Bilan d’octobre 2021

Un mois particulier s’est achevé, et qui va donner lieu à un bilan particulier. Je pense que ça s’est un peu vu, mais l’envie n’est clairement plus là. J’étais moins actif car je n’avais tout simplement pas envie d’écrire. Ou plutôt j’ai toujours envie d’écrire mais beaucoup moins de me confronter à certaines remarques, peut-être légitimes parfois, mais aussi quelquefois purement malveillantes. Les réseaux sociaux ayant tendance à faire ressortir les choses négatives plus facilement. Et alors que je fais de mon mieux, je peux comprendre qu’on n’apprécie pas ma façon de faire, mais je pense qu’on peut y mettre les formes aussi (ou même parfois garder son avis pour soi ou simplement se contenter de se foutre de ma gueule en privé sans que je le sache, c’est bien aussi).

Quoi qu’il en soit, je me suis recentré sur certaines choses, certains sujets que j’avais envie d’évoquer et que j’avais laissé de côté (comme par exemple l’arc des Esclaves de Vinland Saga, sur lequel j’ai écrit un article dont je suis satisfait, même si je ne doute pas que ça restera de la merde aux yeux de certains). Tout ça pour dire qu’actuellement, je ne me sens plus du tout dans une optique de partage (ce qui est pourtant le but des blogs, tout du moins en partie), et que je préfère écrire pour moi uniquement. Je dirai bien sans me soucier de ce qu’on en pense, mais dans les faits ma sensibilité personnelle fait que j’ai bien du mal à faire abstraction de tout ca.

Du coup, j’ai lu beaucoup moins de mangas, et suis retourné vers d’autres activités. Donc vous me le pardonnerez, mais dans cet article je parlerai peu de ce qui est pourtant le sujet principal du blog, pour plutôt évoquer mes autres lectures et occupations du mois, en espérant que ça vous intéresse quand même (hé oui même en voulant écrire juste pour moi, j’ai le souci de pas non plus ennuyer les quelques personnes qui ont envie de me lire).

Et pour finir cette longue introduction pleine de ouin ouin, signalons que je pense vraiment ne plus continuer très longtemps. J’ai eu plusieurs fois l’envie d’arrêter, et je continue vaille que vaille parce qu’il y a des sujets que j’aime aborder, dont un avec lequel je vous bassine un peu depuis quelques mois. Et aussi, il faut le dire même si c’est encore tendre le bâton, c’est plus compliqué de décider d’arrêter du jour au lendemain quand ça veut dire renoncer à certains privilèges (oui, les SP qui sont mon seul et unique moteur comme certains aiment à le dire sur des groupes discord auxquels je n’appartient pas, évidemment).

Tout ceci étant dit, on va pouvoir parler un peu de manga, un peu de Mario, et beaucoup de littérature jeunesse ! Let’s Go comme dirait le plombier.

Un peu de Mario

Si j’ai bien du mal à trouver des moments pour allumer la console de salon, ma petite Switch est revenue vers moi pour m’offrir des moments de jeu en mode portable (définitivement ma façon principale de jouer sur cette console), et j’ai repris après de longs mois Super Mario Galaxy, a.k.a mon Mario préféré (même si je crois que le 2 est encore meilleur à mes yeux, mais on va compter les deux ensemble). Et ma foi, je suis assez content de l’avoir fini à 100% cette fois-ci, chose que je n’avais pas fait sur la Wii à l’époque. Mais je dois quand même avouer que le 100% et donc les 120 étoiles ne sont pas la consécration ultime en tant que joueur, puisqu’en réalité, il y a une 121e étoile à récupérer. Il « suffit » pour ça de refaire l’intégralité des 120 étoiles avec Luigi, fraichement débloqué, afin de pouvoir tenter cette dernière étoile. Un challenge on ne peut plus chiant et redondant auquel je n’ai pas envie de m’astreindre, du coup, mon 100% est en fait un faux 100%, mais on va faire comme si c’était pas le cas !

