L’importance accordée aux personnages féminins dans Fairy Tail

Mashimeufs

Fairy Tail étant un de mes shonen d’aventure préférés, et je me questionne régulièrement sur les raisons qui font que je l’aime tout particulièrement. Et s’il y en a vraiment beaucoup, je pense qu’une importante vient du rôle accordé aux personnages féminins, surtout en comparaison à ses camarades du même genre. Car le shonen nekketsu est trop souvent une histoire de mecs, d’où on évacue les personnages féminins, les reléguant au rang de faire valoir. Bien entendu, je ne doute pas du fait qu’on puisse trouver de nombreux contre exemples, notamment dans One Piece où l’équipage donne la part belle à plusieurs personnages féminins majeurs, mais quand même, au royaume du nekketsu, la femme n’a pas toujours sa place.

Sauf que Mashima ne voit pas les choses sous cet angle, et est au contraire un mangaka qui tient beaucoup à la parité dans ses séries. Je ne suis pas sûr qu’il faille y voir un geste progressiste, d’autant plus qu’on peut facilement arguer que cet aspect est, au moins en partie, dicté par le plaisir de dessiner des femmes aux courbes aguicheuses. Mais quand même, le fait est qu’il met très en avant ses personnages féminins, les rendant centrales dans ses histoires.

Et surtout, d’un point de vue strictement personnel, c’est globalement les personnages féminins de Mashima que je retiens le plus, souvent loin devant leurs homologues masculins. Quelle que soit la série par ailleurs, Fairy Tail n’est pas une exception dans le domaine. Et si une des raisons est d’ordre purement esthétique, il y a quand même autre chose là-dessous selon moi.

Mashimeufs

Pour commencer, on peut déjà constater que ses trois séries principales (Rave, Fairy Tail et Edens Zero) mettent toujours en avant un duo principal avec un homme et une femme : Haru et Elie, Natsu et Lucy, Shiki et Rebecca. Une bonne façon d’avoir une figure d’identification féminine et une masculine (encore une fois, j’y vois aussi un peu de calcul, afin de toucher un lectorat féminin plus facilement, quand bien même l’auteur semble s’adresser principalement aux messieurs). Et dans chaque cas de figure, c’est la femme dans le duo que je trouve la plus attachante, la plus charismatique et la plus stylée.

Chaque série de Mashima, dans la grande tradition des shonen d’action/aventure, se focalise sur un groupe plus ou moins important de personnage, afin d’offrir une certaine diversité. Sur ce point, rien de particulièrement original à signaler, c’est un code classique du genre, qui est là selon moi pour permettre au plus grand nombre de lecteurs et lectrices possibles de trouver une figure d’attachement en particulier, qu’ils ou elles auront envie de suivre pendant de nombreux volumes. Encore une fois, il y a selon moi une partie de calcul dans tout ça, bien aidé par le fait que ces histoires sont publiées de façon hebdomadaire, permettant de tenir compte des retours du lectorat, afin de mettre l’accent sur tel ou tel personnage.

Fairy Tail a cette petite particularité d’être un manga character driven, comme je l’ai souvent souligné. La structure de récit plutôt lâche permet de faire des arcs relativement autonomes, et laissent une grande liberté à Mashima dans l’exploitation de ses personnages. Il explique d’ailleurs souvent dans les postfaces des tomes réfléchir à ses intrigues en fonction des personnages qu’il souhaite faire intervenir. De plus, en se focalisant sur la guilde de Fairy Tail en elle-même, il crée un cadre dans lequel il est normal d’avoir vraiment beaucoup de personnages importants, bien plus que dans ses autres séries par ailleurs.

Mavis et la guildeMais en plus, la guilde de Fairy Tail est un lieu très accueillant pour les femmes (les autres guildes semblent aussi l’être, tant il y a de personnages secondaires féminins dedans, même si parfois elles ont la vie dure), puisque dans les membres de la guilde connus et mis en avant, il y a environ la moitié qui sont des femmes (j’ai compté 17 femmes sur 35 membres importants nommés). Mais surtout, sur les 4 membres de rang S (les plus puissants), deux sont des femmes : Erza et Mirajane. Enfin, le premier maitre de la guilde n’est autre que Mavis, une femme (plutôt une jeune fille), dont le préquel Fairy Tail Zero raconte l’histoire.

Et si avoir autant de femmes que d’hommes est une bonne chose, le fait qu’elles soient actives est également important. Et en l’occurrence, sur ce point, Mashima ne se moque pas de nous non plus. En prenant Lucy comme personnage principal (avec Natsu) et narratrice de l’histoire, elle est rendue omniprésente et, loin d’être en retrait, est constamment active, et ce dès le premier chapitre où elle n’attend pas simplement que Natsu vienne la sauver.

