Bonsoir à toutes et tous les galopins en herbe (faisons comme si nous étions la nuit pour nous mettre dans l’ambiance) ! Je troque une nouvelle fois ma casquette d’Otaku contre celle de Coquinou pour une nouvelle chronique réservée aux adultes. Rassurez-vous, j’ai encore pris grand soin d’éviter les images explicites, mais j’espère que les quelques visuels vous mettront quand même l’eau à la bouche.
Aujourd’hui, nous allons parler de Master Piece, un magnifique volume de l’auteur Nanao, que nous proposent les éditions Niho Niba, que je remercie pour l’envoi.
L’histoire qui occupe la majeure partie de Master Piece concerne Yûji, un jeune orphelin ayant été recueilli il y a quelques années de cela par la famille Tsubakihara. Celle-ci se compose de Mira, la mère, et des jumelles Nina et Yuna. Les deux sœurs sont terriblement populaires : l’une pour son sérieux et ses capacités couvrant tous les domaines, et l’autre pour son succès auprès de la gent masculine, qui n’a d’égal que sa timidité… bien qu’au contact de Yûji, elle se révèle plutôt capricieuse et spontanée ! Néanmoins, la plus séduisante est peut-être encore leur mère, qui a le charme et l’assurance de l’expérience… Et il va très rapidement s’y voir confronté, dans les vapeurs chaudes d’un onsen !
Avant d’entrer dans le vif du sujet, quelques précisions sur le fond et la forme. Tout d’abord, Master Piece se présente à nous sous la forme d’un magnifique volume de 210 pages, dans un grand format plus conséquent que ceux auxquels on est habitués avec les hentai. Et surtout, la grande majorité des pages sont en couleurs, sur un papier glacé épais au top, mettant en valeur une esthétique de grande qualité. Ainsi, le qualificatif de Master Piece s’accorde parfaitement avec le travail éditorial que nous propose Niho Niba, qui vient justifier les 19,99 € que coûte le volume, contre 13,99 € habituellement chez l’éditeur. Vous le verrez dans les quelques photos que que je vous proposerai au fil de l’article, on est dans un ouvrage de toute beauté, qui permet de profiter au mieux de la mise en images du titre.
Pour ce qui est du récit, environ la moitié du volume est centrée sur une histoire continue, pour passer à des histoires très courtes dans la seconde moitié. Mais on trouve une continuité esthétique et thématique tout au long du volume. En effet, on peut clairement dire qu’on se focalise ici sur un fantasme classique de l’orphelin, ou de la personne effacée ou pauvre, qui se retrouve pris sous l’aile d’une personne de pouvoir, ou tout du moins d’une importance bien plus élevée.
À ce fantasme s’en ajoutent d’autres, comme par exemple, dans la première histoire, celui de la relation au doux parfum d’interdit avec la personne qui a adopté le personnage masculin. Et, pour ajouter encore à l’interdit fantasmagorique, celui de la relation avec deux sœurs jumelles, l’occasion d’une séquence de sexe à trois et aussi d’un peu de sexe anal. Ce seront d’ailleurs les deux choses les plus osées du titre, qui reste plutôt soft. J’ai cru comprendre que l’on utilisait le terme « Vanille » pour qualifier les hentais qui ne faisaient pas dans le hard, et c’est très bien pour moi, car le gangbang, les sévices corporels ou autres pratiques plus trash ne m’attirent pas franchement. Sachez donc qu’ici, on reste dans du plutôt gentillet, ce qui n’empêche pas une grande variété de parties de jambes en l’air.
Car passé l’histoire la plus longue, on a droit à de nombreuses petites histoires, toujours sur la base de fantasmes du même ordre, que ce soit l’assistant d’une nageuse d’exception qui a une relation secrète avec elle, ou encore le jeune fiancé qui couche avec sa belle mère. Évidemment, il faut dans ce genre de cas mettre les questions morales de côté, car il s’agit vraiment de fantasme. Personnellement, je dois avouer que ce n’est pas parmi les miens, mais le fantasme qui ne dépasse pas le cadre du fantasme ne faisant de mal à personne, je n’y vois rien de mal tant que cela reste dans des choses « acceptables » (donc le fantasme du viol ou de la pédophilie, c’est non).
Vous l’aurez donc compris, l’ouvrage garde une ligne directrice et conserve une tonalité globale qui ne varie pas trop, ce qui n’est pas un soucis, au contraire, cela lui donne une cohérence d’ensemble. Personnellement, même sans goût particulier pour les situations mises en scène, je dois admettre que la lecture fait son petit effet, le tout étant soutenu par l’édition de grande qualité déjà évoquée. Que ce soit dans le travail de mise en scène globalement très bon, les positions variées et l’ambiance vraiment bien posée, je trouve qu’on rentre dedans très facilement (sans mauvais jeu de mots).
Cependant, deux points me chiffonnent un peu. Tout d’abord, j’ai trouvé que les personnages étaient parfois un peu trop bavards durant les actes, avec un petit effet de surenchère dans les invitations à se donner davantage. Ça ne casse pas la magie de l’instant, mais parfois j’aurai aimé moins de répliques.
