J’aime beaucoup les séries au long cours, qui prennent le temps de développer des univers riches et une grande galerie de personnage. Mais j’aime également parfois lire des One Shot, ou des séries courtes, qui arrivent à me toucher en peu de pages. Half & Half en fait clairement partie, car en seulement deux tomes, le récit de Kouji Seo m’a fait passer par beaucoup d’émotions.
Je remercie au passage les éditions Pika pour m’avoir envoyé les deux tomes. Vous pouvez vous faire une idée avec le premier chapitre lisible gratuitement sur le site de l’éditeur.
En sautant du haut d’un immeuble, la jeune Yûki tombe sur Shinichi, un étudiant. Ils meurent tous les deux sur le coup et se retrouvent dans un lieu situé entre la vie et la mort… Une voix mystérieuse leur annonce qu’ils auront sept jours pour décider lequel d’entre eux pourra vivre. Durant cette période, ils devront tout partager, sans pouvoir s’éloigner l’un de l’autre ! Le compte à rebours est lancé pour ces deux inconnus qui ne vont avoir d’autre choix que de partager la même vie…
J’avais tout de suite été intrigué par le pitch de départ du titre, qui laisse entrevoir un côté exercice de pensée que je trouve très intéressant à base de : « Comment faire pour choisir entre deux personnes qui doit vivre ou non ? ». Mais avec une idée de base si particulière, difficile de se faire une réelle idée de ce dont il en retourne, et, nous allons le voir, l’auteur déroule son récit d’une façon plutôt originale si bien que je serai tenté de dire qu’on pourrait tout à fait être dérouté et rejeté son histoire. Mais je vais quand même tenter de vous donner envie de vous arrêter sur ce titre, car j’estime qu’il s’agit d’une vraie petite pépite !
Mais avant de parler du cœur de l’histoire, je vais revenir un peu sur la genèse particulière de l’œuvre.
Un récit qui a accompagné son auteur
Personnellement, je n’avais jamais lu de manga de Kouji Seo, et je pensais le découvrir avec Hitman, à venir en septembre également chez Pika (qui a par ailleurs édité une grosse partie de son œuvre en France). Il faut savoir que du haut de ses 46 ans, Seo a déjà près de 25 ans de carrière derrière lui, puisqu’il a débuté en 1996 avec la publication d’une histoire courte de 40 pages intitulée… Half & Half.
Car oui, le titre que nous avons là est une sorte de « remake » de sa première histoire publiée, qui lui a valu un prix. Tout ceci est expliqué dans les interchapitres et la postface du premier tome, qui permettent également de faire un petit comparatif entre l’histoire d’origine et celle-ci. Cette nouvelle version, considérablement allongée, a été pré-publiée à partir de 2012 dans les pages du Bessatsu Shonen Magazine, près de 20 ans après la publication de l’histoire courte. L’auteur précise d’ailleurs que c’était la troisième fois qu’il revenait sur cette histoire, et qu’il a été confronté plusieurs fois à la question de la mort depuis. De ce fait, on peut imaginer qu’avec les années, la façon dont il a abordé ce récit a pu grandement évoluer, et peut-être gagner en maturité.
Quoi qu’il en soit, je tenais à évoquer ce point car je trouve très intéressant de se dire qu’on a entre les mains une histoire qui a accompagné son auteur et qui a évolué avec lui (rien qu’au niveau du dessin, les quelques images qu’on peut avoir à titre de comparaison montrent un fossé énorme). Même si pour nous, lecteurs et lectrices, ça ne change pas fondamentalement les choses, je trouve que savoir qu’un auteur a repensé son histoire au fil des ans lui donne une tonalité supplémentaire. À ce titre, l’épilogue que je ne dévoilerai pas semble clairement davantage émaner d’un adulte de plus de 30 ans que d’un jeune mangaka d’à peine 20 ans.
Une histoire simple mais riche de sens
Comme je l’ai dit, le récit est donc court, puisqu’il fait seulement deux tomes, et l’histoire en elle-même est plutôt simple, avec un petit nombre de personnages (on se focalise sur les deux principaux, et on voit rapidement quelques autres personnes gravitant autour) et de rebondissements, et c’est très bien comme ça. L’intérêt de l’histoire vient surtout de l’exercice de pensée proposé, et du côté fable morale, qui permet de questionner certaines notions telles que la vie, la mort et l’amour.