Par ailleurs, l’équipe de Natsu, qui est au cœur de tous les arcs, est composée de trois hommes et quatre femmes (en comptant Happy et Carla, qui ne sont pas humains), chacun avec bien évidemment une histoire propre, qui est développée sur la durée. De plus, on peut ajouter à ce groupe Jubia, quasiment toujours présente aux côtés de Grey, également un membre extrêmement puissant de la guilde.

Et à ce groupe central peuvent s’ajouter plusieurs personnages féminins qui ont à un moment ou un autre leur heure de gloire, parmi lesquelles Mirajane et Kana sont certainement celles qui me viennent en premier en tête.

Comme je l’ai signalé précédemment, elles sont aussi actives que les hommes dans l’action, l’écriture de Mashima étant globalement character driven, dans le sens où il crée des structures narratives autonomes d’un arc à l’autre en pensant comment y intégrer tel ou tel personnage. De cette façon, il peut facilement équilibrer les forces et les interventions, mettant plutôt en avant untel ou unetelle lorsqu’il l’a décidé. Et sur ce point, sa façon de travailler est très efficace et permet vraiment de ne négliger personne, bien que certains soient évidemment très secondaires.

Erza victorieuseAinsi, d’arc en arc, on a l’occasion de voir des membres secondaires de la guilde prendre partie aux conflits, les étoffant au fil des péripéties, tout en revenant toujours sur les membres clés de la guilde, Natsu, Lucy, Grey, Erza et Wendy. En découle des ressorts assez répétitifs, mais qui contribuent au plaisir de la lecture, où deux personnages surnagent en termes de puissance et d’impact. Vous l’aurez deviné, c’est évidemment un homme, Natsu, mais surtout une femme, Erza, respectant encore et toujours cette volonté de mettre les femmes au cœur de l’action.

Et si Erza est de loin le personnage qui a les scènes les plus impressionnantes et les plus badass, cela ne veut pas dire que les autres sont en reste également, y compris Lucy, souvent critiquée comme étant un vecteur de fanservice, mais qui va beaucoup plus loin que ça, et est un personnage extrêmement proactif et important dans toute cette histoire.

Et à bien y réfléchir, c’est cette importance accordée aux personnages féminins, les traitant au même niveau que les masculins dans l’écriture et dans l’action (même si j’en conviens, d’un point de vue esthétique, le traitement est très différent, très orienté sur la sexualisation), qui les rend pour moi si remarquables. Je considère même que ce sont presque systématiquement les personnages féminins qui sont les plus intéressants chez Mashima. Peut-être en partie à cause de cet aspect différent de ce qu’on voit dans la plupart des nekketsu.

Car on constate régulièrement des critiques vis-à-vis du travail sur les personnages féminins dans certains shonen, à juste titre selon moi. On cite notamment régulièrement Kishimoto qui aurait apparemment admit avoir du mal à écrire les personnages féminins, comme s’il y avait une différence conceptuelle dans la façon de caractériser un personnage en fonction de s’il est masculin ou féminin. Mashima, de son côté, me semble ne pas se soucier de cet aspect, et en terme d’écriture, de caractérisation et de rôle dans l’histoire, accorde la même importance aux femmes ou aux hommes. En résulte des personnages féminins qui se battent aussi, qui sont autant moteur de l’histoire, qui peuvent être gentilles, méchantes, badass, puissantes, émotives, douces, solidaires, sadique, etc… au même titre que n’importe quel personnage masculin.

Et si beaucoup représentent des archétypes, il me semble que bien souvent, elles le sont au-delà de la question des « archétypes genrés ». Certes, on peut dire que Lucy se caractérise par son empathie qui est une qualité généralement associée à la féminité (encore que dans le shonen, les héros masculins sont souvent pourvus de cette qualité de façon exacerbée, je pense notamment à Izuku dans My Hero Academia), qu’Erza est tellement badass qu’elle représente la figure de la femme plus badass et puissante que les hommes. Mais, ce qui est intéressant sur ce point, c’est qu’à aucun moment elle est considérée comme surpuissante « pour une femme ». Et d’autres exemples dépassent clairement ces archétypes sexués.

