Après un premier tome classique mais tout à fait convaincant, le furyo isekai Les Racailles de l’autre monde se poursuit, dans des schémas toujours aussi classiques, qu’on risque de ne pas quitter jusqu’à la fin de l’aventure. Mais comme cela reste très bien fichu et agréable, on ne va pas s’en plaindre non plus. Voyons donc ce qu’il en est concernant ce second volume.
Un grand merci à Ki-oon pour l’envoi du volume.
Alors qu’on a quitté nos quatre héros au fond d’une caverne où ils découvrent une simili-Excalibur, mais également deux autres humains venus du monde réel, le début du second tome nous révèlera l’identité de ces deux personnages… dans la bagarre !
En effet, on reste dans les codes du furyo transposés dans un univers de fantasy, de ce fait, les deux groupes vont fonctionner dans la rivalité dans un premier temps, dans la grande tradition du genre. C’est à dire qu’il n’y a rien de mieux que de grosses mandales pour nouer des liens et finalement devenir potes ! Tout cela sera aussi bien aidé par l’irruption d’une créature (qu’on voit sur la couverture), qui obligera nos jeunes voyous à collaborer pour la vaincre. Une séquence qui n’est pas sans évoquer un affrontement en particulier de La Communauté de l’anneau par ailleurs, qui dénote un certain plaisir à jouer avec le genre fantasy.
Toutes ces petites péripéties permettent de développer davantage nos personnages, tout en faisant avancer l’intrigue, dans un schéma encore une fois classique, mais qui fonctionne tout à fait. C’est d’ailleurs ce qu’on pourrait dire globalement de la série pour le moment, et je subodore que ça restera comme ça. Le manga ne cherche pas du tout à être original, il respecte scrupuleusement les codes des deux genres qu’il mélange – le furyo et l’isekai – et ne cherche pas à faire dans le nouveau en terme de structure.
On comprend donc que les compagnons sont les héros élus amenés dans ce monde pour vaincre le mal, nul doute qu’ils y arriveront en définitive. Mais ce qui compte, c’est la connivence avec les personnages par ce jeu sur les codes du furyo, et le plaisir simple de l’aventure. Et sur ce point, je trouve que cela fonctionne tout à fait, et qu’il ne faut pas chercher davantage au risque d’être déçu.
Enfin, un petit mot pour la traduction de Fédoua Lamodière, que je trouve vraiment réussie. Elle utilise un parler actuel « jeune », qu’on croirait parfois sorti de twitter, qui colle bien aux personnages et à l’ambiance un peu décalée. Plusieurs fois, j’ai vraiment ri de l’utilisation de mots comme « BG », « Tchoin » et autres, qui ne cassent jamais le délire. Un très bon point donc.
En résulte, vous l’aurez compris, un récit de détente pure, qui n’a pas d’autre ambition que nous faire passer un moment agréable avec un titre classique, calibré, mais fait avec soin. Et sur ce point, c’est tout à fait réussi. À vous de voir donc si la proposition vous convient ou non. De mon côté, j’y trouve mon compte !
Sans être un gros coup de coeur, j’avais bien aimé le T1, j’attends le T2 pour voir ce que ça donnera. Et si ça continue sur sa bonne lancée
J’ai bien aimé ce mélange furyo/isekai, même si n’a révolutionne pas le genre, ca fait efficacement le travail.
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C’est exactement ça ! On est dans des schémas classiques, mais qui fonctionnent et font passer un bon moment de détente. Faut pas en demander plus.
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