J’avais découvert le premier tome de The Promised Neverland lors de sa sortie française, grâce à un ami qui me l’avais prêté. J’avais plutôt apprécié mais je n’ai pas investi dans la série, comme nous la commencions à la médiathèque où je travaille. Mais c’est seulement récemment que nous nous sommes mis à jour, et j’ai donc pu enchaîner très rapidement la totalité des tomes disponibles à ce jour en français, l’occasion de vous faire part de mon avis sur cette série au très gros succès.
Pour rappel, The Promised Neverland est un shonen écrit par Kaiu Shirai et illustré par Posuka Demizu, prépublié dans le Weekly Shonen Jump depuis août 2016, et disponible en français chez Kazé depuis l’été 2018. 7 tomes sont sortis en France alors que le volume 14 vient de sortir au Japon. Cette série rencontre un très gros succès dans son pays d’origine depuis ses débuts (voir l’article de Floriano « Parlons Manga » sur les plus grosses ventes du semestre, où il trône fièrement à la seconde place derrière One Piece), et sa sortie en France s’est accompagnée d’un marketing assez agressif, et on comprend pourquoi. Une grosse hype s’est emparée de cette série que certains ont qualifié de « nouveau Death Note » (sans doute du fait que ce soit un shonen à grand succès dans une ambiance beaucoup plus sombre et violente que les nekketsu qui trustent souvent le haut des ventes).
Ce contexte étant rapidement posé, voyons ce que je pense de ce début de série. Je précise que je vais éviter au maximum les spoil, mais l’article va quand même se diviser en deux parties : la première centrée sur les tomes 1 à 4, et la seconde du tome 5 à 7. Cette division vient tout simplement du fait qu’il y a un moment de bascule à la fin du tome 4, début du tome 5, qui vient redistribuer les cartes et fait passer le récit à un autre niveau. Même si on peut deviner de quoi il s’agit compte tenu du pitch de l’histoire, je tenais à le préciser.
Avis sur les tomes 1 à 4 :
Emma, Norman et Ray coulent des jours heureux à l’orphelinat Grace Field House. Entourés de leurs petits frères et sœurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de « Maman », qu’ils considèrent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort !
Comme le résumé l’indique, cette première partie du récit nous présente ses personnages principaux, trois enfants vivant dans l’orphelinat Grace Field House, sous la garde bienveillante de Maman. Mais Emma et Norman découvrent un jour que les enfants sensés être adoptés sont en fait envoyés à des démons pour être tués et mangés par ces derniers. De ce fait, les deux enfants vont mettre Ray dans la confidence et mettront en place un plan pour s’évader avec tous les autres.
Ainsi, cette première partie du récit est très clairement axée autour de l’évasion, tout en proposant d’en apprendre davantage sur l’univers dans lequel le manga se déroule. De ce point de vue, le maître-mot est clairement « mystère » tant les questions se bousculent : Qui sont ces démons ? Pourquoi se nourrissent-ils d’enfants ? Pourquoi Maman collabore avec eux ? Comment est le monde au-delà de l’orphelinat ?
À toutes ces questions viennent s’en ajouter d’autres que je ne vais pas vous citer, afin de ne pas gâcher la découverte. Quoi qu’il en soit, cette première partie, en plus de poser les bases, de présenter les personnages principaux et les enjeux de l’histoire, met en place un univers fascinant et dangereux, dans lequel la survie ne peut passer que par la solidarité entre les enfants afin de s’évader.

De ce fait, ces premiers tomes se focalisent sur les enfants, nous permettant de découvrir le caractère de chacun, en se focalisant évidemment sur les trois principaux, Emma, Norman et Ray. Une des grosses qualités de la série étant que si les trois ont le même objectif, la façon dont ils souhaitent y parvenir peut être très différente, ce qui sera l’occasion de frictions entre eux. Pour ma part, Emma est clairement le personnage qui me parle le plus, suivie de près par Ray. Mais une des forces du récit est que chaque lecteur ou lectrice peut trouver un chouchou.
Une autre grosse qualité du manga vient du fait que les questions se bousculent et les auteurs ont la bonne idée de donner certaines réponses rapidement afin de satisfaire notre curiosité, tout en en laissant d’autres en suspens afin de garder des surprises en réserve. Ainsi, on apprend rapidement quelles sont les motivations de Maman, pourquoi les démons mangent des enfants, mais cela ne nous empêche pas d’avoir de nombreuses autres questions qui restent sans réponses. De même, l’organisation de l’évasion demeure haletante du début à la fin du fait des nombreux retournements de situations, comme l’arrivée d’une nouvelle personne pour assurer la surveillance, ou la possibilité d’une taupe au service de Maman…
Enfin, un petit mot sur l’esthétique du titre. Posuka Demizu fait des merveilles, avec un style très reconnaissable et malgré tout très accessible. on peut reprocher ça et là des visages parfois moins soignés, mais il est indéniable que le character design tout comme l’esthétique globale impose un style propre qui fait beaucoup pour l’attachement que je peux avoir pour la série. De plus, si le style me plait beaucoup, c’est vraiment une fois passé le tome 4 qu’elle peut réellement démontrer toute l’étendue de son talent (j’y reviendrai). De ce fait, la sortie le 18 septembre de l’artbook de la mangaka chez Kazé pourrait être un très beau cadeau pour quiconque aime cette série, ou même le manga en général.