Car l’histoire se déroule quasiment en huis-clos, les deux personnages étant contraint de rester ensemble sous peine de mort, ils vont passer la grande majorité du récit dans l’appartement de Shinichi. Quelques excursions à l’extérieur seront l’occasion de développer leur cercle de connaissance afin d’en appendre davantage sur eux (leurs relations amicales/amoureuses et familiales notamment).
Mais surtout, le but du récit est clairement de nous questionner sur la valeur que l’on accorde à notre vie ainsi qu’à celle des autres, et comment cette valeur peut être amenée à changer en fonction du regard que l’on porte sur nous-mêmes et sur les autres. Un questionnement qu’on pourrait qualifier de philosophique, et qui est vraiment très intéressant, et parfaitement développé dans le cadre du récit.
Évidemment, l’évolution du rapport entre les personnages va grandement influer sur l’évolution du traitement de la thématique. Et au-delà de la pertinence de la question qui est posée, il y a un pur plaisir narratif à suivre le fil du récit afin de savoir lequel des deux va mourir, si tant est qu’il n’y ait pas de solution pour sauver les deux (évidemment, je ne vous en dirai rien, il faudra lire le titre pour savoir !). Quoi qu’il en soit, tout passe par la relation entre les deux personnages, vous l’aurez compris. Il est donc temps de s’attarder un peu sur eux.
Deux très beaux personnages
Le récit existe donc parce que Yuki a eu la mauvaise idée de tomber sur Shinichi, ce qui aurait engendré la mort des deux s’il n’y avait pas eu une intervention extérieure pour les maintenir dans le monde des vivants, les contraignant cependant à choisir un des deux pour mourir au bout de sept jours. Sept jours pendant lesquels ils auront le temps de faire connaissance et de discuter duquel des deux doit vivre ou mourir.
Et forcément, avant même d’avoir lu la moindre page, on sait d’avance que la relation entre les deux va évoluer. Dans un premier temps, Shinichi considère qu’il doit être celui qui s’en sort, puisque c’est de la faute de Yuki s’il est mort. Mais les choses ne sont pas si simples, et elle veut également rester en vie. Si chacun est tenté par le fait de tuer l’autre pour rester en vie, ils finissent par comprendre que ce n’est pas possible et qu’ils vont donc devoir se mettre d’accord. Mais comment est-ce possible de se mettre d’accord sur une telle question ?
Un des éléments intéressants du récit que je n’avais pas souligné est que les deux personnages sont connectés émotionnellement. S’ils ne savent pas exactement ce que pense l’autre, ils ressentent néanmoins les mêmes choses, ce qu’on apprendra… au détour d’une séance de masturbation de Shinichi ! Car oui, le manga est en partie axé sur la dimension sexuelle, et fait preuve d’un certain goût pour l’érotisme, à tel point qu’il me semble intéressant de revenir dessus.
Un érotisme au service du récit ?
En effet, dès le premier chapitre, un élément interpelle. Que le personnage féminin principal soit encore une fois une fille très mince avec une grosse poitrine n’est pas forcément étonnant quand on a l’habitude de lire des mangas, mais elle est très rapidement sexualisée. Shinichi étant obligé de partager sa chambre avec elle, il va rapidement voir sa poitrine alors qu’elle est endormie, ce qui va réveiller son envie de se masturber (oui, ce n’est pas le plus sain des comportements, mais au moins il a la décence d’aller dans une autre pièce pour faire ça). C’est là qu’ils découvrirons qu’ils sont liés par ce qu’ils ressentent, puisque Yûki a un orgasme en même temps que lui.
Mais si cela peut apparaître gratuit de prime abord, tout comme l’opulence de la poitrine de Yûki, le fait est qu’au fil du récit, la composante sexuelle est intégrée de façon plutôt judicieuse selon moi. La question de la masturbation permet par exemple de mettre en avant la différence entre les deux dans leur vision de l’excitation et du désir sexuel, mais surtout, cet érotisme que l’on retrouve tout au long du récit évolue en même temps que la relation entre les personnages.
