Mes plus belles découvertes de l’année

Après mes nouveautés préférées de 2019, je vous propose dans cet article de vous partager mes plus belles découvertes de l’année, avec cette petite subtilité qu’elles ne datent donc pas de cette année, vous l’aurez compris. Il peut s’agir aussi bien de mangas que d’auteurs, ou que sais-je encore. De même, il n’y a pas de classement à proprement parler sauf concernant ce dont je parlerai à la fin que je place clairement au-dessus du reste (je le préciserai quand on y arrivera). Entrons donc tout de suite dans le vif du sujet.


Berserk de Kentaro Miura

À l’heure où j’écris ces lignes, j’en suis au tome 23 de Berserk, et j’ai emprunté tous les volumes jusqu’au 30 en médiathèque, et je me sens mal car il n’ont pas les 10 suivants… Je vais donc voir comment je peux me débrouiller pour me les procurer car je suis devenu assez accro à cette série. Je pense qu’énormément de choses ont déjà été dites sur ce manga, qui fait déjà partie des grands classiques du médium. Me concernant, j’adore cet univers sombre, l’esthétique de Miura, Guts, Casca et tous les personnages qui gravitent autour d’eux. Je pense en parler plus en détails un jour, mais il faudrait trouver un angle d’attaque intéressant. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un manga dont j’attendais énormément, et qui ne m’a aucunement déçu.


Akira de Katsuhiro Otomo

Akira

Akira est un cas différent de Berserk en terme de réception et de ressenti pour moi. Il s’agit encore une fois d’un classique absolu du manga, que l’on se doit de lire au moins une fois si l’on s’intéresse à ce médium, d’où le fait que je le considère comme une découverte importante pour moi. Cependant, on ne peut pas tous être subjugués par chaque classique, et sans en nier les qualités et l’importance, il est possible d’éprouver une pointe de déception.
Soyons clairs, j’ai beaucoup aimé Akira. Mais je pense que j’en attendais plus. J’espérais avoir la révélation à la lecture, et je ne peux pas aller jusque là. J’ai trouvé énormément de choses brillantes, la lecture a été passionnante du début à la fin, mais il y a vraiment beaucoup de mangas qui m’ont plus touché, qui ont plus fait vriller mon cerveau ou autre. Mais je compte quand même m’intéresser à l’exegèse de la série afin de comprendre mieux en quoi elle a eu un tel impact.


Hunter X Hunter de Yoshihiro Togashi

Ce shonen culte fait partie de mes plus belles découvertes, car je le trouve très original par rapport aux codes classiques du nekketsu. J’ai pris l’habitude de le qualifier de shonen « hypnotique » tant il me prend toujours à contrepied, tant l’ambiance, l’écriture, et les personnages sont aux antipodes de ce à quoi je m’attends de prime abord. J’ai lu les 13 premiers tomes (jusqu’à la fin de l’arc de York Shin City), et l’idée que le meilleur soit encore à venir me rend euphorique tant je prends un plaisir constant à la lecture de ce manga qui mêle les ambiances avec talent.
Je prends beaucoup mon temps pour avancer, mais comme Togashi prend son temps pour l’écrire (un tome paru en France en 2019, mais aucun chapitre publié au Japon cette année), cela ne pose pas de problème. Je ne pense pas me mettre à jour en 2020, mais je vais quand même lire au moins l’arc Greed Island, et éventuellement reprendre l’anime afin d’être à jour par rapport à mon avancée dans le manga (je préfère lire avant de regarder l’anime).


Silver Spoon d’Hiromu Arakawa

Je m’étais lancé dans ce manga sans grand enthousiasme, seulement car il s’agissait d’Hiromu Arakawa, l’autrice de FullMetal Alchemist, et finalement, en seulement trois tomes, il m’a totalement conquis. À tel point que je compte bien le finir en 2020 (puisque le 15e tome va sortir au Japon en début d’année). J’ai été particulièrement surpris par deux choses dans cette série : son humour absolument hilarant (à mes yeux) et l’intelligence avec laquelle Arakawa traite des questions en lien avec les animaux, un sujet qui me tient particulièrement à cœur. De ce fait, j’ai vraiment hâte de voir ce qu’elle nous a réservé pour la suite de la série, j’ai d’ailleurs déjà acheté quelques tomes en plus, on pourra donc en reparler en long, en large et en travers en 2020 !


