Ariadne est une série dont on parle assez peu, du moins j’en ai l’impression, pourtant, je suis toujours en joie à chaque nouveau tome qui sort. Comme je l’ai expliqué dans mes précédents avis, j’adore le côté JRPG de cette série. J’entends par là que l’emphase mise sur le développement de l’univers (ses lieux, ses créatures, les différentes espèces qui y vivent…), et sur les relations entre les personnages m’évoquent mes meilleurs souvenirs de RPG japonais. Et l’esthétique globale du titre me fait même un peu penser à Final Fantasy XII. En bref, c’est une série que j’affectionne autant pour ses qualités que pour les souvenirs qu’elle m’évoque.
Leana et Lashil voient s’ajouter à leur joyeuse formation Louloulola, une amie d’enfance de ce dernier. À Leflare, un domaine de la lumière, ils obtiennent de précieux renseignements pour leur destination à venir au cours de leur périple. Leur objectif est désormais la Lumière Primordiale.
Un nouveau pan pour l’odyssée de Son Altesse et de son chevalier servant !
Ce nouveau tome ne déroge pas à la règle et se révèle toujours passionnant. Ceci grâce à un équilibre toujours aussi maîtrisé entre développement d’univers et de personnages, action et avancée de l’intrigue. On a ainsi dans ce volume l’occasion de découvrir de nouvelles espèces, dont les Pin-Las, qui comme leur nom l’indique ressemblent à des lapins anthropomorphes, évoquant clairement les Vieras de Final Fantasy XII.
Car cette espèce est au cœur de ce nouveau volume, qui n’est pas avare en révélations intéressantes qui donnent une nouvelle impulsion à l’histoire, notamment avec le nouvel objectif de nos héros qu’est la Lumière Primordiale. Si cet artefact semble encore un peu flou dans l’idée, on comprend bien qu’il est lié à la thématique de la guerre déjà développée, ainsi qu’à la recherche de pouvoir. Une notions certes classique, mais qui donne du corps à l’univers et des enjeux de taille.
Autre élément intéressant de ce volume et qui participe à ce numéro d’équilibriste dans l’écriture, le trio principal continue d’être développé avec talent, notamment via l’arrivée de Louloulola dans l’équipe, qui impulse une nouvelle dynamique par son caractère particulier, et par le fait qu’elle ait une relation particulière avec Lashil qui la connait depuis l’enfance (chose qui énerve un peu Leana, comme on pouvait s’y attendre). Yagi réussit dans ces moments de vie quotidienne à développer un peu l’univers de son manga tout en étoffant les rapports entre les personnages, chose indispensable dans le genre. Car que ce soit dans les RPG ou dans la fantasy/space-fantasy en général, la dynamique de groupe entre les personnages principaux est un élément qui est toujours très travaillé, et Ariadne ne déroge pas à cette règle du genre, pour mon plus grand plaisir !
Enfin, ce volume n’est pas avare en action comme je l’ai déjà précisé. Et j’ai été ravi de voir que pour la première fois depuis le début de l’histoire, Lashil se trouve face à un adversaire redoutable qui pourrait bien le mettre au tapis. Chose bienvenue compte tenu du fait que jusqu’à présent, notre héros s’en sortait toujours avec une facilité déconcertante. Cela donne d’autant plus hâte d’avoir le tome 5 en mains, afin de voir comment notre héros va s’en sortir.
En résumé, je vais me répéter mais je suis toujours ravi de lire chaque tome d’Ariadne tant Norihiro Yagi maîtrise les codes du genre qu’il investit. Ce quatrième volume, comme les précédents, étoffe intelligemment son univers et ses personnages, sans jamais laisser son intrigue au second plan. On découvre ainsi un peu plus le monde développé et les éléments qui le sous-tendent avec grand plaisir.
Je profite de passer maintenant que j’ai enfin pu les lire ++
J’aimeAimé par 1 personne
Je comptais justement le remettre en avant sur twitter comme le tome 5 arrive. Ça te plaît toujours ?
J’aimeAimé par 1 personne
Oui c’est sympa, un bon moment détente, fun et j’aime bien l’univers et le bestiaire.
J’aimeAimé par 1 personne