C’est un point qu’il est difficile d’aborder sans spoiler, et même si je pense qu’il est aisé de deviner comment les choses vont évoluer, je ne souhaite pas vous gâcher la découverte. Je m’arrêterai donc sur ce point en disant que si de prime abord j’ai trouvé que le mangaka allait un peu loin, j’ai au fur et à mesure révisé mon jugement, trouvant que cet aspect était très bien géré et était en phase avec la tonalité et l’évolution du récit.
Une tonalité qui évolue avec ses personnages
Comme je l’ai dit plusieurs fois, la tonalité du récit évolue au fil que l’on avance. On apprend à connaître les deux personnages en même temps qu’eux-mêmes se découvrent, et il me semble difficile de ne pas être pris d’empathie pour chacun d’entre eux, au point où la question de qui doit vivre ou mourir devient aussi compliquée pour nous, lecteurs et lectrices.
Et sur le sujet de l’évolution de la tonalité du récit, il me semble important de souligner le travail sur la temporalité. En effet, on est dans un récit en deux tomes, écrit sur une longue période de temps, mais qui déroule un récit sur seulement quelques jours. De ce fait, il était important que l’évolution de la relation entre les deux personnages soit parfaitement travaillée pour paraître naturelle malgré le peu de temps qui se passe. Et sur ce point, ça ne me semble pas anodin si Yûki évoque la notion de « temps physiologique ».
Elle explique que les êtres vivants, en fonction de leur espèce, ne ressentent pas le temps de la même façon. Une espèce qui vit seulement 10 ans ressentira autant de temps passé qu’une autre qui vit 100 ans, quand bien même elle aura dans les faits vécu 10 fois moins longtemps. Je ne sais pas si c’est quelque chose d’avéré, mais c’est pertinent dans le cadre du récit, compte tenu de l’épée de Damoclès que les personnages ont au-dessus de la tête. Et c’est également parfaitement traité par le mangaka qui arrive à nous donner l’impression que beaucoup de temps passe dans cette relation, alors qu’on ne suit les personnages que sur quelques jours.
Et c’est sûrement un des aspects qui explique pourquoi le manga m’a totalement conquis. Il m’a fait rencontrer ces deux personnages pour lesquels j’ai ressenti une grande empathie, arrivant à leur donner corps et à me donner l’impression que j’ai passé énormément de temps avec eux, alors qu’il s’agissait d’un simple moment de lecture. Et de ce fait, l’attachement émotionnel que j’ai eu a contribué à me projeter dans ces questionnements existentiels et m’a au final apporté beaucoup, que ce soit émotionnellement ou en terme de réflexion.
C’est en ça que ce manga est, selon moi, une véritable pépite inattendue, qui n’a fait que me toucher davantage au fil du récit, jusqu’à un final qui sonne totalement juste, et qui amplifie encore la portée émotionnelle et réflexive du récit. Pour ma part, j’ai été totalement comblé en seulement deux tomes, et je peux déjà dire que Half & Half fera partie de mes lectures marquantes de 2020 !
Un article très complet comme d’habitude qui donne bien envie de découvrir ce titre !
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Complet sauf sur la fin, que j’ai préféré évité d’aborder alors que c’est super important car l’évolution de la tonalité du titre pourrait je pense déplaire. Mais je n’ai pas réussi à aborder ce point sans spoiler donc j’ai fait sans malheureusement.
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C’est toujours difficile de présenter au maximum un titre sans spoiler. Pour ma part je préfère largement que tu aies édulcoré la fin plutôt que de spoiler. L’ensemble est tout de même très riche !
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Merci encore à toi du coup, ça me touche de recevoir ce genre de commentaire !
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Complet et sans trop spoiler. Je me le note. Pour le découvrir un de ces quatre, les réflexions sur le prix de la vie ou encore la temporalité m’intriguent 😊
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Tant mieux si j’ai pu te donner envie, je suis juste embêté de ne pas avoir réussi à parler du ton donné à la fin, parce que ça aurait forcément spoilé. Car je pense que c’est un élément qui pourrait déplaire au final, même si de mon côté, ça m’a au contraire énormément plu.
Quoi qu’il en soit, tu l’aura compris, j’ai adoré ce titre et j’ai fait de mon mieux pour le faire transparaître dans cet article.
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Je reconnais que je suis assez admirative de tes articles. Ils sont très aboutis, c’est rare je trouve surtout en présentation de manga où il est toujours difficile de parler d’une oeuvre au vu du nombre de tomes (bon pour celui-là ça va, 2 tomes ^^) . En tout cas, je le note !
