Le manga sportif, et à plus forte raison quand il s’agit de disciplines collectives, charrie des valeurs positives de dépassement de soi dans l’effort, mais surtout d’esprit d’équipe et d’entraide, rappelant que c’est ensemble qu’on avance et qu’on arrive au meilleur. C’est alors qu’arrive Blue Lock, shonen de foot qui impose un modèle de « battle royale » sportif, dans le but de revigorer le genre et de remettre l’individualité et l’égo au centre de l’équation. Et ce faisant, ces deux premiers tomes se font particulièrement jubilatoires, comme nous allons le voir.
Un très grand merci à Pika pour l’envoi de ces deux premiers tome dans une kit presse somptueux. Je vous invite comme d’habitude à jeter un œil à la fiche dédiée à la série sur le site de l’éditeur, qui vous permet de consulter plus de 80 pages d’extrait du premier tome.
Le manga de sport est un genre que je prends énormément de plaisir à découvrir. Cependant, je me considère encore comme assez novice en la matière, si bien que je préfère prendre quelques pincettes pour évoquer un point qui me semble important avec Blue Lock : l’originalité. J’aime à penser que l’originalité d’une œuvre se mesure en réalité à l’aune de notre propre culture (ou inculture), et je connais finalement encore trop mal le genre du shonen sportif pour pouvoir affirmer que ce nouveau titre est réellement original. Il me semble l’être, et l’est par rapport à ma connaissance du genre, mais l’est-il réellement ? Je ne peux pas trancher.
Quoi qu’il en soit, il a pour lui un concept très fort de « battle royale » footballistique. Qu’est ce que ça signifie exactement ? Nous allons le voir, mais avant d’entrer dans le vif du sujet, resituons un peu cette série, qui était très attendue chez nous.
Resituons la série
Blue Lock est une série sportive que l’on doit au duo Muneyuki Kaneshiro (scénariste de Jagaaan, ce qui n’est pas anodin !) et Yusuke Nomura, prépubliée au Japon dans les pages du Weekly Shonen Magazine depuis août 2018, avec un certain succès. J’en entends parler depuis déjà quelques temps, car les tomes de la série sont régulièrement très bien classés en terme de ventes, et l’annonce de la série chez Pika avait fait un sacré effet sur les réseaux sociaux. De quoi titiller ma curiosité, d’autant plus que, pour tout ce que le sport me gonfle dans la vraie vie, en manga, c’est quelque chose que j’aime beaucoup.
Et alors que la série en est déjà à 14 tomes parus au Japon, et risque de ne pas s’arrêter en si bon chemin, les deux premiers tomes arrivent chez nous conjointement, ce qui est toujours très appréciable pour pouvoir se faire un avis assez solide sur la question. Et d’emblée, le concept fonctionne très fort car il n’est pas seulement très fun et ludique, mais il est aussi l’occasion de proposer un discours vraiment intéressant sur les valeurs sportives, et celles du nekketsu, comme nous allons le voir.
Prendre le contrepied des valeurs du sport
Coupe du monde 2018, l’équipe de football du Japon est éliminée en huitièmes de finale… Ce nouvel échec incite l’Union japonaise de football à fonder le “Blue Lock” : un centre de formation révolutionnaire rassemblant les 300 meilleurs attaquants lycéens du pays. L’objectif du coach du Blue Lock, Jinpachi Ego, est clair : détecter l’unique attaquant qui écrasera tous ses rivaux par son talent et son hyper-individualisme ! Pour Yoichi Isagi, joueur bouillonnant encore inconnu, il n’y a pas d’alternative… S’il veut survivre au programme hautement sélectif qui l’attend, il devra abandonner le jeu collectif et se transcender pour devenir l’attaquant ultime !
Le résumé de la série est particulièrement clair. Comme je l’ai dit, le manga sportif, et même le sport en général, se veut une exaltation de valeurs positives de dépassement de soi, mais aussi de respect de l’autre, et de force du collectif quand il s’agit de disciplines collectives. Des valeurs qui me semblent entrer en contradiction avec la réalité de ce milieu, en particulier au niveau professionnel, où tout est fait au contraire pour mettre l’individualité et l’ego en avant.