Pour toutes ces raisons, les quatre premiers tomes de la série, centrés sur l’évasion, m’ont tenu en haleine tout du long, sans qu’un sentiment de monotonie ne prenne place. Cependant, c’est très clairement à partir du tome suivant que le récit prend une autre tournure qui m’a personnellement totalement conquis. Si vous n’êtes pas arrivés au tome 5, il vaut donc mieux éviter de lire la suite au risque d’être légèrement spoilé.
Avis sur les tomes 5 à 7 :
Comme je l’ai dit, la donne change à partir du tome 5 pour une raison toute simple : l’évasion est un succès, malgré le fait que Norman ait été envoyé en pâture aux démons (Est-il réellement mort ? Voilà une nouvelle question qui secoue les fans, une simple recherche google vous montrera que beaucoup cherchent à savoir ce qu’il en est). Ainsi, une nouvelle partie du récit est amorcée ici, se basant sur les éléments mis en place dans les précédents volumes tout en apportant son lot de nouveaux questionnements.
J’ai évité de trop en dire jusqu’à présent, mais les premiers tomes ont notamment mis l’accent sur un certain William Minerva, qui aurait disséminé des indices à l’intérieur de Grace Field à l’intention des enfants, avec notamment des coordonnées où le rejoindre une fois ces derniers à l’extérieur de l’orphelinat. Plus facile à dire qu’à faire cependant car le monde extérieur est peuplé de démons, et l’écosystème est totalement différent de ce que nos héros connaissaient jusqu’alors. De ce fait, on passe d’une première partie de l’histoire clairement axée récit d’évasion, à une ambiance survie des plus réussies.
Je disais dans la première partie de mon article que c’est à partir de là que Posuka Demizu démontre toute l’étendue de son talent, car ce monde extérieur est l’occasion pour elle de dessiner des environnements et des créatures très différents de ce à quoi on est habitués. Ainsi, au-delà des démons que l’on avait déjà eu l’occasion de voir dès le premier tome, nous découvrons une faune et une flore très originales. Et le style de la mangaka met tout cela parfaitement en valeur et contribue à instaurer une ambiance encore plus pesante que dans la première partie de l’histoire.
Car l’ambiance s’assombrit encore à partir du moment où les enfants sortent de l’orphelinat. Ils découvrent la réalité du monde dans lequel ils vivent, qui n’est pas des plus reluisantes, et comprennent que leur survie va être difficile. Cependant, ça ne les empêche pas de garder espoir, et ils ne perdent pas de vue leur objectif qui reste de trouver William Minerva et le reste de l’humanité. Nous aurons donc l’occasion dans cette partie de voir la dureté du monde dans lequel ils vont devoir évoluer, mais également d’en apprendre davantage sur le système de fermes mis en place pour nourrir les démons, sur les événements qui ont amené le monde à évoluer de la sorte. Nous en apprendrons également plus sur les démons eux-même et sur leur mode de vie.
Mais comme dans la première partie, Kaiu Shirai ménage ses révélations, apportant autant de réponses que de nouvelles questions. Encore une fois, c’est une des forces du récit, car on avance et on découvre toujours de nouvelles choses, mais on reste maintenus en haleine par toutes les autres questions qui se posent encore. Je suis resté volontairement assez vague concernant l’évolution du récit, et les révélations qui sont faites justement pour éviter de gâcher le plaisir à celles et ceux qui n’en seraient pas encore arrivés là. Mais ce que je peux vous dire, c’est que cette seconde partie du récit m’a totalement conquis. Je trouve que les auteurs ont eu raison de faire sortir rapidement les enfants de l’orphelinat, car cela aurait fini par devenir lassant. En renouvelant les environnements et les enjeux, la série a monté d’un bon cran d’un point de vue qualitatif selon moi (quand bien même elle est excellente depuis le début). Ainsi, je suis plus que jamais à fond dans cet histoire et j’ai hâte d’obtenir des réponses aux nombreuses questions laissées en suspens (même si je me doute que d’autres vont arriver dans le même temps).