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Merci beaucoup pour ton commentaire qui me fait très plaisir.
J’avoue que j’ai tendance à beaucoup écrire et j’ai parfois peur d’en faire trop 😅
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Oh, c’est intéressant les articles sur des séries complètes puisqu’on peut avoir une véritable vision d’ensemble.
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Oui, c’est vraiment appréciable. Comme pour les One shot dailleurs.
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Je trouve ta chronique super riche et complète. Les thématiques abordées et le travail sur la temporalité semblent exceptionnels…
Toutefois, je reste partagée sur la dimension érotique soulevée également par Les voyages de Ly. Vos différences de perception à ce niveau sont d’ailleurs très intéressantes et montrent à quel point une même œuvre peut susciter des réactions contraires. Sans avoir lu le manga et en ayant donc un avis forcément biaisé, les illustrations me mettent mal à l’aise. Je pense qu’il va m’en falloir beaucoup pour ne pas y voir une hypersexualisation de la femme au service des lecteurs masculins… Du coup, je note le titre en emprunt pour me faire ma propre opinion puisque tu m’as intriguée en soulignant le fait que l’érotisme puisse ici servir l’intrigue
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Oui, on a effectivement des visions très différentes et je pense que c’est lié à nos sensibilités qui sont différentes. Et effectivement, si tu as du mal avec l’érotisme, peut-être qu’il vaut mieux l’emprunter que l’acheter, car il y en a beaucoup dans le récit.
Moi ça ne m’a pas dérangé et comme je l’ai dit, j’ai trouvé que la façon dont c’était mis en scène évoluait avec la tonalité du récit, mais je ne peux pas nier qu’il doit aussi y avoir un côté faire plaisir au lectorat masculin dans l’affaire.
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Les thèmes abordés m’intriguent et me donnent envie de lire cette série mais je crains d’être rebutée par la sexualisation du personnage féminin. Même si tu as l’air de dire que c’est bien intégré et que ça apporte un intérêt au récit, c’est vraiment quelque chose que j’ai du mal à supporter. Je me laisserai tenter si l’occasion se présente car le format court et le thème me plaisent mais je doute qu’elle rejoigne un jour ma bibliothèque 🤔
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Je comprends tout à fait ça, tu peux lire l’article de Ly sur le titre pour avoir un avis divergent qui t’aidera peut-être à y voir plus clair, car elle a justement été rebutée par cette sexualisation.
Disons que me concernant, je trouve que le sexe est vraiment intégré thematiquement au récit. Après rien n’obligeait de se focaliser autant sur la nudité de Yuki, ça c’est certain.
Ca reste une question de perception personnelle. J’ai été tellement emporté par l’histoire que la dimension sexuelle m’a parlé aussi.
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Arf, du coup ça m’intrigue encore plus. J’aime bien me faire mon propre avis, surtout sur des sujets qui partagent autant !
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Oui, je comprends tout à fait ça !
J’espère juste que si tu le lis, tu auras ton compte.
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Et bien finalement en lisant ta chronique complète j’ai bien envie de me laisser tenter ! Comme quoi… Je verrais si je ne change pas d’avis d’ici à ce que je passe à ma librairie :p
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Ah ben écoute tant mieux si ça te donne envie, tu m’en vois ravi !
Par contre je n’ai pas réussi à parler du côté très sirupeux de la dernière partie pour ne pas spoiler, mais comme tu m’as dit que ça te refroidissait un peu je voulais te le rappeler, que tu ne sois pas déçue.
Pareil, je l’ai indiqué mais il y a beaucoup de nudité et ça ne passe pas avec tout le monde. Moi j’ai trouvé que c’était en accord avec le ton du récit mais je sais que certaines personnes ont vraiment pas adhéré à cet aspect.
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La nudité ne me gêne pas du tout quant à l’aspect sirupeux bah… On verra, si c’est bien amène ma foi pourquoi pas !
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Merci pour cette chronique très complète !
