ils empruntent pour leurs enfants, évidement. On a quelques personnes qui le font, dont moi 😄

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      • Leur arguments sont débiles. Il y a bien des bouquins du 19e siècles, c’est n’importe quoi de dire ça XD
        Et oui si les gosses les réclament, ce n’est pas rien.

        Si tu veux que une recommandation d’un film d’Almodovar que tu n’as pas vu, n’hésite pas 😉

        Ouais en général c’est pour leur gosses mais je posais la question car il y a des bouquins dit de jeunesse qui touchent aussi les adultes qui pourront les voir sous un angle autre que les gosses ^^

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      • Ah ça ! Je suis un fervent militant de la littérature jeunesse pour tous les publics. Pour moi, une histoire jeunesse de qualité, c’est finalement une histoire qui s’adresse à tout le monde. Et le manga est aussi concerné par cet aspect. Je lis essentiemment du shonen, même en tant qu’adulte.

        Pour ce qui est des livres du 19e siècle, on te dira que c’est pas pareil, ce sont des classiques 😆

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  10. L’effet pass culture y est pour beaucoup. Il a mis en évidence quelque chose d’existant mais il l’a mis au premier plan.
    C’est dur de trouver l’équation entre ce qui nous semble intéressant à proposer et ce que les clients vont consommer réellement. S’adapter à la demande est une partie d’échec qui parfois laisse quelque peu amer. Mais c’est réconfortant d’accompagner les gens vers quelque chose de différent et encore plus gratifiant lorsque ce sont des enfants ! 🙂 .

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    • Sur le côté gratifiant, clairement, quand j’arrive à convaincre quelqu’un de lire un document en particulier (ou regarder un film), qui me tient à cœur, et que la personne aime, je ressens un tel bonheur ! C’est un des côtés que je préfère du métier (même si baigner au milieu de bouquins est aussi un très grand plaisir… et defoncer les gosses à Mario Kart, j’y tiens 😆).
      Le pass culture a en effet du avoir un impact, tout comme Netflix, comme je l’ai évoqué. Ça donne vraiment un accès à un très large public à l’animation japonaise, et les titres qui sont sur Netflix sont très demandés ensuite en version manga par les enfants qui viennent à la mediatheque.

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    • Les adultes on les voit, et il y a de tout en termes de profil. Certains viennent juste accompagner leurs enfants, d’autres empruntent beaucoup, dans des styles différents.
      Au final, tu connais les goûts des gens et quand quand commandde certains ouvrages, tu sais déjà à qui tu vas en parler en priorité.

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      • Tiens autre question, vous arrivez à avoir tous les tomes d’une série manga ? Vous en avez certains de disponible qui sont tombés en rupture ? des problèmes aussi au niveau de la structure par rapport aux ruptures ?

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      • Alors il faut savoir qu’on a que 5 ans d’existence, donc on est mois susceptible d’être touchés par ce souci de rupture (on a que des titres récents), donc pas de souci actuellement. Même si j’ai un trou dans Demon Slayer car j’ai commandé 13 tomes d’un coup et le 7 uniquement est en rupture…
        Mais je suis vigilant maintenant que je connais un petit peu les tendances dans la publication des mangas pour éviter de me retrouver dans cette situation.
        Par exemple, si je boycotte Meian à titre personnel, je pense aussi ne jamais acheter leurs titres pour la mediatheque car la disponibilité est trop aléatoire (bon puis les contenus en eux-memes…).
        Mais perso, je fais le nécessaire pour jamais avoir de trou, et ça passe par le choix des titres du coup.

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  11. Article intéressant ! etant dans une ville relativement grande le responsable bd/manga n’est pas sur place mais ça donne envie de gens rencontrer car dans la bibliothèque où je me rends c’est un peu l’autre ligne éditoriale !

    A savoir du seinen du seinen du seinen. Pas où peu de shonen. pour donner un exemple dans les nouveautés ils ont lancé sengo, peleliu, lovecraft, Asadora. Le seul shonen que j’ai en tête dans les nouveautés c’est blue period… vu mes goûts actuels ça me convient parfaitement mais c’est vrai que ça contraste avec ta situation^^ du coup je me demande si c’est lié à la demande (il y a au amoind 2 lecteurs sur le créneau moi… et au moins une autre personne qui vient interférer dans mes emprunts^^) ou une « politique » visant à proposer des mangas « telerama ». bref la lecture de ton article m’intrigue il va falloir que je creuse! 🙂

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    • Ça mériterait d’être creusé en effet, j’avoue que je n’ai jamais vu ce genre de configuration car toutes les médiathèques que je fréquente privilégient quand meme le shonen, tour simplement car c’est de loin ce qui sort le plus un peu partout.
      Faudrait demander directement à quelqu’un qui y travaille le pourquoi de ce choix.
      Dans certaines grandes villes, il y a plusieurs structures et certaines sont orientés vers des publics et des usages spécifiques, peut être ca ?

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  12. J’ai beaucoup aimé ton article, j’ai bien ri, je t’encourage à en faire d’autres du genre… Je trouve ça passionnant d’avoir un instantané de ton boulot surtout que ton analyse lance pas mal de pistes intéressantes…
    Pour ce qui est pour neflix, je te rejoins, ne serait-ce que parce que moi la première ça me permet de découvrir des Mangas par le biais des animes… 😜

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    • Pour Netflix de toute façon pour moi c’était un faux débat et je dois avouer que j’ai du mal avec tous ces trucs des « anciens » et des « vrais ».
      Tant que les gens ne choisissent pas le moment où ils naissent, ils sont pas responsable du fait de découvrir plus tard les choses.

      En dehors de ça, merci beaucoup pour ton retour, à vrai dire j’avais déjà commencé à écrire un article du genre et finalement j’étais pas satisfait, et en retentant, j’ai trouvé cette fois un ton qui me plaisait et me permettait de faire des images rigolotes, un de mes pêchers mignons !

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