Solanin et Errance d’Inio Asano

Inion Asano est un auteur extrêmement apprécié, et je dois avouer que je peux imaginer pour quoi avec les deux seules œuvres que j’ai lu de ce mangaka. J’ai parlé d’Errance qui m’a totalement bouleversé, mais j’ai éludé Solanin qui est pourtant du même acabit, bien que totalement différent dans ce qu’il raconte. Mais je pense que Kana n’a pas réédité Solanin en même temps qu’il sortait Errance car le second semble donner un éclairage supplémentaire au premier. Je tenterai de vous en parler davantage l’année dernière, et je pense continuer ma découverte de cet auteur important.


Jojo’s Bizarre Adventure – Saison 1 – Phantom Blood de Hirohiko Araki

Encore une gros classique que j’ai commencé à découvrir, Jojo’s Bizarre Adventure a l’avantage d’être découpé en saisons relativement indépendantes, ce qui permet d’avancer à un petit rythme. J’ai pour le moment lu la première saison, Phantom Blood (en 5 tomes), et je pense lire la seconde l’année prochaine car elle ne fait « que » 7 tomes. J’ai essayé d’expliquer en quoi j’ai tout de suite accroché à cet univers dans mon article consacré à cette première saison, mais en résumé, j’ai été marqué par cet antagoniste, Dio Brando a.k.a. l’enflure ultime, le style ultra baroque qui fait l’originalité de l’œuvre, et cette ambiance folle. J’ai donc hâte de découvrir davantage ce manga, vous l’aurez compris !


Père & Fils de Mi Tagawa

Je vais passer très rapidement sur cette série courte (8 tomes), pour la simple et bonne raison que j’ai prévu d’en faire un article sur le blog dès que possible (une fois les vacances passées je pense, car toutes les réunions de famille laissent finalement peu de temps pour écrire). Je vais simplement raconter un peu ma vie pour vous faire comprendre mon rapport particulier à ce manga. Ma femme m’avait acheté le premier tome lorsqu’elle était enceinte de notre fille. J’ai ensuite investi dans les volumes suivants au fur et à mesure, et j’en ai lu la moitié pendant la grossesse, et l’autre moitié après la naissance de notre fille. De ce fait, vous pouvez imaginer que j’ai ressenti une connexion très forte avec les thématiques de la série ainsi qu’avec son personnage principal, Torakichi qui découvre ce qu’implique son rôle de père.
Mais au-delà du côté très personnel qu’a ce manga pour moi, il n’en reste pas moins une très belle série, représentative d’une partie du catalogue de Ki-oon selon moi, qui propose de nombreux titres tranche de vie emplis de douceur et de positivité, une des choses que je recherche dans les mangas.


City Hunter et Les Trésors de Tsukasa Hojo

Si je ne cite pas directement Hojo comme découverte, c’est parce que je considère qu’au vu de la richesse de la carrière de cet artiste, j’en connais pour le moment très peu. Mais l’actualité à venir de l’auteur en terme de rééditions va être des plus intéressantes, avec Family Compo qui revient chez Panini en janvier, ainsi que la première saison d’Angel Heart en avril.
Quoi qu’il en soit, j’ai commencé à découvrir City Hunter qui est une série que j’adore. Mon seul point noir est l’humour très lourdingue (en particulier chez le personnage de Ryo), mais ce défaut est très largement compensé par l’esthétique incroyable d’Hojo (sûrement un des illustrateurs les plus talentueux à mes yeux actuellement), son travail d’écriture concernant les intrigues, passant de tons légers à des choses plus graves avec une aisance folle, ainsi qu’une caractérisation toujours au top des personnages féminins, qui est sans doute la plus grosse qualité de la série à mes yeux (Kaori étant le personnage le plus marquant du manga au stade où j’en suis).
Et on retrouve tout ce talent dans la collection Les Trésors de Tsukasa Hojo, dont j’ai lu quasiment tous les ouvrages, mon préféré étant Le Cadeau de l’Ange, mais chacun des volumes sont à mes yeux des petits trésors, comme le nom de la collection l’indique si bien.
Ainsi, Hojo est pour moi une magnifique découverte, et j’ai vraiment hâte de connaître davantage cet auteur, la réédition de Family Compo étant une de mes plus grosses attentes de 2020.