Mais surtout, le point qui me tenait à cœur concerne… les poitrines ! Je pense que les grosses poitrines est quelque chose qui fascine et qui excite de façon plutôt répandue, pas que chez les japonais (même si, au vu de la quantité de gros seins qu’on trouve dans tous les types de mangas, ils doivent avoir une sacré obsession pour ça). Et il n’y a pas de soucis avec ça en soi, mais je trouve dommage que dans ce volume, toutes les femmes aient exactement les mêmes proportions et les mêmes courbes, jusque dans les poitrines, toutes très grosses. J’en avais rapidement parlé dans mon article sur Love Contest, j’avais apprécié le fait qu’il y ait un petit effort de fait sur les morphologies et en particulier les poitrines. Même si ma femme m’a fait remarquer qu’au final, la majorité des personnages féminins avaient de grosses poitrines, le fait de voir deux personnages importants aux petits seins m’avait fait plaisir. Car on ne le dira jamais assez, il y a des seins de toutes formes et de toutes tailles, et il ne faut pas uniformiser ça dans les représentations. Personnellement, je trouve que le genre y gagnerait en proposant davantage de diversité dans les poitrines, et cela serait plus en accord avec la réalité, et rappellerait que les poitrines sont belles, quelles que soient leurs tailles ou formes !
Ceci étant dit, cela n’a pas empêché la lecture d’être de qualité, mais je tenais à le souligner, et je pense que c’est quelque chose qui me tiendra à cœur dans toutes mes lectures de hentai. Quoi qu’il en soit, Master Piece est un titre qui attire d’emblée par le soin mis dans l’édition, et le cœur du récit est clairement à la hauteur du très bel objet que Niho Niba nous propose. Une belle lecture pour quand les enfants sont couchés !
Très sympa cette chronique ! J’aime bien cette rubrique, c’est toujours intéressant 😁
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Je suis ravi que ça te plaise. J’ai remarqué au vu du succès du premier qu’il y avait un petit vivier de coquinous 😉
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Haha c’est assez rare en même temps d’avoir des blogs qui parlent ouvertement de hentai ou de sexe globalement. Ça reste un sujet un peu tabou on dirait 🤔
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Oui, je pense que ça doit mettre un peu mal à l’aise et qu’on a pas envie d’être étiqueté si on en parle. Maos j’ai quand même vu quelques blogs en parler parfois, et je trouve que c’est un sujet qui doit être abordé parce que ça fait quand même partie de la vie.
J’essaie de proposer un peu mon point de vue sur la représentation de ce qui touche au sexe par ce biais, je sais pas si je le fais correctement mais j’essaie en tout cas. Comme par exemple avec la partie qui concerne le fait qu’il n’y a que des énormes poitrines.
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Oh je pense comme toi, ça fait partie de la vie mais même moi quand je lis ce type d’article je réfléchis à comment laisser un petit mot qui ne soit pas chelou -> Et clairement la façon dont les poitrines sont représentées parfois en tant que femme je me dis meh… -.-
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Oui, je vais d’ailleurs partir en quête de titres dans lesquels les auteurs cherchent une plus grande diversité (et plus de realisme) dans la représentation des corps. J’espère que ça se trouve parce que tout ça me semble très standardisé, y compris dans les corps masculins d’ailleurs…
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Ah bon tu veux dire que tous les hommes ne sont pas très beaux et très bien montés ? Mais quel choc ‘-‘ 😀
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Oh dans les hentai que j’ai lu jusqu’à présent ils font surtout très ados bien propres sur eux.
Mais effectivement, on va dire que les proportions sont drôlement avantageuses 🤔
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J’ai actuellement 16 articles enregistrés pour plus tard dont 14 de ta part.
J’ai du boulot à rattraper mais j’ai vraiment pas le temps actuellement.
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Lis au moins celui là, ça parle de cul !
Les autres ils sont pas intéressants 😆
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😆tu me fais bien rire en tout cas.
Je verrai cette nuit si je trouve le temps de lire après mon retour de vacances, ma préparation d’affaires pour demain et ma lecture/écriture sur 3 tomes.
Donc bon, pas sur que je commence à rattraper maintenant.
Mais si c’est pour du cul…
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Je ne t’en voudrai pas si tu t’y mets plus tard, ou même si tu zappe par manque de temps ou d’envie. On a tous une life.
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Oh pas tous tu sais. Jusqu’à ma rentrée en septembre, on ne peut pas vraiment dire que j’avais une life 😋
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Ouais, on veut plus de poitrines différentes !!
Tu t’en sors bien à l’écriture de cette chronique pour coquinous j’ai l’impression.
Et merci pour le vocabulaire puisque tu viens de me faire apprendre le terme « vanille ».
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Je ne me connaissais pas non plus jusqu’à récemment. Je vais essayer d’acquérir une culture plus large du domaine et de partager ça au fur et à mesure dans les articles.
Non seulement je m’en sors bien dans l’écriture de ces articles, mais je constate déjà que ça attire les galopins de tous poils. Pour des avis classiques, ils marchent vraiment mieux que la moyenne 😆
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Voilà pourquoi ils mettent des grosses poitrines dans les mangas plus classiques 😏
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