Et dans Blue Lock, c’est de ça dont il est question. Exit ces valeurs positives superflues, ici, il ne faut penser qu’à sa pomme, car sur les 300 appelés, seulement un pourra intégrer l’équipe nationale en qualité d’attaquant. Il n’est donc pas question de jouer au service du collectif, de compter sur les copains et autres considérations de bisounours ! Non, dans Blue Lock, on va écraser les 299 adversaires, salement si possible !
Cependant, Yoichi Isagi, le personnage principal, ne semble pas trop être dans cet esprit, préférant assurer la victoire à son équipe plutôt que se mettre en avant. Alors qu’il a tout ce qu’il faut pour être un buteur de talent, il privilégie le jeu en équipe afin d’assurer à ses équipier et lui-même la victoire… Chose qui ne fonctionne pas franchement dans le match qui introduit le manga, comme une note d’intention pour nous dire que les bons sentiments et l’altruisme ne mènent à rien.
Cet aspect est explicité par Jinpachi Ego (rien que le nom veut tout dire), qui explique à toutes les jeunes recrues que l’importance du collectif est profondément ancrée dans toute la culture japonaise, et que c’est précisément pour ça qu’ils sont nuls au foot, n’arrivant pas à former des attaquants qui ont cet individualisme qui importe tant. Et ce discours totalement à contre-courant du genre et des valeurs (factices selon moi) exaltées par le sport professionnel est une véritable bouffée d’air frais !
Ici, on assume le caractère totalement égoïste lié au sport professionnel, le besoin d’écraser les autres pour s’affirmer, et c’est à la fois jubilatoire et particulièrement intéressant en terme de fond. Je ne suis d’ailleurs pas étonné que le scénario soit écrit par l’auteur de Jagaaan, qui traitait déjà dans cette autre série de l’ego, des pulsions et autres choses pas toujours jolies qui se passent dans l’esprit humain. J’y vois donc une continuité thématique particulièrement pertinente ici.
Un concept fort
Et ce discours très pertinent passe essentiellement par le concept même du manga, avec ce « battle royale » où seul un élément sortira vainqueur. L’occasion de mettre en scène toutes sortes d’épreuves particulière afin d’éliminer les plus faibles au fur et à mesure. Si d’emblée on a droit à quelque chose d’original, on va ensuite partir en terrain connu… du moins sur le papier.
Si on entre rapidement dans le vif du sujet, pour mon plus grand plaisir, le manga ne tarde pas à mettre en place le premier tournoi entre les prétendants, les forçant à faire équipe afin d’éviter l’élimination. Cependant, certaines règles bien spécifiques font que l’individualité va encore primer, occasionnant déjà de grosses difficultés pour Yoichi et les autres joueurs avec qui il est contraint de faire équipe. Ainsi, ces premiers tomes semblent mener un numéro d’équilibriste entre les valeurs individuelles et collectives, qui m’intrigue fortement pour ce qui sera des développements futurs du récit.
Car si pendant un temps il vaut mieux faire front commun, le fait qu’il n’y a qu’une seule place fait que, d’une façon ou d’une autre, l’individualisme reprendra forcément le dessus. Yoichi incarne ce rapport compliqué à ces deux extrêmes, ne sachant pas comment se positionner.
De ce fait, entre le discours très pertinent du manga, et son concept de battle royale qui l’appuie tout en étant particulièrement ludique dans la forme, ces deux premiers volumes frappent un grand coup. Mais le manga n’est pas que l’œuvre d’un scénariste de talent qui propose un concept à très fort potentiel, c’est aussi un titre qui prend vie sous la plume d’un illustrateur de talent (que je ne connaissais pas auparavant), Yusuke Nomura.