JubiaAinsi, je doute vraiment que Mashima ait abordé l’écriture de ses personnages selon cet aspect genré. Je pense plutôt qu’il a voulu tous les charger d’éléments caractéristiques des personnages de shonen en général, et a simplement équilibré entre personnages féminins et masculin ces caractéristiques, afin de les rendre TOUS et TOUTES intéressants à leur façon. De ce fait, à la différence de certaines séries où les personnages féminin tendent à se caractériser par rapport à leur relation à un personnage masculin en particulier, dans Fairy Tail (et dans les autres mangas de Mashima), chaque personnage féminin important se caractérise par et pour elle-même, à l’exception de Jubia (qui ne se caractérise quasiment que par rapport à Grey).

LucyAinsi, je considère qu’on ne peut pas réduire le travail de Mashima sur les personnages féminins à la question du fanservice. Évidemment, on les voit toutes à moitié à poil tout le temps et le mangaka fait preuve d’une certaine complaisance sur ce point, qui peut légitimement déranger ou poser question. MAIS cela ne me semble jamais invalider le soin dont il fait preuve dans la caractérisation de chacune d’entre elle, dans sa volonté de les mettre en avant en tant que personnages exactement au même titre que les mecs. Et, d’un point de vue strictement personnel, je suis assez friand du travail esthétique de Mashima sur ses personnages féminins, et pas seulement pour le fait de mettre en avant leurs formes généreuses, mais aussi et surtout parce que le mangaka a un trait particulièrement virtuose qui permet à ses héroïnes de dégager énormément de charisme rien que par le visuel (ce qui est, quand même, un élément important pour un manga).

Et je pense aussi que c’est une des raisons pour lesquelles Fairy Tail a une vraie résonance auprès d’un lectorat féminin. Car au-delà des grosses poitrines à tout va, il y a surtout des personnages féminins qui ont vraiment de l’épaisseur et qui représentent un vecteur fort d’identification, à égalité avec les personnages masculins. Et dans une œuvre où il est question d’un groupe qui forme une famille, cela me semble fondamental que les membres féminins de la famille aient autant leur place que les autres, et c’est finalement un fort et beau message que Mashima envoie sur ce point.

15 commentaires

  1. C’est quelque chose que j’ai beaucoup aimé dans fairy tail le fait qu’il y ait plein de vrais personnages féminins qui existent par elles même, même si c’est un peu dommage tout ce fan service puis Jubia qui est assez malaisante mais bon il existe des femmes comme ça IRL donc 🤷 en tout cas je trouve ton article intéressant, on sent que ça te tient à cœur 😁

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  2. Je suis d’accord avec ce que tu exprimes dans ton article !
    Quelqu’un qui ne connait pas Mashima, et qui tombe sur une des couvertures de Fairy Tail doit se dire « quel est ce machiste qui dessine que des femmes avec des prétendus corps parfaits » mais c’est bien plus que ça !
    Les filles de son manga aspirent le respect, et sont courageuses.
    Cependant, c’est vrai que je trouve que du point de vue du physique, elles ne sont pas très diversifiées
    Et pourtant, je dis ça mais qu’est ce que j’aime ce shonen. Merci pour cet article passionnant !

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    • Merci à toi pour ton commentaire !
      Pour ce qui est du physique, on est d’accord. Il dit même dans un des artbooks que Lucy et Erza ont le même corps, il y a juste la tête qui change. Je pense qu’on pourrait même le dire pour la plupart de ses personnages féminins. Mais je mentirais si je disais que je n’apprécie pas cet aspect 😅

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  3. Je ne suis pas fan de Fairy Tail mais j’ai quand même lu vos articles avec l’esprit Otaku pour cette semaine Fairy Tail. Bravo pour votre travail, vous êtes vraiment passionnés et c’est cool !

    Cependant, j’avais envie de commenter cet article là pour apporter ma vision par rapport aux femmes dans Fairy Tail. Pour vous remettre un peu dans le contexte de ma situation de l’époque, je suivais Fairy Tail à la TV pendant ma fin d’adolescence alors que je me goinfrais de shonen très mainstream (je me suis arrêté aux jeux inter magiques). Mais j’étais surtout une jeune femme complexée par sa féminité (ou plutôt qui ne se trouvait pas assez féminine) et les figures féminines des shonen que je lisais, en particulier Fairy Tail, ne m’aidaient pas à me sentir mieux.