En résumé, The Promised Neverland est une série qui a commencé sur les chapeaux de roues et qui a le mérite de ne pas se reposer sur ses lauriers. Ses auteurs n’hésitant pas à redistribuer les cartes très rapidement pour donner un nouveau souffle à leur histoire. L’écriture est selon moi impeccable, aussi bien du point de vue de l’univers dépeint, de la façon dont Shirai met en place les pièces de son puzzle, mais aussi du point de vue de la richesse thématique. Le tout est soutenu par des illustrations magnifiques de Posuka Demizu qui contribuent à l’ambiance particulière de la série. Pour toutes ces raisons, je me joins volontiers à la hype générale autour de ce manga, qui pour le moment est à la hauteur de sa réputation à mes yeux.
Ce manga m’intrigue depuis sa sortie. je vais peut-être me laisse tenter.
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Un très bon titre même si j’ai eu du mal jusqu’à l’évasion, mais depuis, c’est un vrai régal 😍😍
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Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai eu du mal, mais c’est clairement depuis l’évasion que la série a fait un bon qualitatif pour moi. Et les auteurs ont bien fait de la faire arriver rapidement car si ça avait duré plus longtemps, je pense que ça aurait fini par devenir lassant.
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Pareil, j’avais peur que le manga ne tourne qu’autour de l’évasion, mais ça va ^^
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Très belle chronique c’est toujours un plaisir de te lire surtout que tu l’as écrit avec un minimum de spoil pour une série comme TPN je trouve ça assez compliqué du coup bravo =D.
Alors TPN comme je te l’avais dit c’est un énorme coup de coeur pour moi depuis bientôt 3 ans je l’ai débuté en quasi simultanée avec les japonais et j’ai tout de suite était happé on va dire, faut dire que le pitch de départ m’avait bien intrigué faut savoir que je suis pas mal de manga issue du Jump et il me semble qu’à cette période s’est terminé Assassination classroom qui avait aussi un pitch assez différent des nekketsu habituel et que j’avais adoré donc je m’étais dit que ça aurait été un manga qui me plairait peut être et avec une intrigue plutôt originale. Ce fut effectivement le cas je le cache pas j’ai adoré le premier chapitre ça m’a tout de suite emballé entre l’ambiance et la direction que prendrait l’intrigue ainsi que l’aspect sombre de la série. Et je peux te dire qu’à l’heure actuelle ( plus de 130 chapitres ) et j’en suis toujours aussi folle du manga lol
Pour rentrer un peu plus dans les détails, ce que j’ai aimé de base c’est d’avoir mis en temps que héros Emma, une héroine donc ça fait plaisir même si elle est bien entouré mais c’est un personnage que j’aime beaucoup malgré sa naïveté, elle reste très intelligente et n’hésite pas à prendre des décisions difficiles pour protéger les siens mais qui va rester fidèle à ses convictions en fait c’est un personnage classique de shônen en terme de personnalité donc forcément j’ai un attrait particulier pour elle mais en lisant ta chronique je me dis que sur le coup on a eu les même affinités pour les personnages parce qu’après celui que je préfère c’est Ray, qui est quand même l’opposé de Emma mais j’aime énormément son évolution c’est un personnage avec lequel on a beaucoup d’empathie enfin ce fut mon cas.
Bien évidemment l’intrigue après l’arc de l’évasion prend effectivement une nouvelle tournure mais j’ai tout de même beaucoup aimé ce premier arc déjà parce qu’à ce stade les auteurs alimentent indéniablement le mystère autour de l’univers notamment sur les démons mais aussi parce que j’ai adoré la confrontation entre les enfants et Maman ( et d’ou le comparaison avec Death note ) qui est une bataille psychologique, il y a de nombreux événements qui ont rendu le récit palpitant avec des retournements de situations assez fou, je pense à l’apparition d’un « traître », l’arrivée de Sister Krone ou encore le départ de Norman. Je stressais pas mal avec les enfants si finalement leur plan se passerait ou non comme prévu et surtout est ce que l’évasion serait réussi et honnêtement ça m’a tenu en haleine.
Mais effectivement après cet arc l’histoire évolue et on monte encore plus en intensité l’arc de « A la recherche de Minverva » est un des arcs que j’ai préféré jusqu’à maintenant parce qu’on en apprend un peu plus sur le monde dans lequel évolue les personnages, on apprend une des clés de l’intrigue et malgré tout la tension ne retombe absolument pas puisque comme tu l’a précisé dans ton article malgré les révélations d’autres questions se posent avec en prime de nouveaux mystère qui amplifie le récit. D’ailleurs en ce qui concerne la promesse c’est une des révélation qui m’a le plus marqué parce que j’avais imagine tout un tas d’hypothèse sur le pourquoi des constructions de fermes et que le monde soit peuplé de démons
L’arrivée au refuge m’a beaucoup plu aussi ils vont rencontré un homme dont on ne connaîtra le nom dans pas mal de temps ( que je ne dévoilerais pas lol ) mais que j’ai adoré c’est un perso que j’ai adoré tant parce qu’il est mystérieux ( on ne sait pas vraiment si c’est un allié ou pas ) que sa personnalité ( j’aimais bien les surnoms qu’il donnait aux enfants lol ).