Une esthétique de grande qualité
L’esthétique est un élément fondamental concernant le manga sportif. La pratique sportive étant avant tout un spectacle, il est important quand la fiction l’aborde de la mettre en image de la meilleure des façons. Ici, une grosse partie de l’impact visuel passe par le character design, extrêmement travaillé, et par des postures exagérées, magnifiées par un découpage incisif.
En terme de character design, le mangaka arrive à donner à chaque personnage des éléments physiques très spécifiques qui les rendent très facilement identifiables, mais qui surtout leur confère énormément de personnalité. Le fait que Yoichi ait un style plus passe partout n’est pas anodin, tout comme la dégaine de certains qui dégage soit un côté agressif, ou au contraire plus chaleureux. Bref, chaque personnage a vraiment un style qui lui est propre, chose d’autant plus importante qu’ils sont tous habillés pareil, et qu’ils ne se caractérisent que dans l’action et le sport.
Sur ce point, deux personnages se démarquent particulièrement, et paradoxalement, ce ne sont pas des joueurs. Il s’agit de Jinpachi Ego, surement le personnage le plus remarquable à la fois dans le look et dans l’écriture, et Anri Teieri, la femme à l’origine du projet Blue Lock. Précisons que Anri, en tant que femme dans ce milieu d’homme, est beaucoup considérée en fonction de son sexe, occasionnant des remarques assez déplacées de la part des hommes.
Mais surtout, Jinpachi Ego est particulièrement remarquable par son style, qui m’évoque un peu un physique de lézard qui se tiendrait sur deux pattes. Son corps très long et son cou allongé doivent jouer. Ces éléments font qu’il se démarque déjà beaucoup. En plus, la façon dont il est écrit fait de lui le personnage le plus marquant de ces deux premiers tomes à mes yeux. En sa qualité d’observateur privilégié qui a tous les pouvoirs sur les joueurs, il impose une aura très forte, d’autant plus qu’il semble représenter le discours du manga sur l’individualité, ne mâchant clairement pas ses mots.
Et on ressent d’ailleurs très bien dès le premier chapitre la fascination que Ego exerce chez Yoichi, réussissant à faire ressortir sa volonté d’être le meilleur.
Mais c’est quand même sur le terrain que tout se passe, ainsi, la mise en scène doit être au diapason en ce qui concerne la pratique sportive. J’ai le sentiment que l’idée directrice est de vraiment aborder les matchs comme un combat de gladiateur, du fait du côté arène et « combat à mort » (dans le sens où on n’a qu’une seule chance) de la série.
Et sur ce point, ça fonctionne parfaitement. Il y a un côté brutal, voire bestial dans le travail sur les postures qui rend d’une part le tout très impactant visuellement, mais qui en plus appuie la dramatisation et l’importance de ce qui se joue sur le terrain. Le but étant de nous faire ressentir le grand frisson… et qui fonctionne ici parfaitement.
En conclusion
En résulte une entrée en matière particulièrement brillante à mes yeux. J’attendais le titre avec curiosité, mais également avec certaines réserves du fait de son concept. J’avais peut que ce soit tellement porté sur la pratique sportive que je ne puisse pas m’attacher aux personnages et retrouver cette « matière humaine » que j’aime dans le genre.
Fort heureusement, les mangakas ont parfaitement exploité leur concept, développant un discours que je n’attendais pas, qui est pourtant particulièrement pertinent et percutant. De plus, en trouvant une alchimie parfaite entre le fond et la forme, ils nous proposent deux premiers tomes particulièrement réussis.
De ce fait, j’ai particulièrement hâte de voir la suite des événements. Le concept ayant un fort potentiel ludique en soi. Et surtout, le discours mis en avant méritant d’être étoffé au fil du récit. Pour toutes ces raisons, je pense que Blue Lock dispose d’un très fort potentiel, et pourrait devenir une des valeurs sures du shonen sportif pour les années à venir. Évidemment, c’est trop tôt pour l’affirmer sur deux tomes, mais on suivra avec attention l’évolution de la série !
excellent article comme d’hab !