Orange de Ichigo Takano

Orange

Je vais passer rapidement sur ce manga, puisque j’ai écrit un article où j’expliquais en détails en quoi il m’avait bouleversé. Je suis très peu lecteur de shojo, mais celui-ci me donne très clairement envie de découvrir d’autres pépites similaires du genre. Le travail sur les émotions des personnages, sur les relations qui s’établissent et sur le rapport au suicide est vraiment poignant, et nous offre un creshendo émotionnel qui m’a totalement conquis. La série fait 5 tomes qui passent à une vitesse folle, et deux autres volumes complémentaires sont sortis, se centrant sur le point de vue d’un autre personnage (je ne les ai pas lus, mais ils ne sont pas indispensables à la compréhension de l’histoire). Ainsi, je pense qu’il s’agit d’une lecture indispensable et importante par les thématiques qu’elle traite.


Boichi

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Hé oui, il n’y a pas que des mangas qui m’ont marqué, mais également des mangakas en particulier, et Boichi fait clairement partie de ceux-ci. Je l’ai découvert avec la magnifique réédition de Sun-Ken Rock par Doki-Doki, et la claque fut telle que j’ai eu besoin d’en découvrir plus de cet artiste si talentueux et sulfureux. De ce fait, j’ai enchaîné avec ses deux séries du moment, Origin (qu’il écrit et illustre) et Dr Stone (dont il est illustrateur, le manga étant écrit par Riichiro Inagaki). Et je dois dire que je trouve les trois séries formidables, et je serai bien en peine d’en choisir une plutôt qu’une autre. Je dirai simplement que Sun-Ken Rock est la plus radicale et audacieuse, Origin la plus cérébrale, et Dr Stone la plus fun. Alors j’ai conscience que cet auteur est sujet à polémique, en particulier vis-à-vis de sa représentation des femmes et de la sexualité, et si j’ai parfois des soucis avec ça, il est impossible de nier son talent, que ce soit dans les illustrations ou l’écriture !


Petit interlude pour signaler que si auparavant, il n’y a pas vraiment de classement, on arrive ici à 4 merveilles absolues qui m’ont tellement subjuguées cette année qu’elles font déjà partie de mon panthéon mangaesque !


Slam Dunk de Takehiko Inoue

Je pense avoir été clair dans mes divers articles concernant cette série, mais j’ai été totalement conquis des le premier tome, alors même que le sport n’est pas franchement ma tasse de thé. Mais le mélange entre comédie, furyo, et l’intensité et la passion qui transparaissent dans les séquences sportives ont réussi à me convaincre. Et chaque tome me subjugue un peu plus que le précédent, m’émeut toujours davantage et me donne toujours plus envie de voir cette magnifique galerie de personnages évoluer ensemble et donner le meilleur d’eux-mêmes.

Ainsi, je découvre ce manga entré dans la légende grâce à la Star Édition de très belle qualité que nous propose Kana. Et bien que l’on ne soit pas encore arrivé au tiers de la série, je la compte déjà comme une de mes plus belles découvertes de l’année, mais également comme un manga majeur dans mon parcours d’otaku. Une lecture formidable et indispensable en ce qui me concerne.


Vinland Saga de Makoto Yukimura

Si vous avez lu mes avis sur les différents tomes de la série, je pense que vous ne serez pas étonnés si je vous dit que je considère ce manga comme une véritable pépite à lire à tout prix. Dès les premiers tomes, j’ai tout de suite beaucoup apprécié l’univers viking dépeint, ses personnages super charismatiques et l’esthétique qui fait mouche de Yukimura. Mais c’est réellement à partir de l’arc de la ferme de Ketil (les tomes 9 à 14) que le manga passe à un tout autre niveau pour atteindre de véritables sommets d’écriture et de mise en scène selon moi. Car le travail sur Thorfinn, qui était jusque là assez monolithique et finalement bien plus en retrait qu’Askeladd, se révèle absolument formidable dans l’évolution qui nous est proposée de ce personnage, portant un message humaniste d’une grande force. Ainsi, après cet arc qui impose un héros absolument formidable, le manga ne baisse jamais en qualité et nous propose un souffle épique et aventureux qui ne cesse de me faire vibrer.
Yukimura a annoncé récemment que le manga touchait à sa fin (il finira aux environs de 30 tomes, alors que 22 sont sortis en France à ce jour), mais qu’il en avait encore pour cinq années de travail. Je suivrai avec un plaisir fou la fin de voyage de Thorfinn, même si je dois avouer que j’en aurai bien pris pour 10 tomes de plus !