Mais je pense passer mon tour, tout ce qui est lié à l’érotisme et l’image mise risque de me déranger malheureusement… malgré de bonnes thématiques abordées, des réflexions et des questionnements intéressants, je risque d’être dérangée et finalement de passer à cote de la lecture…
Mais tant mieux que cette œuvre trouve son public 😁
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Je comprends tout à fait, d’ailleurs dans les avis que j’ai lu, ça revenait quand même souvent la question de l’érotisme. Moi de prime abord j’ai trouvé qu’on aurait pu s’en passer, ensuite la vision de l’érotisme évolue et j’ai trouvé que ça collait bien. Mais je comprends que ça puisse gêner. J’ai d’ailleurs mis la première image de nudité du titre pour qu’on puisse se faire une idée de ce qu’il en est. Surtout que par la suite, Yuki est quand même très souvent dévêtue…
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Tu me confortes dans mon idée, je risque d’être gênée, après je peux accepter le fan service comme a la Mashima 😂 mais la j’ai peur que ça fasse vraiment trop…
Pour l’image je pense que t’as bien fait, et ça permet de vraiment se faire une idée !
Le principal c’est que l’oeuvre t’ai plu 😊
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Tant mieux si mes remarquent peuvent t’aiguiller. J’ai aussi insisté sur ce point parce que je sais que ça peut etre un frein, donc je me suis dit qu’il valait mieux l’évoquer pour éviter des déceptions.
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Hello,
Me voilà, et là tu devines que j’ai enfin pu lire mon tome 2, il était temps XD !
Il y a du bon et du moins bon, mais le tome 1 est très malaisant et extrêmement maladroit.
Par contre, il y a beaucoup de clichés
J’aime aussi la réflexion sur la temporalité. Cela reste pas assez percutant pour une histoire qui aborde des thématiques aussi fortes.
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Je comprends tout à fait que tu n’aies pas été touchée comme moi.
J’espère que la lecture n’a pas été trop désagréable quand même pour toi.
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Non, ne t’inquiète pas. Et ce n’est pas qu’ils ne m’ont pas touché du tout ^^. Le tome 2 est nettement moins désagréable que le tome 1. Et tu étais intéressant à lire, je comprends aussi ce que tu veux dire.
Je me permets également au niveau de ce mangaka de te conseiller Fûka ^^ qui a une grande force (donc oui il en est capable, mais il a mûri aussi comme tout le monde ^^)
Mieux vaut avertir, comme ça si les gens se lancent au moins, ils sauront. La première scène sensuelle/érotique du tome 1 me met très mal à l’aise car elle est surtout maladroite je pense, mais elle tourne quelque chose d’extrêmement grave en dérision aussi quelque part.
De toute manière tu auras la chronique du tome 2 🙂
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Oui, j’ai hâte de le lire d’ailleurs.
Fuka m’intéresse aussi pas mal du coup, mais je pense que je découvrirai l’auteur avec Hitman car une série de plus en 20 tomes, ça va faire trop lourd sur mo budget la.
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Je confirme, c’est vraiment une lecture marquante ♥
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l’idée de départ me plaisait bien mais tu m’a perdu avec l’érotisme. Tout à coup ce récit ne me fait plus du tout envie. Non pas tellement pour les quelques scènes érotiques qu’on pourrait y croiser mais parce que le ressort narratif qui en découle risque de me décevoir. Je vais quand même aller lire les premières pages pour voir si ça me donne envie de lire la suite.
Merci en tout cas pour la découverte
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De rien, le but est aussi de permettre de se faire une idée sur la teneur de l’histoire pour que, au-delà de mon appréciation personnelle, les gens qui me lisent puissent voir si ça leur parle ou pas.
Lesvoyagesdely a fait deux articles dessus et elle parle de la représentation de l’érotisme, elle n’a pas le même point de vu que moi du coup ça pourrait peut-être t’éclairer.
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je vais aller voir ça, j’avoue que les premières pages ne m’ont pas convaincue, et graphiquement c’est pas trop ma camme non plus. En revanche l’intrigue m’intéresse alors peut-être si je le trouve en bibliothèque
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Oui, moi aussi quand je suis intrigué mais en me disant que ça risque de ne pas le faire, je prie pour trouver l’ouvrage en médiathèque. Je te le souhaite !
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[…] Et pour finir, du côté des mangas, une duologie : Half & Half. Je dois dire merci à L’Apprenti Otaku pour cette lecture. Son avis m’a fortement influencé ! Si pour le premier tome, j’ai […]
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