Perso je ne sais pas si je vais acheter la série étant donné que je suis à jour sur le manga et je ne suis pas le plus grand fan du manga. Je reconnais les qualités du manga qui se demarque des autres manga de sport. Mais je t’avoue je prefere les mangas de sport réalistes et j’aime pas trop la vision du foot dans le manga. Mais les persos et les dessisn sont tres bons !
J’aimeAimé par 1 personne
Pour ma part, je vais continuer avec grand plaisir ! J’ai juste la crainte que le récit n’arrive pas à se renouveler tant le concept peut-être compliqué sur la durée. On verra bien mais ces deux premiers tomes m’ont conquis !
Merci à toi pour ton passage par ici.
Je suis allé voir ton dernier article de news mais je ne l’ai pas fini encore.
J’aimeJ’aime
j’ai pas envie de te spoiler du coup je dirais rien !
Ouais le début j’avais kiffé en plus.
De rien mais t’ink prend ton temps surtout je sors normalement ma review sur ao ashi aujourd’hui !
J’aimeAimé par 1 personne
Ah cool,j’irai voir ça aussi.
Si ma fille est calme ce soir, je ferai un tour. Si tu n’as pas de commentaire, c’est qu’elle était survoltée 🤣
J’aimeJ’aime
Article intéressant! Petite question est on sur un titre sportif malgré tout réaliste dans le déroulé des matchs ou bien y a t’il un côté fantastique? (la case avec la genre de nappe d’ombre entourant le joueur m’interroge).
C’est marrant de faire un nekketsu sportif qui s’assoit complétement sur cette notion d’entraide, de collectif, etc… Mais vont ils réellement pouvoir se détacher de la codification du genre, à suivre
J’aimeAimé par 1 personne
En fait il n’y a pas de cote fantastique, je pensais aussi quand je voyais des planches qu’il y aurait des coups spéciaux et autres, mais en réalité on reste dans quelque chose humainement faisable. C’est vraiment des effets de mise en scène pour appuyer la dramatisation, d’ailleurs ça fonctionne vraiment très bien sur ce point.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour cette info complémentaire qui a son importance pour moi ^^’ (oui je suis chiant)
J’aimeAimé par 1 personne
Oh mais non, c’est normal de se poser la question donc c’est un plaisir ! Et puis c’est toujours un plaisir d’échanger surtout.
J’aimeAimé par 1 personne
J’attendais ton retour dessus avec impatience 😁 Et tu vends très bien le truc, comme d’habitude.
Le manga sportif, n’est pas fort mon truc. Et si je dois commencer une œuvre autant que ce sont un sport plus original que le football. C’est pour ça que j’ai Slam Dunk et Eyeshield 21, deux sports moins mis en avant que le ballon rond.
Mais Blue Lock a l’air de casser les codes et ce format « battle royale » est assez original, puis comme je t’avais dit, je trouve le dessins très beau 🤩
Tu suscites mon intérêt et j’attends tes futurs retours sur les prochains tomes avec impatience pour peut-être me lancer
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, lz côté Battle royale donne une originalité, et mettre en avant l’égoïsme et l’individualité fait vraiment du bien !
Tu as bien fait de commencer avec Slam Dunk car actuellement, si on me demande quel manga de sport lire, ce sera forcément celui-là !
J’aimeAimé par 1 personne
Ce concept me semble vraiment original ! Ça me donne presque envie de le lire, malheureusement je n’ai aucun intérêt pour le foot et toute l’émulation autour de ce sport fait que je le rejette d’emblée 😅 mais merci pour ton article qui est comme toujours intéressant et permet de voir qu’il est possible de se renouveler même dans le shonen sportif !
J’aimeAimé par 1 personne
Comme je le dit à chaque fois, le sport ce n’est pas mon truc du tout. Je dirai même pour être sincère que je suis fondamentalement contre le sport professionnel et tout cet univers plein de pognon, de drogues et de prostituées mineures (comme tous les milieux pleins de pognon).