Naoki Urasawa

naoki-urasawa

J’ai découvert Urasawa cette année, et chaque manga ou série que j’ai lu de lui m’a mis une claque, qui va de « assez forte » à « énormissime ». Ma première expérience fut Pluto, librement adapté d’une histoire d’Astro Boy, que j’ai trouvé magnifique à tous points de vue, et que je compte relire en 2020 afin de vous en parler sur le blog. J’ai ensuite poursuivi avec Monster que j’ai trouvé encore meilleur, et pour lequel j’avoue avoir commencé à écrire un article il y a des mois sans réussir à trouver vraiment l’angle d’attaque qui me convient. Et je crois bien que je vais devoir relire la série avant d’en parler davantage… Enfin, j’ai lu Le Signe des Rêves, One Shot commandé par Futuropolis dans sa collection de bandes dessinées sur le Louvre, et j’ai pu en faire un article !
Tout ça pour dire qu’Urasawa est un auteur qui m’a déjà profondément marqué par les structures de récits complexes qu’il met en place, qui sont pourtant parfaitement maîtrisées, pour son talent pour capter ce que j’appelle « la profondeur de l’âme humaine ». Il y a vraiment chez lui quelque chose de très puissant qui fait que, bien que je le connaisse assez peu, me donne déjà envie de dire qu’il est devenu mon mangaka préféré. On se donne rendez-vous en 2020 pour parler de Happy ! à l’occasion de sa réédition, et de Billy Bat que j’ai commencé à acheter (mais pas encore commencé à lire, car je préfère avoir plein de tomes d’avance pour ne pas faire de pause dans ma lecture).


Prisonnier Riku de Shinebu Seguchi

Riku

Si vous êtes étonnés de voir que Prisonnier Riku est ma plus belle découverte de l’année, j’en déduis que c’est la première fois que vous venez sur ce blog, et que vous ne me suivez pas sur twitter. Car j’ai l’impression de passer ma vie à parler de ce manga. J’espère d’ailleurs ne pas vous soûler avec, mais le fait est que cette œuvre me bouleverse comme très peu en sont capables. Aucun manga ne me tire autant de larmes, et je crois que les films qui ont aussi ce pouvoir sont rares. Je suis depuis le premier tome totalement conquis par ces personnages, cette esthétique, l’humanisme incroyable qui transparaît de cette œuvre si puissante, si riche, si intelligente et si belle. Je le dis à chaque fois que j’en parle, mais Seguchi arrive à nous partager ses sagesses et à nous faire vibrer au même rythme que ses personnages tous incroyablement touchants, au sommet desquels trône Riku, enfant qui refuse de se laisser contaminer par la violence et la méchanceté du monde dans lequel il vit.
Ainsi, alors que la série est terminée en 38 volumes au Japon et que le tome 33 va arriver en France, je pense pouvoir quand même affirmer dès maintenant que Prisonnier Riku est devenu mon manga préféré, devant même Bakuman et Dragon Ball, tant il arrive encore plus que ceux-ci à m’émouvoir et me toucher profondément. Il me semble que je l’avais déjà dit, mais je pense qu’on a tous des œuvres qui ont une résonance particulière chez nous, qui semblent mettre en image ce que l’on ressent au plus profond de nous, et Prisonnier Riku est de celles-ci me concernant. Je me souviens qu’à l’époque, Yannick Dahan (journaliste cinéma) avait dit concernant Le Seigneur des Anneaux – Le Retour du Roi que certaines œuvres nous donnaient envie de devenir meilleurs, et que c’était le cas avec ces films. Hé bien je pense exactement la même chose concernant Prisonnier Riku, et c’est je pense la plus importante raison pour laquelle je continuerai à dire jusqu’au bout : lisez Prisonnier Riku !

 

(c’était la phrase de la fin, mais n’hésitez pas à me partager vos belles découvertes en commentaire)

17 commentaires

  1. Des belles choses.
    Je me dit souvent qu’il faut que je me replonge dans Hunter X Hunter un jour. J’avais pas accroché plus que ça une fois l’arc de la licence de hunter passé. (j’ai bien accroché à Kurapika).

    Je confirme, Urasawa, ça se lit volontiers d’une traite, pour rester dedans.

    Mes découvertes de l’année?
    – Atom the beginning que je me promets de continuer l’année prochaine
    – My home héro
    – Cesare
    – Inspecteur Kurokochi

    c’était pas si fameux cette année pour moi.