Je ne parlerais pas de la suite mais j’avoue que j’ai hâte d’avoir le tome 8 même si je connais le déroulement mais l’arc du Goldy Pond est excellent et c’est où l’aspect survival est vraiment mis en avant.
J’ai parlé brièvement des personnages Emma et Ray qui sont mes préférés mais globalement je trouve tous les personnages intéressants et vraiment utiles au récit sans oublier les antagonistes, notamment Isabella ( mais pas que je vais pas trop en dévoiler ) mais dans le cas de Maman j’ai beaucoup aimé son développement, c’est un personnage intéressant à suivre même si elle est détestable elle n’en reste pas moins humaine.
J’ai pas trop parlé de Norman parce que je ne veux pas trop spoiler mais c’est un personnage que j’ai beaucoup aimé dans l’ensemble j’aime beaucoup l’amitié entre lui Emma et Ray d’ailleurs j’ai eu larme à l’oeil quand il se fait livrer jusqu’au bout je me suis dit que c’était pas possible et qu’il partait trop tôt dans le récit.
Concernant la construction du manga je trouve que certains points peuvent être facile à deviner mais globalement je trouve que l’histoire arrive très souvent à nous surprendre, chaque chapitre est bien pensé et bien écrit surtout j’aime beaucoup le découpage. Kaiu Shirai sait ou il va et comment il va nous y emmener, on a pas de temps mort je trouve ça important et j’espère que malgré le succès encore grandissant du manga les auteurs ne rallongeront pas l’oeuvre ( en générale c’est sous pression des éditeurs ). Concernant les dessins je suis absolument fan de Demizu Posuka, elle fait un travail énorme sur la série je trouve le chara design est peut être parfois pas ultra soigné mais son style très atypique apporte la tension voulu sur certaines planches sans oublier les décors. Tu parlais de l’artbook qui va bientôt sortir j’èspèrais qu’on l’aurais secrètement surtout qu’il y a pas longtemps il y a eu une expo au Japon avec ses dessins ( réunit dans l’artbook du coup ) donc je crois bien que ça sera mon achat indispensable. En plus je crois que j’avais lu que les deux auteurs ne se connaissait absolument pas avant d’être sérialisé je trouve ça encore plus impressionnant que ses dessins soit en adéquation totale avec l’histoire.
Bon et avant de conclure je voulais ajouter un petit mot sur la promotion assez agressive de Kazé autour du manga pour sa licence l’année dernière et je sais que ça a démotivé pas mal de monde de commencer la série mais je peux comprendre qu’on en ait temps parlé c’était quand même un manga très attendu dans la communauté ( c’était d’ailleurs la danse de la joie quand j’ai su pour la licence lol ) et qui bénéficie d’une très bonne histoire. Cela dit c’est vrai que l’éditeur en a fait des tonnes et qu’au final TPN n’avait pas spécialement besoin d’autant de pub ( surtout que quand je vois d’autres oeuvres qui sont très bonne aussi mais qui ont bénéficié de moins de visibilité )
Bref pour moi TPN est clairement devenu l’un des mes manga favoris parce que son histoire est palpitante, stressante et que je trouve très bien écrite. Les personnages sont excellents et son aspect psychologique est bien mené, le manga nous prouve que même sans combat physique l’action est toujours présente. J’avoue que j’ai du mal à lui trouver des défauts lol. Chaque chapitre me passionne énormément et jusqu’à maintenant je n’ai pas trouvé d’essoufflement au sein de l’intrigue et j’espère que ça continuera d’autant plus que les auteurs n’ont pas prévu une série sur le très long terme sachant qu’actuellement au Japon on est dans le dernier arc je pense qu’on aura pas plus de 20 tomes ( ça dépendra de la longueur de cette arc lol ).
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Ah, je ne savais pas qu’on arrivait déjà dans le dernier arc. Effectivement, j’aimerai autant qu’ils n’étirent pas artificiellement le récit. Dans le pire des cas, s’ils veulent faire plus de tomes, ils peuvent toujours écrire une préquelle, il y aurait de la matière.
Pour le fait que je spoile au minimum, j’ai prévu un article full spoil plus centré sur une des thématiques qui m’a marqué dans le manga, je pense le finir pour la semaine prochaine !
Tout ce que tu écris en tout cas me fait très plaisir, que ce soit concernant le fait qu’on soit sur la même longueur d’onde, ta passion pour le manga, et le fait que ça ne baisse pas en qualité au fil du récit ! J’ai d’autant plus hâte de continuer tout ça, pour tout découvrir et avoir les réponses aux questions qui affluent !
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