Mais dans le manga, j’arrive à apprécier et me projeter dans les enjeux et dans l’effervescence du sport. C’est vraiment un des paradoxes de la fiction de réussir à nous intéresser à des domaines qu’on déteste.
Et pour le coup j’ai beaucoup aimé cet aspect de Blue Lock qui nous dit « on arrête les conneries, un sportif c’est forcément un monstre d’ego qui veut écraser les autres, donc écrasez vous et le meilleure passera pro ! »
Pour quelqu’un comme moi qui déteste cet univers, c’est vraiment réjouissant.
Mais en toute honnêteté, si tu n’as aucun goût pour le manga sportif, c’est pas celui-là qui pourra te convaincre (par contre Slam Dunk oui, parce que Slam Dunk ca parle de la vie !!!!).
J’aimeAimé par 1 personne
Haha un jour je le lirais peut être 😁 et en effet ce n’est pas un milieu qui me fait rêver non plus..
J’aimeAimé par 1 personne
Tout d’abord, J’ai découvert ton blog il y a peu de temps et je le trouve d’une grande qualité et j’apprécie de voir les côtés positifs des titres mis en avant, donc je profite de ce premier message pour te féliciter pour ton boulot.
Pour ce manga malgré tout, je suis plus dubitatif !
Que l’ego est une place importante dans le sport de haut niveau ça me semble une évidence. Mais la manière dont s’est abordé ici après avoir l’eu l’extrait me donne l’impression que ça manque subtilité. Pourtant la dichotomie sport collectif / approche individuelle me semble être un bon sujet mais abordé avec plus de nuance.
Là et en me basant sur l’extrait, j’ai trouvé l’approche très peu nuancée voir un peu « bourrin ». Et j’avoue que la scene où Anri Teieri traite le board de vieux rapaces, suivi du président qui se fait une réflexion sur « ses lolo » qui m’a parue surréaliste m’a malheureusement conforté dans cet a priori.
Mais j’attends tout de même de lire tes prochains avis pour voir comment ça évolue !
J’aimeAimé par 2 personnes
Merci beaucoup pour ton commentaire tout d’abord. Ca me touche et me fait très plaisir !
Clairement on est dans quelque chose de très rentre dedans le discours, du coup ça passe ou ça casse. Pour ma part j’ai bien apprécié.
A voir comment ça évoluera par la suite !
J’aimeJ’aime
Et les trois-cents joueurs en question font penser aux trois-cents Spartiates qui participèrent à la bataille des Thermopyles en 480 av. J.-C. *.
* Celle-là même qui a inspiré le scénario du comics « 300 ».
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai aussi pensé à ça, mais je ne sais pas si il y a une référence voulue ou si c’est juste le chiffre qui fait tilt directement.
Mais la référence est possible car il y a un fort côté arène qui peut renvoyer à l’imaginaire de l’Antiquité du coup.
J’aimeAimé par 1 personne
Je les ai lu hier et je suis agréablement surprise. Moi je suis resté à Captain Tsubasa (l’idole de mes 10 ans). D’ailleurs il y a un petit clin d’œil quand l’un des personnages dit que le ballon n’est pas son ami (réf à Tsubasa qui voit la baballe comme un pote de parcours)
Et je ne suis absolument pas fan de foot. Moi mon truc c’est le rugby. Donc, même ceux qui comme moi font des crises d’urticaire à la vue d’un match de foot peuvent lire et même aimer Blue Lock 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Tu sais, je déteste tous les sports professionnels, donc je suis bien là preuve que le manga sportif peut fonctionner même pour les gens comme moi.
Tsubasa, je garde juste quelques souvenirs de l’anime qui s’appelait Olive et Tom chez nous donc.
J’aimeJ’aime
Glénat est d’ailleurs parvenu à acheter les droits de « Captain Tsubasa – Kids Dream », reboot du manga en question.
Et au vu du grand nombre de spin-offs engendrés par ce dernier, un retour aux sources semblait vraiment inattendu.
J’aimeAimé par 1 personne