Et comme je n’avais pas ma dose, j’ai enfin fini par investir dans l’extension de Mario & Les Lapins Crétins, centrée sur Donkey Kong. J’ai hésité plusieurs jours, et j’ai bien fait car dans l’intervalle, elle est passée à -50% sur l’eshop de Nintendo. De quoi bien filer la haine si je l’avais prise deux jours avant ! Du coup j’ai pu commencer cette nouvelle aventure, et heureusement que les débuts sont faciles car il me faut me refamiliariser avec les mécaniques de jeu qui ne sont pas expliquées au début de cette extension. Mais je passe déjà un excellent moment, et j’ai hâte que la suite sorte l’an prochain !

Un peu de manga

Pour ce qui est des mangas, ma consommation a donc fortement diminué, puisque si j’ai bien compté, j’ai lu 18 volumes contre une quarantaine en moyenne habituellement. Je n’ai simplement pas très envie de lire des mangas en ce moment, au point où même la série Le Sablier, que j’ai emprunté en médiathèque et qui me plait beaucoup, est laissée de côté (et je vais donc la rendre sans même l’avoir finie, tant pis).

La grosse exception au-milieu de tout ça reste Mashima, puisque j’ai carrément entamé une relecture d’Edens Zero depuis le premier tome, simplement parce que j’en avais envie. Et non seulement c’est vers Mashima que j’ai envie de revenir en terme de lectures, mais aussi au niveau de l’écriture, puisque j’ai déjà commencé à écrire trois gros articles en lien avec l’auteur et ses mangas (oui, comme j’ai dit en introduction, j’ai du mal à écrire sauf sur quelques sujets sur lesquels j’ai plaisir à écrire, et actuellement c’est concernant Mashima et ses mangas). Et pour le coup, j’ai juste relu les cinq premiers tomes, soit la partie qui a valu le plus de griefs de ma part concernant la série, et force est de constater que, même si je trouve encore que les tomes 3 à 5 sont la partie la plus faible de la série pour le moment, j’ai largement plus de plaisir dans la relecture, sans doute du fait que je suis devenu un très gros fanboy de Mashima.

En dehors de ça, à vrai dire je ne saurai même pas dire ce que j’ai lu en manga s’il n’y avait pas livraddict, en dehors de Beck d’Harold Sakuichi, que je suis vraiment très heureux de voir revenir en volumes doubles chez Delcourt. L’occasion pour moi d’enfin découvrir cette série, dont je n’avais lu que trois tomes.

Notons aussi quand même que j’ai continué Spy x Family, dont le premier tome ne m’avait vraiment pas convaincu. Je m’y suis remis un peu par hasard, durant une pause déjeuner où je ne savais pas quoi faire, et au final, j’ai vraiment accroché aux tomes 2 et 3, et je vais donc continuer à emprunter la série au travail.

En dehors de tout ça, très peu d’achats, qui confirme une tendance générale où j’ai de moins en moins de titres pour lesquels j’ai envie de payer 7€. Citons quand même Asadora (Urasawa, autre valeur sure pour moi avec Mashima), Les Carnets de l’Apothicaire, et Fairy Tail 100 Years Quest.

Enfin, j’ai reçu le gros kit presse de la BD française Goldorak, énorme carton en librairie, que je n’ai vraiment pas du tout aimé. Mais au moins j’ai pu offrir à un copain le fameux kit (on ne m’a pas encore accusé de revendre mes SP d’ailleurs à ma connaissance).

Beaucoup de littérature jeunesse

Voilà donc la principale occupation de mon mois (en terme de temps passé dessus, et pas en quantité), la littérature jeunesse. J’en avais déjà parlé dans mon bilan du mois dernier, je reviens doucement vers autre chose que le manga, et la littérature jeunesse dans son ensemble est vraiment quelque chose qui m’attire. Du coup, après L’Ickabog en septembre, j’ai profité de la sortie du dernier J.K. Rowling,  Jack et la grande aventure du cochon de Noël pour investir !