    Autant je suis d’accord que FT met les femmes en avant et qu’il y en a beaucoup, et c’est super ! Pourtant je n’arrivais pas à aimer ces personnages ou à m’identifier à elles car leur sensualité est tout le temps rappelée et mise en avant. Je n’arrive pas à prendre au sérieux Erza par exemple quand sa magie se base sur les armures et qu’il y a tout un discours sur le fait qu’elle se protège derrière cette carapace alors que quelques chapitres plus tard, on la voit sans problème en bunny girl ou en armure assez sexy. Je n’arrive pas à m’attacher à Levy parce que (de mon point de vue seulement) elle a juste été développée pour faire un couple « les opposés s’attirent » avec Gadjeel. J’ai l’impression de voir le cast d’un shonen harem où chaque fille doit rentrer dans une case qui plaît au public masculin pour être sa waifu. Je trouve qu’aucun personnage féminin ne pourrait être reécrit en homme parce que leur féminité est trop prise en compte dans leur personnalité (je ne sais pas si c’est très clair ce que je veux souliger).

    Heureusement il y a des exceptions dans FT, et la plupart des shonen ont aussi des problèmes avec les persos féminins. J’aurais bien voulu à l’époque qu’on me dirige vers FMA ou certains shojo pour montrer une autre vision des femmes dans les manga mais malheureusement c’est beaucoup moins mis en avant que les gros shonen mainstream. Peut-être que ça m’aurait aidé à mieux aimer Fairy Tail.

    Je rappelle que c’est seulement mon point de vue et que je comprends et j’accepte que beaucoup de personnes risquent de ne pas être d’accord, mais je tenais à partager mon avis. Je suis quand même contente de lire des avis opposés au mien, ça m’aide beaucoup dans ma réflexion sur les femmes dans les manga / pop culture.

    SVP j’espère n’avoir contrarié personne, je veux juste discuter avec sagesse et respect ><

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    • Je te remercie pour ton message et ne t’en fais pas, de mon côté ça ne m’a pas du tout contrarié et j’estime que si quelqu’un est contrarié de lire ton point de vue, c’est la personne en question qui a un souci.

      Pour être honnête, je trouve même très intéressant d’avoir ce retour d’une concernée, et j’ai même envie depuis quelque temps de compiler des retours d’un lectorat féminin de Fairy Tail pour voir un peu comment elles se positionnent par rapport à tout ça, ça j’ai vu des retours très diversifiés sur la question, mais aussi beaucoup de jeunes filles et femmes qui aiment ce manga. Et étant, tu l’auras compris, très adepte des personnages féminins de Mashima (et en partie pour leur physique, je le reconnais), je suis curieux de voir comment le lectorat féminin aborde cette question.

      D’où le fait que je trouve ta remarque très pertinente.

      (Petiite anecdote, j’ai une collègue qui a 25 ans environ qui lit la série et m’a dit qu’elle n’avait même pas remarqué que les persos féminins avaient toutes d’énormes poitrines avant que je lui dise. Je ne sais pas comment elle a fait pour passer à côté 🤣)

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      • Ca serait un projet très intéressant, j’aimerai aussi comprendre le point de vu des lectrices de FT. Fais moi signe si tu concrétises cette idée o/

        (Je ne sais pas comment fait ta collègue lol, peut-être qu’elle a tellement l’habitude de voir ce genre de corps qu’elle ne l’a pas relevé ?)

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      • Honnêtement, je ne sais pas comment elle a fait. Je lui ai dit que je ne comprenais pas comment on pouvait ne pas remarquer ça.
        Jz me dis aussi que l’habitude doit jouer. Dans les comics super héroïques, c’est pareil, les personnages féminins sont toutes des bombes aux longues jambes et grosses poitrines.

        Si j’ai me courage de me lancer, je penserai à toi avec grand plaisir !

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  4. Franchement, même si je ne connais pas l’univers de Fairy Tail, ton article est très intéressant et ça confirme ce que je pense, même s’il y a des femmes au formes dites avantageuses, il n’y a pas que ça qui les rend intéressantes. De plus, ça fait plaisir de savoir que les femmes sont égales aux personnages masculins !
    Dans mon top 5 des mes meufs préférées dans les manga/animés, j’ai mi Mai Kujaku parce que c’est à mon humble avis le personnage féminin le plus intéressant de YGO (avec la belle Kisara) puisqu’elle est bien plus qu’une belle blonde aux gros seins. Ca équilibre ! Son côté fofolle et féministe m’a aidée à m’identifier à elle alors que physiquement, je suis carrément le contraire (petite, brune, loin d’avoir une grosse poitrine et surtout je ne fais pas un 36 haha).
    Les gens aiment dire « niania fan service » mais ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.