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  2. J’aime beaucoup ta sélection dans la mesure où elle met aussi bien en avant des titres que l’on voir souvent passer que d’autres qui me semblent plus confidentiels…
    Dans tous les cas, Vinland Saga, Orange et Berserk me tentent bien, peut-être que 2020 sera l’année de leur découverte 🙂

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  3. Raaah j’aimerais tellement avoir encore ces séries à découvrir :p

    Si t’as du mal avec le coté « lourdingue » de Ryo, tu risque d’avoir du mal avec tout City Hunter, car ca fait partie intégrante du personnage et ça ne s’améliore pas au fil de tomes. Pareil dans Angel Heart qui même s’il est censé se dérouler dans un univers parallèle n’a pas rendu Ryo moins pervers :p

    Pour Boichi, sa représentation de la femme ou la représentation de la femme en général dans le manga faut faire la part des choses. SKR est un titre sur les mafieux coréens et ces gars là sont pas des enfants de cœurs. Alors oui c’est exacerbé et pas toujours de bon goût on est d’accord mais c’est pas lié qu’a Boichi. Les gens oublient souvent que c’est écrit pour le Japon. Japon qui n’a pas les mêmes rapports à la femme que nous occidentaux. Ce qui est discutable dans notre optique d’européens est parfaitement dans la norme pour un Japonais… Toujours placé l’œuvre dans son contexte.

    Riku tu connais mon avis dessus :p

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    • Oui, j’ai bien conscience du rapport aux femmes différents pour les japonais. Avant même de m’intéresser au manga, j’entendais parler de ça lorsque la question du sexisme dans les mangas était évoquée. Après, ça reste un sujet complexe et les points de vue sur la question sont très différents. Personnellement, le mien est variable je pense, mais dans tous les cas, je comprends que ce côté de Boichi pose problème. Me concernant j’ai trouvé quelques moments vraiment de mauvais goût. Mais dans l’ensemble, je trouve sa représentation des femmes et du sexe parfois drôle, et presque toujours très intéressante.

      Pour Ciry Hunter, je me doutais bien que Ryo n’allait pas spécialement changer et je l’ai accepté. J’ai bien compris que ça faisait partie de la dynamique qu’Hojo souhaitait avoir entre les personnages. Et même si Ryo est lourd et ne me fait pas franchement rire, Kaori vient contrebalancer ça pour moi, donc ça me va.

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  4. C’est surtout une question difficile à trancher car nos mœurs sont différentes et même très différentes. Et c’est pas prêt de changer. Et surtout ça date pas d’hier, j’ai lu des titres des 60’s, 70’s, 80’s ou la femme est encore moins bien considérée. Pourtant elle n’est pas en petite tenue mais c’est pourtant pire.

    La facétie de Ryo ont occasionnés quelque uns de mes plus mémorables fou-rires de lectures. Je pourrai citer des dizaines de passages :p Comme quoi l’humour c’est subjectif et personnel.

    Dans tous les cas : Punition du ciel !

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  5. Superbe article 😀 Je vois qu’on a beaucoup de points communs en terme de « goût » 🙂 Je te rejoins sur Boichi, j’ai lu Sun Ken Rock et ça a été un vrai coup de foudre 😀 Quand j’ai appris la sortie de Dr Stone, j’ai acheté les yeux fermés et je ne regrette pas. Origin est sur ma liste « mangas à commencer », mais ça attendra un peu, j’aimerais finir d’autres séries avant.

    Pour Urasawa, il fait partie de mes mangakas préférés. Monster était génial et je te conseille 20th et 21th Century Boy un chef d’oeuvre également.

    Et puis merci à toi et Vagabond pour m’avoir conseillé Prisonnier Riku, j’ai lu les 3 premiers tomes et c’est hyper bien, j’adore et j’ai hâte de lire la suite

    Au plaisir de lire tes articles en 2020 😀

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    • J’espère que la suite de Prisonnier Riku te plaira tout autant mais en principe, ça devrait le faire !

      Pour Origin, j’espère aussi que ce manga te plaira autant qu’à moi, je trouve que c’est une pépite dont on parle trop peu.

      Concernant Urasawa, j’ai commencé à acheter Billy Bat et je compte aussi me lancer dans Happy ! en février quand il sera réédité, du coup 20th century boys ce sera pour 2021 je pense. Et il y a aussi Asadora cette année, mais comme il n’a que 2 tomes sortis au Jappn pour le moment, ce sera pas la ruine.

      Je me ferai un plaisir de continuer à proposer du contenu régulier en 2020. Je dois d’ailleurs écrire un article cette semaine sur ce que je compte faire sur le blog pour l’année prochaine.

      J’aime

  6. J’ai moi aussi découvert plusieurs de ces titres/auteurs cette année et je partage totalement tes coups de coeur pour eux !
    J’ai peut-être juste Jojo à qui il faut que je redonne sa chance, j’avais essayé lors des tous débuts de Tonkam sur la série et je n’avais pas adhéré mais comme les goûts changent…

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