Et ce fut une belle lecture, sans être extraordinaire. Ce que j’aime dans la littérature jeunesse, ou en tout cas dans une partie de cette littérature, c’est ce côté résolument tourné vers la métaphore et le récit dit « à message » (mais est-il possible de raconter une histoire qui ne fasse pas passer de message ? Je ne le crois pas… Sauf peut-être Transformers 4 et 5, et encore !). Ici, cette histoire de petit garçon qui se retrouve dans une famille recomposée, dont la demi-sœur va jeter son doudou cochon, permet de raconter une aventure avec le doudou de remplacement qui prend vie, et va avec l’enfant dans le monde des objets perdus, afin de retrouver le cochon originel. De quoi proposer un conte de saison, qui évoque le deuil, la famille recomposée et l’amitié. Des thématiques sommes toutes classiques, mais bien traitées, dans un univers qui fut plaisant à parcourir, avec même une petite pointe d’émotion quand il faut.

Mon autre grosse lecture jeunesse, que j’avais envie de tenter depuis un moment : les deux premiers tomes des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. J’avais même acheté le premier volume de l’intégrale (qui contient 3 tomes) il y a quasiment 3 ans, après avoir vu la série Netflix, série qui est certainement pour moi LE programme Netflix que je retiendrai le plus. Pour moi, cette série est une pure merveille, et en découvrant les romans d’origine, je trouve que Barry Sonnenfeld (monsieur Men in Black et La Famille Addams (les deux films des années 90), quand même !) et ses équipes ont fait un excellent travail d’adaptation, le style du cinéaste se fondant parfaitement dans l’ambiance si particulière des romans.

Pour resituer, on suit les trois orphelins Baudelaire, Violette (14 ans), Klaus (12 ans) et Prunille (je sais plus si on précise, mais c’est un bébé), alors qu’ils apprennent que leurs parents sont morts dans l’incendie de leur maison. Ils sont donc confiés jusqu’à la majorité de Violette à leur oncle le Comte Olaf, comédien de théâtre exécrable qui va vite vouloir mettre main basse sur la fortune des enfants (dont ils ne pourront jouir qu’à la majorité de Violette). De là va découler un récit où le Comte traquera les enfants tout du long. Dans le premier volume, ils finissent par le confondre, et dans le second, il tuera leur nouveau tuteur.

La série adaptait chacun des 13 tomes des romans en deux épisodes par tome de mémoire. Et comme dans les romans, la structure narrative se répète au moins jusqu’à un certain point, puisqu’un des gimmicks est que le Comte va se créer des fausses identités pour arriver à se rapprocher des enfants et de leur nouveau tuteur, afin de les éliminer. Un des intérêts étant que seuls les enfants arrivent toujours à le griller, et doivent composer avec la bêtise des adultes pour prendre le Comte la main dans le sac.

Une autre particularité de cette histoire vient du fait que l’auteur, Lemony Snicket (c’est un pseudo), se met en scène en tant que narrateur et personnage de l’histoire, donnant un ton très particulier au récit. La façon dont la série adapte cet aspect est d’ailleurs très réussie, notamment car Patrick Walburton, l’acteur qui l’interprète, a vraiment saisi LE truc (tout comme Neil Patrick Harris est vraiment formidable dans la peau du Comte Olaf).

Ainsi, découvrir enfin les romans est un grand plaisir, d’autant plus que j’aime beaucoup le découpage de la série en 13 tomes assez courts (en tout cas, les trois premiers font moins de 200 pages chacun), ce qui permet d’avancer très vite dans l’histoire, tout en ayant une vraie densité. Et la série Netflix retranscrit tout ça parfaitement, si bien que je ne peux que vous recommander de vous y intéresser, et éventuellement d’aller aussi voir du côté des romans. Enfin, je ne peux m’empêcher de vous partager la scène qui clôture la première saison de la série, qui ne représente vraiment aucun spoil, mais qui est un très beau moment musical que j’adore me passer en boucle (ça pousse de temps en temps la chansonnette dans la série, pour mon plus grand plaisir).

Merci à vous pour votre passage, et à bientôt malgré tout !