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  5. En tant que lectrice, les personnages féminins m’ont posé un problème. Que quelques une présentes une énorme poitrine ne me dérange pas puisque c’est réaliste ( genre Tsunade dans Naruto ) mais justement je trouve ca affreux qu’elles soient toutes dans ce cas. C’est hyper injuste pour les jeunes filles qui ne peuvent pas s’y identifier. Et pour les jeunes garçons qui seront formatés et dont l’esprit sera quelque peu perverti par des scènes inutiles où on peut clairement s’imaginer des choses obscènes

    SPOILER

    Genre la scène, hyper émouvante où Lucy sacrifie sa clé et qu’elle est à moitié à poil dans une position ultra suggestive, ca casse l’émotion recherchée. Tellement dommage, peut être est ce propre à l’anime mais bon en sachant que des enfants de moins de 10 ans regardent ce manga ça me laisse un goût amer.

    Fin SPOILER

    Ton article cependant était sympa.

    Mais vraiment j’aurai aimé plus de diversité dans les personnages et surtout que certaines filles plates ne soient pas sans arrêt en train de pleurnicher de ne pas avoir les atouts voulus comme si on pouvait pas être sexy sans une grosse poitrine ( Wendy ). Je sais pas quel âge elle est sensée avoir à la fin mais beurk a tous ces gags où elle se compare, style avec Chelia quand elle lui prête une tenue. Et aussi beurk à ces personnages enfants sexualisés.

    Selon moi il devrait y avoir une limite d’âge pour regarder rien que pour ces raisons. Pour avoir suffisament de maturité pour ignorer ça. Surtout que au-delà de ça l’histoire du manga est géniale et comme tu le dis leurs back story sont vraiment top.

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    • Je pense que tu as raison sur la question de l’âge à avoir pour prendre le recul nécessaire sur tout ça. C’est vrai que j’ai tendance à voir ça à travers mon prisme de vieux, qui fait que j’évite de prendre la chose trop au sérieux, mais pour des enfants c’est différent. D’ailleurs on en parle souvent avec ma femme, elle ne veut aucunement lire Fairy Tail à cause de ça et ne comprend pas que je lise cette série. Et on est d’accord sur le fait qu’on ne laissera pas nos filles les lire trop jeunes, et qu’on en parlera avec elle.

      Concernant Cherrya, je n’en ai pas parlé dans l’article car j’avais oublié mais c’est vrai que sur ce point, c’est carton jaune pour Mashima. En fait, elle fait vraiment ado mais le fait de l’avoir sexualisée comme ça fait que je me suis posé la question, et après vérification, elle a en effet 15 ans. Du coup je trouve ça vraiment gênant, et je pense qu’on aurait pu s’en passer, vu qu’il se lâche déjà beaucoup avec toutes les autres.

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  6. Très bon article !
    J’adore personnages féminins de Fairy Tail en ce sens qu’ils n’ont pas été écrits intentionnellement pour faire (faussement) féministes ou pour remplir un quota.
    C’est très émancipateur pour les jeunes filles et rafraîchissant pour les jeunes hommes de pouvoir s’identifier ou préférer des personnages féminins forts ! En tout cas je peux dire que Fairy Tail a contribué à m’éveiller au féminisme ! On peut aimer Erza pour sa force, Lucy pour son intelligence ou Juvia pour son humour…et fort heureusement ce ne sont pas des Mary Sue (c’est à dire un personnage parfait et sans défaut) car on peut aussi les apprécier pour leurs failles et leurs faiblesses touchantes..
    Le fan service n’est pas dérangeant. D’abord concerne autant les personnages féminins que les personnages masculins, mais en plus on sent une volonté perpétuelle de mettre en avant la beauté du corps féminin et on peut peut-être y voir un cri d’amour de Mashima pour la féminité en général.
    Bref, j’apprécie l’égalité de traitement entre les personnages masculins et féminins, c’est à mon avis ça, le véritable féminisme. Et ce manga s’en sort très bien avec ça…
    N’est-ce pas Naruto ??? 😅

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    • J’irai pas jusqu’à dire que Fairy Tail est féministe quand même. Mais c’est clairment ses personnages féminins qui m’intéressent le plus et je pense que ce n’est pas du qu’à leurs grosses poitrines ma foi. Il y a quand même un vrai travail de fond sur le cast de la part de Mashima dont d’autres feraient bien de s’inspirer.

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      • Je pense quand même qu’il y a un début de féminisme si on considère l’égalité de traitement entre les personnages masculins et féminins et la mise en avant des personnages féminins forts et pas uniquement grâce à leurs attributs physiques. En tout cas, moi, ça m’a mis le pied à l’étrier 🙂
        Et effectivement, certains auteurs devraient s’en inspirer.

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